mardi 29 décembre 2009

Tel es tu n'est L



Je doute, donc je suis ...


Douter ce n'est que naître !


Pour bien connaitre, s'interroger.
Et pour (re)n'être, y déroger.

samedi 19 décembre 2009

Avertissement

Je ne cherche pas à susciter d'adhésion, d'approbation ou de réfutation. Je décris simplement ce que je sens et ce que je sens est irréfutable comme peut l'être votre propre ressenti sur ce que vous vivez par ailleurs ou ce que vous ressentez quand j'exprime ma façon de voir les choses.

Bien sur, certains pourront toujours dire que mes sensations sont faussées, mais même faussées elles ont un résultat qui restera irréfutable.
Ainsi, dites à une personne amoureuse ou souffrante, que rien objectivement ne le démontre, elle n'en restera pas moins amoureuse ou souffrante.

Bien sur, d'autres pourraient avancer que je mens ou que j'affabule plus ou moins consciemment. Si telle est leur conviction profonde, qu'ils en tirent les conséquences utiles à leur bien-être. S'ils sont en accord avec leur ressenti, ils ne devraient pas se sentir agressés par mes propos et donc être aptes à réagir sereinement ce que je leur souhaite dans notre intérêt commun.

Ce préalable étant avancé : voir la recherche d'une forme d'agression dans mon mode d'expression relève de l'interprétation personnelle.
Ou alors, la simple description de ce que je vis peut être mal vécue par certains au point de la recevoir comme déstabilisante.

mercredi 16 décembre 2009

L en geole

Voulant s'enfuir loin de ses peurs
Dressa l'amour en protecteur
De sa maison fit une prison
Et de ses proches des matons.

mardi 15 décembre 2009

La lettre du Père Noël

J'ai essayé de passer par la cheminée : tu l'avais condamnée. Pour entrer chez toi, j'ai du appelé le serrurier.

Sur le bureau, j'ai trouvé ta carte de crédit : je l'ai utilisée pour payer ce brave homme qui avait bien voulu m'ouvrir ta porte en ton absence.

Comme j'ai aussi trouvé sur place l'adresse de tous tes clients, j'ai utilisé ton téléphone pour les appeler de ta part et je leur ai proposé de me confier leur argent pour un beau projet au soleil. Voyant que j'appelais de chez toi, je n'ai eu aucune difficulté à leur faire m'accorder la confiance dont tu disposais auprès d'eux après des années de labeur patient et acharné. Pour toi, beaucoup ont voulu s'endetter et j'ai donc pu obtenir plus que ce qui était nécessaire.

Avant de partir dans les iles, j'avais besoin de matériel pour y construire : il y avait celui que tu avais laissé. J'ai emmené ta femme, tes enfants et aussi tes amis dans ce nouveau paradis à la porte duquel, j'ai fait gravé ton nom.

En rangeant tes papiers, j'ai vu qu'il te restait encore quelques économies sur des comptes non utilisés. Une lettre de la société des eaux te relançait, j'ai pris sur moi de les payer pour 10 ans et j'en ai profité pour t'ouvrir un compte à débit modéré chez Henry, le cafetier d'à côté.

Voilà, je crois que je t'ai dépouillé de tout ce qui aurait pu te causer des soucis. Désormais, tu n'auras plus à t'occuper que de toi.

Le Père Noël

samedi 12 décembre 2009

Qui ?

S'approprie tes maux ?
Dit ton mal pour son bien ?
Pétrit tes marques aux siens ?
Travestit chaque mot ?

Qui signe sans blessure ?
Vole ta déchirure ?
Revend ton cri pour rien ?
Tient le loup pour un chien ?

Qui nous lit ton mystère ?
Devant, nous dit le beau ?
Te cite sans se taire ?
Qui nous nie ton tombeau ?

Qui parle pour ses paires ?
Pervertit tous nos pères ?
Revêt tes oripeaux ?
Pour dicter au troupeau ?

Qui ouvre pour fermer ?
Se dévoile sans montrer ?
Te prend sans échanger ?
T'entend sans t'écouter ?

Qui maçonne sans pierre ?
Aime surtout désirer ?
S'anime sans suer ?
Qui hait pour rester fier ?

Qui te dit cent fois non ?
Te donne un petit si ?
Jamais ne dit merci ?
Et encore moins pardon ?

Qui sait se jouer d'L
Sans fatiguer son je
Qui perd de nous l'enjeu
Qui nous vole sans ailes ?


dimanche 6 décembre 2009

L Hermétique

La franchise apporte souvent beaucoup d'ennuis quand le mensonge s'érige en loi.

L'idiot y voit malice ou perversion, là où il n'y a que simple vérité.

Le code génère l'écoute : Qu'est-ce qu'il a voulu dire ?

Qui ne peut pas comprendre passera.
Qui ne veut pas comprendre jugera.
Qui (se) questionne, cherchera

... et peut-être trouvera sens original.

jeudi 3 décembre 2009

Love state


Juste posé, les yeux mi-clos

Le cœur à vif, en son enclos

Le temps s'enlace auprès de moi

À la lisière d' e lL e émoi.


dimanche 29 novembre 2009

samedi 28 novembre 2009

Le petit monstre

Elle profita d'un rêve pour s'approcher.

Sans doute pour se protéger, elle se présenta à moi sous un aspect particulièrement laid.

L'horrible face rose, qu'elle avait choisi d'habiter, articula timidement la question qui semblait la tenailler depuis des mois : "Et que se passera-t-il, si nous le faisons ?".

Ce n'était pas non plus sa voix habituelle, mais celle d'une âme recroquevillée par la peur.

Pour toute réponse j'embrassais à pleine bouche celle qui si longtemps avait tenté de se fuir.

Surpris, le petit monstre s'échappa dans un nuage d'encre noir sans que je puisse constater si ma réaction l'avait, enfin, satisfait.

L joue


Au jeu de l'amour,

Le joueur gagne toujours.

Le perdant, c'est celui qui ne joue pas.

En vie de toi

Je touche tes lèvres
J'envahis tes cheveux
Je caresse ton ventre
Je suce tes dix doigts
J'embrasse ton cou
Je love tes courbes
Je tambourine tes fesses
Je dévore tes hanches
Je lèche tes dents
Je mordille ton lobe
Je sussure à tes seins
Je tartine ton sexe
Je langue ton nombril
Je cambre tes reins
J'explore ta forêt
J'effleure tes joues
Je fouille tes paumes
Je respire ta peau
J'aspire ta nuque
Je masse tes cuisses
Je palpe tes muscles
Je bois à ta liqueur
J'engloutis ton néant
J'entrave ta vague
Je parcours ton sillon
Je délivre tes sons
Je noie ton abandon
Je te donne mes mots
Je te serre à la taille
Je roule ta position
Je souffle mon air chaud
au creux de ton désir
...

jeudi 12 novembre 2009

Le mal des poètes

Sachant que la poésie parle essentiellement de soi, le grand mal des poètes est d'en écrire beaucoup plus que d'en savoir lire.

samedi 7 novembre 2009

Innocent au pays du con-sommateur

L'innocent est rare au pays du con-sommateur :

Qui envie les biens du puissant, perd innocence et virginité pour pas cher.

Qui peste contre les puissants, souvent oublie, qu'ils sont nourris par des con(s-)forts bien élevés.

jeudi 5 novembre 2009

Déperversion

def - Action d'extraire la perversion

ex :

Il faut rendre à César ce qui lui appartient

Donne :

Il faut prendre à ces Arts
Ce qui luit n'appartient pas ...

ndla : Et pour la petite histoire - le pervers.

L oubli

Ces eaux qui nourrissent la vie,
Nous les jetons sans aucun prix.
Ce qui est don n'est pas gratuit
C'est souvent que le con l'oubli.

La chasse est ouverte

Accepta de bouffer la merde
A un moment voulu tout rendre
Puis s'étonnant de sa courante
Renacla à tirer la chiasse

Clair obscur



Chacun peut sombrer dans l'amour, la haine ou la tristesse


Il n'en sombre pas moins ...

dimanche 1 novembre 2009

Le livre de bord

Deux mois, oui, deux mois, c'est cela.
Soixante jours qui avaient du passer sans que je n'ai pu distinguer le matin ou le soir.
Il était mort et ma vie s'était mise entre parenthèses.
Mon corps avait bougé et je l'avais regardé faire sans en être autrement étonné.
Je me suis réveillé, quand il fallut ranger ses affaires.
Souvent, c'est à ces moments là de se dire "c'est drôle tout ce qu'on peut garder comme petites choses inutiles".
Lui c'était différent, il n'y avait rien. C'était comme si tout ce qui avait constitué sa vie avait fuit le navire dans les moments qui avaient précédé le naufrage en ne laissant que le livre de bord.
J'ai commencé à lire un peu machinalement, sans bien voir autre chose que de longs signes noirs. Il écrivait ainsi, sans s'arrêter, comme si sa pensée était d'une seule traite, sans autre faille que la page à tourner.
J'ai commencé à lire et là, tout doucement, progressivement, j'ai entendu sa voix ...

Crédit image : Diariste

Le bon diable

Ce matin, le diable a sonné à ma porte.

"Je ne viendrais plus vous tourmenter" déclara-t-il d'un air affable.

"Voilà, j'ai reçu une nouvelle affectation, eu égard à mes bons et loyaux services : vous avez été reconnu apte à vous passer de moi".

Le bougre avait l'air si sincère, que je m'empressais de le croire et déjà,
d'objecter à ce choix.

"Mon bon diable, s'il vous plait restez ...
Si vous partez, à qui vais-je pouvoir attribuer mon sort ?
C'est une torture que vous m'infligez là !"

Le bon diable me regarda, narquois, se tourna et s'en fut, sur de n'avoir pas démérité en me laissant son petit cadeau de départ.

Crédit image : Diable de bronze église Sainte Marie à Lubeck

vendredi 30 octobre 2009

Le mort gueu

Il débita sa morgue
En phrases toutes prêtes
Qui disaient tout
Ce qu'il ne savait pas

E-face

Quand le masque moule à y coller la peau,

L’ôter coûte quelques morceaux de chair

Et même quelques eaux.

Las, la face de l'écorché est rarement aussi belle, ...
que ses mots.



Crédit image : Tête d'écorché - Bernard Buffet

jeudi 29 octobre 2009

Philadelphia (Scène de l'opéra)



Le texte et l'oeuvre originale en cliquant ici

mercredi 28 octobre 2009

Lâcher-prise

Etre zen au quotidien, c’est très bien. Lâcher-prise, c’est oser aller plus loin et accueillir le changement en s'abandonnant à ce que l'on ne peut pas maîtriser. N'est-ce pas en acceptant de perdre que l'on est susceptible de gagner ?

Lâcher-prise, ce serait de « laisser s’accomplir » sans nous préoccuper - en excès - de nos représentations, préjugés, peurs et même désirs… Tout en sachant renoncer à nos projets trop élaborés, nos programmes d’action, l’attente permanente de résultats, pour redevenir disponible au cœur de soi, à l’essence de son existence.

• Sortir du faire

• Lâcher le contrôle
« Je compare souvent la notion de lâcher-prise à la maîtrise du tir à l’arc, poursuit Virginie Pré. Il est important de se préparer correctement, d’être clair sur la direction vers laquelle on veut aller, mais il y a un moment où il est essentiel de lâcher la flèche et de la laisser suivre son parcours… Il est hors de question de la porter jusqu’à la cible ! » Or, aujourd’hui, tout nous pousse à tenter de garder un tel contrôle le plus longtemps possible. D’autant que, pour y renoncer, il faut accepter de traverser ses peurs, ce qui n’est pas toujours facile : Peur de mal faire, peur d’être dépossédé, peur de se tromper, peur de ne pas être reconnu, peur de manquer… Le lâcher-prise, en nous demandant d’accepter l’inconnu, nous confronte à toutes ces angoisses, mais il nous permet aussi, à force d’en user et d’en abuser, de les apaiser.

• Faire confiance au-delà de soi.

• Savourer

• Compter sur son corps

• Partager


sources : extraits d'un interview de Virgine Pré (coach), par Odile Chabrillac

dimanche 18 octobre 2009

Desc - être factuel pour éviter l'explosion

En situation de crise, l'explosion peut être évité grâce au DESC.
Sources :

Le DESC est une méthode de communication non violente en 4 étapes.

- D comme décrivez les faits tels que vous les voyez. Par exemple « ce matin, tu es arrivé en retard de 20 minutes à la réunion que j’avais organisée depuis 1 mois » au lieu de « comme d’habitude tu es en retard ! ».

- E comme effet, ou émotion : « ce matin quand tu es arrivé en retard, voici ce que j’ai ressenti : de la colère, de l’irritation, de la frustration parce que … »

- S comme suggestion : « la prochaine fois, j’aimerais que tu me préviennes si tu penses être en retard… »

- C comme contrat : «
es tu d’accord ? ou Qu’en penses tu ? (qu'est ce que cela te fait quand je t'expose cette situation) »

Commentaire personnel :
Attention au mot "contrat", l'objectif n'est pas d'obliger son interlocuteur par la manipulation mais d'échanger en le laissant libre de refuser en formulant ce qui motive son refus éventuel et dans ce cas tenter par un échange constructif de parvenir à une proposition tendant à la satisfaction mutuelle.

Bien assimiler que c'est de l'échange que nait le contrat. Le "contrat" sera d'autant plus facilement rempli que chacun des interlocuteurs aura conscience de la satisfaction de ses propres besoins.

samedi 17 octobre 2009

L est fente

J'adore les éléphantes

Leur p'tit clin d'oeil
coquin et malicieux,
Leur marche à cloche pied,
D'un air de dire
Vous voyez, bien,
tout vient à point à qui sait me prendre.

J'adore les éléphantes

Leurs éventails à oreille
pour mouches africaines,
Leur bedaine gris sonnante
A faire grincer des pieux
jusqu'à rosir les cieux.

J'adore les éléphantes

Leur joli déhanché
qui fait se retourner
tous les aveugles de mon quartier
Leur façon de me caresser
du dessus de leur nez

J'adore les éléphantes

Leur façon d'me tromper
Car il faut bien te l'avouer
Il n'y a qu'une éléphante
qui me sait bien tromper
De ma tête jusqu'à tes pieds

J'adore les éléphantes

et ... je hais l'éléphant
pas tous les éléphants
Mais chaque éléphant
pris individuellement
C'est bien simple, l'éléphant
Il ne devrait même pas être nez.

mardi 13 octobre 2009

T'as qu'cigard ?

- Mon ami ?
- Oui
- Mon ami, pourriez vous me dire à quelle heure passe le train ?
- Le train, je ne sais pas - Moi j'attends un taxi.
- Un taxi ! sur le quai de la gare !
- Eh bien oui, sur la publicité ils disaient, nous vous prendrons à l'arrivée du train et le train est arrivé ici.
- Ma foi oui !
- Alors j'attends
- Remarquez, puisque votre train est arrivé ...
- Oui ?
- Si le mien n'arrive pas,
- Eh bien ?
- J'pourrais prendre votre taxi !

lundi 12 octobre 2009

Bissexualité : micro-trottoir

BBB - "Mme/M, que pensez-vous des bis"
X - "Les bis ?"
BBB - "oui, les bissexuels ?"
X - "Pourquoi, ils sont plusieurs, en plus !"

BBB - "Mme/M, que pensez-vous des bis"
X - "J'y jouais beaucoup qd j'étais gosse"
BBB - "Vous jouïez aux bis qd vous étiez enfants"
X - "Oui, de mon temps, tous les enfants jouaient aux billes"
BBB - "!"

BBB - "Mme/M, que pensez-vous des bissexuels ?"
X - "Ecouter, g déjà mis 50 ans à envisager les PD, alors ..."

BBB - "Mme/M, que pensez-vous des bissexuels ?"
X - "C encore une invention politique"
BBB - "Comme le nouveau centre alors ?"
X - "Parfaitement, tout ce que la mode aime !"

BBB - "Mme/M, que pensez-vous des bissexuels ?"
X - "Bissexuel ! - Eh, ben, c'est le nouveau gadget à la mode"
BBB - "Cad"
X - "Vous savez, bien, un d'ces trucs vendu dans les magasins X"
BBB - "Vous pourriez préciser ?"
X - "Eh ben c'est pas dur : une bicyclette toy, ... qu'on peut faire des trucs avec !"
BBB - "Vous pensez qu'on peut faire des trucs avec une bicyclette ?"
X - "Parfaitement ! - ça se voit que vous n'êtes pas sportif !"
BBB - "Ni maso ..."

BBB - "Mme/M, que pensez-vous des bissexuels ?"
X - "C'est une malformation"
BBB - "Une malformation ?"
X - "Oui, C ceux que qd le bon dieu il les a vu, il a pu su choisir : ils sont nés, avec en bas, à la fois le baton et le trou "
BBB - "Comme tous les hommes quoi"
X - "Vouaille, c pour ça que y en a quand ils le savent, ben y deviennent PD ..."
BBB - "Et les femmes ?"
X - "Ben les femmes, elles ont pas besoin de devenir PD ... elles sont cochonnes de naissance ! - Tenez, déjà, toutes petites, elles peuvent pas s'empêcher d'aller pisser à deux "

BBB - "Mme/M, que pensez-vous des bissexuels ?"
X - "Je pense que c'est pas bien !"
BBB - "cad"
X - "Ben avant, quand on était avec une meuf, ben on essayait d'trouver des trucs pour la sauter - Et entre mecs, on s'racontait"
BBB - "Et alors ?"
X - "Ben, maintenant, on va plus oser raconter ..."

BBB - "Mme/M, que pensez-vous des bissexuels ?"
X - "D'abord, avant, tout le monde il était bissexuel !
Tout le monde il s'appelait Aidan à l'endroit et ça faisait Nadia à l'envers. On était tousse pareils.
C la religion qui a voulu tout changé, mais en réalité : la sexualité, c comme l'amour, ça n'a jamais de côté."

BBB - "Oui, il m'semble c ce qu'on dit quand on fantasme sur les partouzes !"
X - "Oui, c effectivement ce qu'on peut penser quand on ne l'a pas réalisé - ;-)"


BBB - "M'sieur,Dame, que pensez-vous des bissexuels ?"
X - "Je suis à la fois pour & contre (en se serrant contre sa partenaire)
Y - "Et vous, monsieur, ça vous tante ?"
BBB - "Cad que j'aime bien regarder, mais de là à vouloir consommer ... (en s'enfuyant)"

Y comme amour ...

Les spécialistes distinguent deux sources possibles à la formation du Y

* Artisanale, opérative, d'origine Turque,
Lors d'un travail de forge, un i-tube creux se serait pris un coup de marteau sur le point.

Ce type de technique permit en Turquie de confectionner les pots de Yoghourts.

Notons qu'au départ, le yoghourt était un gage d'AMOUR fidèle remis par les voyageurs à leurs épouses à leur retour de leurs longues et tentatrices pérégrinations.

L'évolution culturelle transforma cette coutume pour le moins féministe en une délicieuse spécialité à consommer sans modération.


* Symbolique, spéculative, d'origine Grecque qui aurait permis
- soit de symboliser Atlas avant qu'il ne recoive la charge du globe (le point marquant la tête se trouve au dessous de l'intersection )
- soit de représenter l'être ouvrant les bras vers les cieux pour recevoir ses dons (le point marquant la tête se trouverait au dessus de l'intersection des trois branches du Y).

L'AMOUR passé peut ainsi être reçu comme une charge à porter, ou un présent à recevoir.

dimanche 11 octobre 2009

Les chiens abandonnés

Ils s'accrochent à la vie
Comme un mort s'appliquerait à défendre son dernier os
Ils s'accrochent
N'ouvrant la bouche que pour aboyer leur crainte du passant.

"GRRRrrrr, Ne t'approche pas ou je te mord !"

Ils s'accrochent et suivent le passant
Ils ne peuvent s'en empêcher
Ils voient bien que leur os est bientôt fini
Alors ils grognent,
et ils s'accrochent
Au passant
Le seul être qu'ils voient encore passer
à proximité.

Les vies dancent Breton

Trois moins deux font quatre,

Car ?

samedi 10 octobre 2009

Dance grenouille (Odes au cornu)

Quel vent vous mène,
Dame, Quel vent ?
C'est le vent du cornu, Bon sir
Bon sir, Oh bien l'Bonsoir,
Prendrez ce qu'il m'en donnera
Pendrons ce qu'il nous payera.



Quel vent vous mène, Dame, Quel vent ?
C'est le vent du crochu, Bon loir
Bon loir, au bon vouloir
Tenez pour vous, cette soeurette
Dites pour elle, la girouette

Farce Perdue, cornouille, Farce perdue
Ce soir, point d'épargné
Le fils orné n'est pas venu !

Repasserons, Dame, repasserons
Au vent d'automne
Au pis, dance grenouille ...

vendredi 9 octobre 2009

mardi 6 octobre 2009

L aime à point

En fait, je l'aimerais à point
à pois aussi et même,
que je l'aimerais à rayure
Dans l'encoignure
Le placard à chaussure
En la lecture de son com
À la petite saison d'automne
Dans une jolie maison bretonne
Ou la petite crique de foin
Dans tout ce qu'elle me mitonne
Ou ce frisson qu'elle me frissonne
À l'embouchure d'une consonne
Parfois, même dans une voyelle
Dans sa voyelle de danse pour elle
En jouant à trouver ses ailes
dans ces m qui sentent melle
Une vilaine odeur de son sans elle
À la virgule de son horizon
Dans la moiteur de sa toison
Cuite à la poêle avec lardons
Ou sous sa douche en filets mignons
Bien frite avec mes oignons
En robe de chambre
En tenue d'ève
Ou de saison
En fée de joie, immaculée de soi
je l'aimerai même
Quand elle ne m'aima point.

samedi 3 octobre 2009

AnàëL

Son beau regard distant
Semblait naître d'un rêve
C'était le mien, je crois
Et L m'ouvrit les yeux ...

jeudi 1 octobre 2009

Je ne suis pas humain ... JE SUIS



Parler d'humanité est un non sens.
L'être humain standard n'existe pas
A peine peut-on parler d'humain biologique.
Comme si l'on pouvait réduire l'humain à sa biologie,
Le contenu au contenant.
L'être humain, c'est tout et rien à la fois
une mouche, un cloporte, un loup, un cafard,
un ange, une fourmi, un agneau, ...
Les seuls êtres à peu près humains que j'ai connu
Ce n'étaient pas des hommes ...
C'étaient des femmes.

Parler d'humanité est une ineptie.
Le cerveau ça peut produire n'importe quoi
Un n'importe quoi qui va
du sans consistance à l'extrême rigidité.
Un n'importe quoi qui va
de l'abruti congénital jusqu'au génie paranoïaque
Un n'importe quoi qui va
du fou le plus enchainé à l'esclave le plus serein
Et on ne peut qualifier n'importe quoi
Sans devenir soi-même un non-sens.

L'être humain n'existe pas
L'humanité n'est pas réductible
C'est un concept abstrait
Une convenance acceptée, car elle nous protège de l'extérieur.
Une convenance acceptée,
Comme le fait d'appartenir à un groupe
permet aux membres de s'y développer en s'y sentant protégé
Comme le fait d'être d'une nation
permet aux habitants d'un pays de se protéger des étrangers.
Et se protéger par l'humanité ne rend pas libre
C'est une façon de s'y asservir.

Je ne suis pas humain : JE SUIS !




dimanche 27 septembre 2009

Con damnés

Quand il descendit aux enfers
Croisant les âmes des damnés
Besoin d'amour toutes avaient l'air
Combien fallait-il en donner ?

Paix à Je

L'enfance est vie :
Sur le bulletin météo,
L'appréciation du principal
Suspend la faim au trimestre.

LM

vendredi 18 septembre 2009

LMNO : Pas taire nos êtres

L être
M être
N être
O

jeudi 17 septembre 2009

Tyrannie du silence


"Quand le terrible silence impose sa loi, il ne reste qu'à tenter de s'en repaitre"

L Mahdi

L . e g o

Le fait de dire je me saisis du présent par le choix peut porter à confusion.

Ainsi, mon ressenti sur le présent est la résultante de l'interaction de mon (ancien) désir d'avenir et le besoin d'y intégrer les leçons du passé.

Plus le désir d'avenir (présent) prend en compte les composantes de l'histoire, plus le présent semble "saisi" émotionnellement parlant.

En fait, le choix n'est pas dans mes actes, mais dans la façon d'intégrer ma vision de la réalité (au présent) et de me/nous projeter (dans l'avenir) ...

L : l'outil (la clef pour passer d'une dimension à une autre)
e : l’œuf soi
g : le G / le j'ai / l'environnement
o : les lois du chaOs (la mécanique universelle)

vendredi 11 septembre 2009

Le grand dessin

... Plutôt qu'un flux indépendant scandant la succession des événements, il serait en définitive la marque de notre incapacité à en suivre les détails ! Ce que résume d'une formule choc le jeune philosophe russe Alexei Grinbaum, qui a consacré une partie de sa thèse à cette question : "le temps, c'est l'ignorance".

Je ne sais pas si j'aime les termes "notre incapacité à en suivre les détail".

D'abord, parce que cela n'exprime pas correctement la relativité du processus. Ainsi, chacun est capable de se projeter dans le temps dans une certaine limite.
Pourtant, d'un autre côté, cette projection dans le temps, si elle reste purement intellectuelle reflète effectivement notre ignorance ... relative.

Chacun est confronté un jour ou l'autre aux limites de ses capacités intellectuelles et la problématique à résoudre est : comment tenter d'outrepasser ces limites.

Personnellement, j'ai essayé de développer l'intelligence émotionnelle, l'intuition si tu préfères. L'intuition se développe grâce l'écoute de soi et des autres, notamment par ce que j’appellerais l'accueil silencieux et l'observation fine et sans à priori de ce qui nous atteint.

Bien entendu intelligences intellectuelle et émotionnelle ont chacune leur domaine de prédilection.
L’émotionnel sera particulièrement bien adaptée au long terme ainsi qu'aux relations sociales, quand l'intellect, lui sera le champion du court terme.

Pour en revenir aux termes "incapacité à suivre les détails", je le relie au célèbre "Dieu, gît dans les détails" et j'ai l'impression encore une fois que nous pourrions faire fausse route en nous imaginant qu'une conscience globale aurait la capacité à la fois de se sentir elle-même et d'être présente dans les plus infimes recoins de son expression.

En fait, cette conscience globale, pourrait comme chacun de nous tendre vers cette utopie de relier chacune de ses composantes intérieures pour mieux satisfaire son "âme".
Dans ces conditions, la satisfaction ultime de ce besoin mettrait un terme à la quête et l'on peut alors énoncer : le temps - sous entendu les étapes nécessaires à la satisfaction de la première quête - ce fut l'ignorance.

jeudi 10 septembre 2009

Union desintégrisée


En fait, le vrai mariage, c'est beaucoup plus que le petit rituel ponctuel réalisé à l'église, c'est quelque chose de dynamique, permanent, à la fois chaotique et structurant. 

Appelons ça, l'union réalisée des opposants intérieurs.

Delation

N. Pradine tient à la disposition du Ministère de l'Intérieur ses fiches personnelles concernant des milliers de membres de l'ultra-gauche.

T'as une mine à s'taire dans ton intérieur ?

Quels membres : les bras, les jambes ?
Les membres du milieu ?
Meuh non, tout de suite, l'esprit mal placé ...

A l'ultra-gauche, y'aurait pas la droite ?

Pour avoir l'adn, t'as qd même pas couché ?

jeudi 3 septembre 2009

Coa ?

Le fol,
à l'outrecuidance d'un cul béni,
se signa devant le sacristain.
La grenouille se leva d'un air triste :
"Que t'importe l'auguste mise ?"

Il, secoua la tête, poncif :

"Non, je n'ai rien à cacher.
Laisse là ton masque sec
et tes yeux délavés.
Je veux te prendre
au champ d'honneur,
Là où mes amours mortes grouillent de vie,
Là où mes rêves s'emmêlent aux tiens".

La bouche s'arrondit d'un beau vert tendre :
"Coa ?"

mercredi 2 septembre 2009

REpUlSioN

Un jour,
je sortirais du cimetière.
De son fourneau,
j'y prendrais la tête de l'homme
au bout d'une pique
et je couperais d'un carreau
Juste, histoire de marquer le pli.
Il me regardera avec ses yeux vides
et de toutes ses bouches ouvertes
sortiront mille et une vipères
quelques blafards
et vers de taire.

mardi 1 septembre 2009

Caïman rien

Grand crocRodile, dis moi ?

  Oui ?

Grand crocRodile,
Toi, le puissant maître du fleuve
Toi, le divin esquif,
la porte d'Apophys.

  Oui.

Grand crocRodile,
Dis moi,
où es tu ?

  .

Grand crocRodile ?

  .

Grand crocodile !

  .

GRAND CROCRODILE


GRAANND CROCROODILLLLLLLLE

lundi 31 août 2009

CQFD (dédicace à Pierre Desproges)



La mort est inexistence par essence


Le questionnement de l'ignorant est :
  • éternel,
  • un et multiple,
  • farce au néant.

Dieu est un con qui s'interroge.

dimanche 30 août 2009

S.O.I.S


S,

 O, en bas,

  I,  en haut,

le Serpent, ne choiSit pas, ... il relie.

SO, L IS

mercredi 26 août 2009

Quand

Quand tu auras eu la foi du passionné,
Sans négliger aucune piste,
Aucun échec.
Quand, à force de chercher,
D'essayer d'aimer toute chose,
Sans succès,
Tu auras brisé
Toutes les certitudes
Qui t'attachent au passé,
Au point que rien ne semble plus t'attacher à la vie.
Là, peut-être,
Viendra l'humilité
De ta vérité
Toute nue.

mardi 25 août 2009

dimanche 9 août 2009

Parce que je t'ai voulu

La mort dans l'âme,
La tête dans le guidon,
Le pied dans le caleçon,
Et ... la main sur le cœur,
Le condamné s'avança vers l'échafaud.
"Mon Dieu, pourquoi moi ?"
Une pensée de dernière heure venue s'offrit,
Telle une dernière cigarette à consumer.
Il ferma les yeux,
Chancela.
Son organe bouillonnant,
Teinté d'écorché vif,
Suspendit son vol,
Laissant là,
Son âme incertaine
Et le décors figé sur le regard étonné du bourreau.
Sur son épitaphe, la réponse attendue s'inscrivit lentement
Comme une douce et rassurante évidence :
"Parce que je t'ai voulu".

vendredi 31 juillet 2009

Libérer notre cerveau du conditionnement





Mémo :
Humilité : le fait de se détacher d'un ensemble de certitudes et de jugement issues de notre conditionnement. Ex : "je suis français" - "C'est un imbécile" - "la vérité, c'est que ..."

Discipline :
le fait d'être en permanence à l'écoute du monde et de ce qui se passe en nous.

Travail :
le fait de mettre en application sans délai - le délai est source de conflit - ce que nous avons observé de vrai.

En savoir plus : krishnamurti-france et
Point de vue sur Krishnamurti

samedi 25 juillet 2009

jeudi 23 juillet 2009

Embryon de civilisation post-moderne - préface de M & Mme Hoolly Granted

Ils n'étaient que quelques uns, insignifiants à priori.
Quelques groupes d'individus reliés par le lien ténu de l'espoir.

Certains portaient la haine d'une vie dédiée à la soumission, asservie au désir de l'autre. D'autres étouffaient par la solitude, par la soif brulante du coeur. D'autres encore aspiraient simplement à éprouver le plaisir d'accorder la réalité à leur petit "être un rieur".

Mus chacun par des motivations différentes, parfois très éloignées, ils avaient un rêve commun qui transcendait leurs égos : atteindre ensemble la masse critique d'un avenir cohérent, permettre l'éclosion des quelques cellules nécessaires à l'émergence d'un embryon de civilisation.

Face à eux - les puissants et leur kyrielle de vassaux s'illusionant du privilège ridicule de "vivre librement dans une cage dorée" - les désabusés, les aigris, qui se forçant à mourir, voulaient ne pas mourir seuls - enfin et surtout, l'inertie du confort et des habitudes de la très grande masse d'un passé révolu. Un passé dont eux-mêmes, colons d'un genre nouveau, portaient chaque jour le poids au plus profond de leurs chairs.

Evidemment, le plus grand danger ne venait ni des puissants, ni des aigris.
Le puissant est libre de s'enfermer dans la croyance de posséder quoi que ce soit de pérenne dans un monde où l'éphémère est roi.
De la même façon la mort, dont l'aigri pour survivre se voit obligé de concevoir l'existence, ne les gênait nullement.

Non, le plus grand danger venait de ce qui, paradoxalement, conditionnait leur avenir, contribuant à leur force : une créativité démesurée. Une créativité qui semblait s'inscrire naturellement dans la furieuse et saine envie de vivre qui les habitait. Ainsi, face à l'ampleur du questionnement - à mettre en parallèle avec la multiplicité des domaines en crise et l'imminence des situations d'impasse - le principe constructeur déversait les réponses en torrent sans se soucier du faible nombre des récepteurs et de leur capacité à les mettre en oeuvre, risquant de transformer l'énergie positive de la création en flot chaotique et destructeur.

Malgré ou plutôt grâce à toute la sagesse dont nous avons héritée, il est difficilement concevable, aujourd'hui que tout cela est acquis, de nous imaginer la confusion qui pouvait régner alors, jusque dans les esprits de ceux qui furent nos parents. Il est même probable que la différence d'avec les tenants de l'ancien monde ne nous paraitrait pas évidente, si par extraordinaire, la rencontre avec l'un d'entre eux s'avérait possible.

Ainsi leurs vêtements et leurs langages se confondaient avec ceux des populations égocentrées, aujourd'hui disparues. Leur alimentation reposait à 99 % sur de la nourriture dont nous réserverions l'absorbtion aux cas de survie les plus désespérés.

Bien sur, la plupart d'entre nous intégrerait d'un coeur léger ce qui semblent de petits désagréments, face à la joie de participer à la construction du berceau de la civilisation de l'Orée. Mais il faut garder à l'esprit que les êtres d'alors, n'avaient que les bribes des ressources dont nous disposons aujourd'hui. La technique de base du lacher-prise, maitrisée à l'adolescence n'était contrôlée que par une part infime de la population adulte. En situation de crise, les émotions dominaient la plupart d'entre eux soumis par conséquence à la violence de leur feu intérieur. Tout cela, sans compter la vulnerabilité aux manipulations mentales de toutes sortes qui foisonnaient à l'époque.

La description de cette époque magnifique et terrible nous fait prendre conscience de ce que nous devons à nos lointains parents, à toutes les difficultés qu'ils ont du éprouver et à toutes les souffrances auxquelles ils ont du faire face sans savoir si nous serions encore présents aujourd'hui pour porter les valeurs qu'ils ont mis tant d'effort à extirper du chaos.

Aussi, nous espérons que dans ce passé lointain, quelques êtres étaient assez sensibles pour percevoir l'immensité de notre gratitude présente. Et ma femme et moi remercions l'auteur de cet ouvrage de nous avoir donné l'occasion de l'exprimer, lors de la rédaction de sa préface.

M. & Mme Holly Granted.

jeudi 16 juillet 2009

Le langage porte (de) notre mode de fonctionnement

Les élites ont toujours eu en tête de garder leurs positions, ce qui implique un ensemble de techniques de manipulation de masse plus ou moins assumées/contestables selon qu'elles sont un rouage permanent du système ou favorisées ponctuellement.

Ce sont des faits que l'on peut essayer de discuter, mais dont "l'art" prend racine à travers l'histoire, s'est affiné au cours des siècles et diversifié selon les civilisations.

Une des techniques de manipulation les plus pernicieuses, consiste dans l'utilisation d'un langage où la violence prédomine, où les mots et les expressions des interlocuteurs entretiennent un rapport basé sur un duel sous-jacent empli de valorisations et de jugements.

Une autre de ces techniques consiste à décharger de leurs responsabilités les utilisateurs, vous et moi, des pratiques auto-mutilantes dudit langage en les faisant porter sur des minorités - groupuscules élitistes intemporels, mouvements alternatifs, exclus sociaux, ... - chargées de répandre les maux/mots sur terre.

Bien entendu, il n'est pas question pour moi de reporter la faute sur qui que ce soit, élite ou masse travailleuse, mais de porter l'attention sur ce fait :

La façon que nous avons d'utiliser notre langage nous programme aussi efficacement que le fait un programme d'ordinateur.

Celui ou celle qui veut parler en utilisant les richesses libératrices de son patrimoine plutôt que les contraintes d'un passé dominateur devra souvent prendre soin de la façon que nous avons de communiquer/d'échanger n'instaure les racines de ce qui nous construit/détruit.

Face à ce constat, l'époque contemporaine me semble fournir deux approches différentes (ou complémentaires ?) mises à jour toutes deux dans les années 1970 :
  • La mise au point par l'école de Palo Alto de la célèbre PNL - Programmation Neuro Linguistique - qui s'attache plutôt à fournir les moyens pour satisfaire les besoins des individus qui la mettent en œuvre.
  • La formulation moderne d'une pratique très ancienne, appelée CNV - Communication Non Violente (ou aussi Communication Consciente), - qui elle met plutôt l'accent sur la découverte et la satisfaction des besoins grâce à ce qu'en révèle l'échange.
Concernant la PNL, elle fut utilisée à l'origine pour fournir à un thérapeute compétent une méthodologie pour aider le patient à se "dé/reprogrammer". La séduction de son efficacité pratique a fait le succès de la PNL auprès des professionnels de la communication professionnelle, des responsables des ressources humaines et des spécialistes du développement personnel. Pour autant, la diffusion à grande échelle de ces méthodes sans l'éthique et la compétence des thérapeutes originels - peut, au vue de constats personnels - générer des effets pervers allant même à l'encontre de l'intérêt de ses utilisateurs : changer sans connaitre la nature profonde de son désir de changement peut se révéler catastrophique.

L'utilisation de la CNV, quand à elle, est une pratique plusieurs fois millénaire basée sur l'observation du comportement de modèles humains comme Gandhi, Martin Luther King ou même Jésus Christ. Bien entendu, la CNV n'a pas pour ambition de vous transformer en une de ses personnes hautement symboliques, mais de vous permettre d'accorder votre réalité quotidienne de façon à être plus en phase avec votre nature profonde jugée ni "bonne", ni "mauvaise", mais "vraie". La CNV se résume à l'application de quelques règles très simples à retenir et même si elle peut-être très efficace dans la résolution de conflit, c'est surtout votre investissement personnel à long terme qui se révèlera positif. Ainsi, la CNV part du principe qu'il ne peut y avoir conflit véritable tant que chacun n'a pas compris ses besoins et les besoins de l'autre. Or même si quelquefois ces besoins peuvent, momentanément, être en opposition, apprendre à les formuler et les reconnaître permet de réaliser, si ce n'est un accord harmonieux, au moins un échange constructif.


Diffusion ultérieure à cette publication :
Sélection agoravox du 17 juillet 2009 à la rubrique "tribune libre".

samedi 11 juillet 2009

Le grand charcutier du chorazon

Il parait,
Enfin c'est c'qu'on dit,
Il parait.
Mais de nos jours, il faut s'méfier, de c'qui parait.
Donc, je disais,
Il parait que le bourreau des cœurs,
Le grand charcutier du chorazon,
Il va s'armer.
J'ai entendu cela l'autre jour
Un jour où il pleuvait dans mon p'tit intérieur.
Oui, parce qu'il faut que je vous dise : il pleut chez moi
De grosse et belles armes de pleurs.
Touchant, n'est-ce pas ?
Enfin, donc, ce jour là, ce jour où mon soleil était parti se divertir, p'têtre vers chez toi d'ailleurs, peut-être ou peut-être pas ...
Donc, ce jour là, j'ai entendu JeAnne d'Arc.
Mon Dieu, qu'elle était belle,
Mon Dieu, elle était belle à perdre son pucelage sur le champ, ou même sur le divan,
Comment vous dites ? - "Sur le Mont-Blanc ?"
Oui, c'était cela : même sur le Mont-Blanc !
Donc, la demoiselle, qui était belle ainsi - nue sur le Mont-Blanc - s'approcha de moi et murmura en regardant dans mon oreille :
"Il vient,
Il est là,
Il te prendra,
Toi et les tiens et tout ceux que tu lui opposeras "
J'étais là,
coi, béat, abasourdi, anéanti, déchiré, foudroyé, étonné, PUTAIN DE NOM DE DIEU !
J'étais là et je bougeais pas.
T'imagines un peu ?
J'étais là, elle devant moi, moi devant elle à une pointe de sein dressé et j'bougeais pas !
J'ai du rester comme ça à parler de tout et puis de rien, à faire comme si de rien était ...

J'ai du rester pendant des heures à dire n'importe quoi alors que, alors que, alors que ...
"ALORS QUE QUOI ?"

Tu vois, même à toi je peux pas le dire !
Et si je peux pas le dire, c'est que MON SILENCE HURLE, encore plus fort que moi.

Et même tu vois, là je crois que je vais aller me taire ailleurs : Je me tairais mieux.

samedi 4 juillet 2009

Le point sur l'ainé

Il semblerait que d'obscurs sales ourdissent un complot.

Tu as remarqué comme ourdir s'accorde avec sale ?
Non, évidement ...
Toi lecteur, tu ne remarques rien à priori ; il faut que je te mette les points sur le nez, le cul sur la chaise, la cuillère dans le café ...
En fait, il faut que je te fasse tout du sol au plafond sans que tu ne bouges le cul de ton fauteuil.

Lecteur,
Es tu réellement vivant ou seulement lecteur mécanique à débiter en bande ?
Un simple perroquet, beau parleur s'il en est, alimenté en graine par les petits et grands facteurs ?
Et oui, tu ne le savais pas, mais chaque seconde où tu me lis, tu es un peu plus à moi, c'est d'ailleurs pour ça qu'aujourd'hui je me cache ici.
Je suis las de toi lecteur, las de t'inventer, las de te tirer, sans que tu ne veuilles un peu participer, toi aussi, à l'écriture.
Je te quitte parce que je t'aime. Je t'aime donc je te quitte. C'est notre histoire à partir d'aujourd'hui.

Non, ne te rebelles pas, s'il te plait.
Tu sais ce qu'on dit : "un(e) de perdu(e), dix retrouvé(e)s" et cela est, ma foi vrai. Devant, mille se pressent pour me remplacer. Ils attendent mon départ depuis des années, certains même, depuis qu'ils sont nés.
Ils veulent leur part de pouvoir, ils veulent eux aussi accéder au verbe. De leur ignobles désirs ils me couvrent, m'insultent, me pousseraient à la tombe ...
Mais qu'ils y aillent !
Qu'ils la prennent la place, qu'ils connaissent les plaisirs de ta possession, de ta pénétration, de ta perversion ...
Oui, tu es femme, lecteur, tu es femme et ... tu ne le savais pas.

Tu remarqueras, je ne te le dis pas directement, je le dis ici en confession, dans cet antre de l'obscure lumière où personne ne vient que ceux qui n'écrivent plus, sauf bien sur, pour eux-même.

Allez, adieu lecteur, je regretterais tes larmes, tes multiples éclats de rires, tes élans de colère, tout ce qui nourrissait mon être. Mais je ne veux plus te faire l'amour à ce point, tu es trop loin, trop distant, trop ... oui, tu es trop moi.

jeudi 2 juillet 2009

L'appel du Muezzin

Il y avait du y avoir l'ascenseur
Pour aller à l'envers de l'odeur
Elle aurait du être à l'auteur
Pour qu'il vous ramone le cœur.

Enfin c'est ce que disait mon ramoneur.

Il s'y connaît mon ramoneur
C'est lui qui nous nettoie les peurs
A l'hérisson ou à l'aspirateur
Et avec ça toujours à l'heure.

Enfin c'est ce que disait ma petite sœur.

Elle s'y connaît ma petite sœur
C'est elle qui se tape les ramoneurs
Dans sa maison et même ailleurs
Et avec ça même le laveur.

Enfin, c'est ce que disait le doux rêveur

Il s'y connaît, le doux rêveur
Celui qui paie tous ses quart d'heure
De la petite sœur et d'ses consœurs
Et avec ça quelques quelques quelques

Enfin, quelque chose quoi, vous savez bien !

QUELQUE CHOSE QUOI !

Une chose que l'on vous dit au derrière.

Comme quoi les fesses aussi
Devraient s'laisser pousser des oreilles
Pas celles des murs en pierre.
De belles oreilles où j'irais fourrer mon habile
Lécher la calme lueur des cygnes
User du son que l'on dit au muet

Enfin, c'est c'que m'disait le muezzin

Oui, je sais, il est un peu déjanté le muezzin,
Mais chacun son métier,
Le sien, c'est de me faire chanter
Le mien, de vous faire délirer ...

mercredi 1 juillet 2009

Merci

Pour les plus beaux et les pires moments de ma vie.

Parce que grâce à toi, j'ai appris que le paradis et l'enfer existent partout,

Il suffit de vouloir les trouver.




  


vendredi 26 juin 2009

Solution à gueuses

Ce béant qui s'agite a soif de sens neuf
Tente de se défaire d'un sang qui sent la mort.
Quand le grand con nous perd les enfants de l'amor
Ailleurs il veut couler de ce mâle du n'oeuf.

dimanche 21 juin 2009

Le vrai


L'oeuvré n'a jamais que le choix de ses désirs et de la façon dont il vit le processus de leur réalisation.


Quand l'âme son
S'offre en poison,
L'œuvré chasseur,
Luit, touche au cœur.

La guerre des feux

Dans un monde chancelant d'avoir trop évalué à l'aune du dépossédant, le plaisir d'offrir et de recevoir sont comme autant d'étincelles d'espoir fragiles et précieuses à préserver de toute impureté.

samedi 20 juin 2009

Peau éthique

La poésie, c'est comme l'amour, ça ne se vend pas, sauf quand on a faim, sinon c'est pire que d'la prostitution : La pute, elle, ne vend que son corps ...

Ce n'est pas comme si j'avais qlq chose contre les putains, mais plutôt contre un genre de poésie dite "commerciale".

La poésie n'est pas un métier, c'est un état.

Un vrai poète ne se vend pas, il se donne et accepte de recevoir ..

Un poème ouvragé pourrait se vendre partiellement.

Un poème ouvragé, c'est à la fois du coeur et de la sueur

La lecture d'un poème pourrait se vendre...

Un poème lu, c'est du temps, un travail de lecteur.

Un poème simple, un vrai poème brut, c'est ce que l'on est vraiment.

Comment peut-on vendre ce que l'on est ?

C'est une impossibilité, un vol, une escroquerie ou tout simplement, ce n'est pas de la poésie ...


Ce qui pourrait se vendre, ce sont des histoires, des contes, des mythes, toutes ces choses inventées pour enchanter le monde.

Et encore, un monde enchanté, qui se vend ça fait du Walt Disney ...

Disons qu'à défaut de se vendre, il pourrait faire vivre.

Mais la vraie poésie, ce n'est pas une histoire, c'est l'âme du poète.


Pourquoi alors, ne pas vendre non plus un tableau, une musique, une sculpture, une danse ?

Pourquoi la poésie et pas tout ces arts là ?

Eh bien, la poésie ce sont juste les mots, ce qu'il y a de plus prêt du verbe sans les artifices de l'ego, la perversion du temps.

jeudi 18 juin 2009

BatiS sOeur

L'Etant donné, il est deux éléments primordiaux à connaître :

1. Que fut la réponse ?
2. Quelle était la question ?

Sachant cela, et seulement à ce moment, il est possible de rebâtir, par le seul énoncé d'une 3ème et dernière interrogation :

3. E(s)T ?

mercredi 17 juin 2009

Ordo DE chaos



Éternel est le débat sur l'équilibre nécessaire entre


la RÈGLE utile à la propagation interne de l'essence/savoir


et


la LIBERTÉ favorable à son extension au sein du chaos ...


dimanche 14 juin 2009

Idiotus Veritas

Ces tirades sont d'un manque de créativité à pleurer, de la masturbation cérébrale où son âme ne transparaît que par son absence chronique.

Ces textes sont affligeants par leur faiblesse d'esprit et ne provoquent rien d'autre que l'indifférence la plus désolante.

Ainsi ces écrits montrent une solitude subie, mais mise en scène dans un certain exhibitionnisme sadique de sa déchéance.

Je dis sadique, car comme le psychotique, il semble tirer un certain plaisir de la triste pitié qu'il veut provoquer et qu'il entretient en se maintenant en l'état.

La différence, c'est que le psychotique, n'intellectualise pas sciemment sa maladie : L'I.V., se fait sa propre prison et s'y sent en sécurité.

Ne pas lui reprocher son comportement : chacun fait ce qu'il peut de sa vie.

Ne pas lui demander le respect, le respect est du, comme il est du à tout être à commencer par soi.

Ses mots ne t'emmerdent pas, pire, ils ne te touchent pas, au point qu'il se sent obliger d'être irrespectueux et insultant pour montrer son existence, c'est dire au point où il en est rendu ...

Soyez sincère avec lui, comme je le suis à cet instant, cela lui fera peut-être gagner en une salutaire humilité.

L'enseignant qui devint un saigneur

Et voilà donc les hommes :

Dites leur venez jouer :
Ils ne viennent pas ;
Vous laissent la place libre,
S'excusant de leur forfaiture.

Ouvrez leur les yeux,
Inventez un enjeu
De préférence féminin
Et ils sotent comme des moutons ...

Et voilà donc la femme :

Dites lui, que veux tu ?
Elle te dira, "vois là"
Avise toi de l'exaucer
Qu'elle se ravisera ...

Ne lui donne rien
Suscite la toi aussi
Du désir lent et savoureux
D'un feu qui se consomme

Enseigne tes adversaires
Le pire qu'il puisse t'arriver : progresser ...

vendredi 12 juin 2009

Il n'y a pas d'autres jeux que Je

AH, AH, AH, AHAHAHAHA !

Mais, qu'est ce que ce je est drôle !

(ndla - Je, ma muse ...)

jeudi 11 juin 2009

L'amour ou l'enfer : une question de choix


Apprends à aimer.


L'autre est nourriture,
L'amour ta langue pour y goûter.


Aimes et tu échapperas à l'enfer du jugement.

mardi 2 juin 2009

mercredi 27 mai 2009

Alchimie Science et Mysticisme


L'Alchimie, Science et mysticisme 1/3 par Arcadyabr />
La suite : ici et

"La vie doit être un mystère à vivre et non un problème à résoudre" - Mahatma Gandhi

samedi 23 mai 2009

Tout s'enchaine

Il existe deux sortes de maîtres :

Ceux qui forgent des chaînes

Et puis, ceux qui les brisent.

Souvent ce sont les mêmes ...

lundi 11 mai 2009

Une chance sur d'elle

Maux mis en face
IL en deux grey
Pile, je passe
Noir, G m'enlève.

Éther né L



Contexte musiXienne

dimanche 10 mai 2009

Dix heures sonnent au clocher

10 heures sonnent au clocher.

Le glas de ma nuit sonne et frappe, d'une sourde lueur, mon esprit clairsemé.

Tu n'as encore rien dit ?

Les mots enchevêtres n'ont pas voulu franchir l'aune de ta pensée ?

Pourtant, tout est là. Tout, et à la fois plus rien.

Je vide ce corps de ce qui l'alourdit, j'écoute la nuit marquer son pas léger.

Qui es-tu ce soir ?

Une âme qui s'enfuit ? - ou t'endors-tu déjà ?

Je t'interroge encore.

Non, je n'interroge pas, j'écoute.

Je t'écoute silence.

Parle moi, silence, dis moi les mots sans bruit.

Dis moi ceux qui ont fuit.

Dis moi, étaient-ils blancs, noirs ou même gris ?

Étaient-ils si différents de moi ?

Dis moi silence, parle moi, parle moi de ces matins fleuris, de ces champs maculés de rosée.

Tu sais, lorsque j'étais assis auprès de toi et que tu me disais :

Combien j'étais joli.

jeudi 7 mai 2009

La Conne Essence

Elle vient sans demander
Dévoiler les mystères
Forcer de son air crane
En déchirant les peurs

L. C.

Fun en Bulles

Ils se formaient des groupes
De tous ceux qui voulaient
Tentant de se lier
Fuir ou s'éprouver ?


L éperdu ment

Dégout et des coups leurres

Tu hais ce dont tu te nourris ?
Rejettes l'haut du corps beau ?
Des goûters de la vie :
Les sexes crémants, ça lasse ...


L aide/s

Accouchement sous X


Elle se croyait seule
Ils n'étaient que perdus
Les yeux fixés sur L
L'heureux père inconnu.

X





source image : neoconscience

Soyons sérieux, jouons !

Grand maître des effets,
Fossoyeur d'illusions
Il fascine son âme
Enrichit ses leçons.

Ego,

... te absolvo

Nadia vs aidaN


Le long des blessures sanglantes
Coule les flots des profondeurs
Tenter de se rendre alléchantes
Repaître l’âme d'un prédateur.

Innocente Victime











Source image : exposition Boubé

jeudi 30 avril 2009

Feel emptiness filling itself / Sentir le vide s'emplir

Feel emptiness filling myself
Feel emptiness filling yourselves.
Feel emptiness filling himself
Feel emptiness filling herself
Feel emptiness filling itself
Feel emptiness filling ourselves.
Feel emptiness filling yourselves.
Feel emptiness filling themselves.

Sentir le vide, c'est se remplir
Let the emptiness feelings ...


  


source musicale Alexander Blu - Mai

dimanche 19 avril 2009

L'oracle du je dit


Ce qui sépare réunit, comme la mer réunit les continents qu'elle sépare.

On n'est jamais aussi près de se retrouver que dans l'éloignement.


jeudi 16 avril 2009

Posture du héros sauveur

Il y a dans l’attente d'un héros sauveur, comme un fantasme inassouvi, un espoir de délivrance qui calmerait en attendant d’accepter la vraie réalité : nous n’avons aucun pouvoir sur les autres, notre seule capacité d’agir est en notre propre transformation.

Le vrai problème avec une posture de héros sauveur, c’est de prétendre libérer le sauvé en le privant de sa capacité à se sauver lui-même.
Dans la réalité, celui qui propose sous cette posture, ne veut pas sauver, mais plutôt contraindre à l'amour.

dimanche 12 avril 2009

Olivier Messiaen : feuillet inédits, pour Ondes Martenot et Piano



La page de l'interprête sur son instrument : Claude Samuel Levine

samedi 11 avril 2009

ILS

Tu les mettras face au miroir
Et ils se cracheront à la gueule
en te tenant pour responsable
des tortures qu'ils s'infligent.

mercredi 11 mars 2009

Je : des formules

Je te rêve L 2 : Etre Bis.
JKL : Je, Kar in L.
AB C3 : A&B sait 3, l'être Free
ID1 to 3 : I'M 3.

(Bis) SE C T A : L'etre se répète
SE, le Serpent onde Energie, c'était l'alpha.
B, I SS - E C T A
En B, I devient double S - E, c'était l'alpha.

RAZ put in : L°
Faire le vide pour être juste.

L°, L¹, L² ... L³

samedi 7 mars 2009

Devenir un AS (*)

Le gros malentendu de l'économie est de faire croire aux individus qu’ils ont besoin d’argent : LES ÊTRES N'ONT PAS BESOIN D'ARGENT !

Les êtres ont besoin de se nourrir, de se loger, de se soigner, d’être protégés ET DE S'ENRICHIR PAR L’ÉCHANGE.

Croire que l'on résout des problèmes en donnant plus de moyens financiers est une erreur majeure. il faut former les individus à reconquérir l’autonomie de base que la société de consommation leur a soustraite et de cette façon rassurer la population sur sa capacité à contrôler son avenir.

Il faut non seulement réapprendre aux individus à être plus autonomes, mais réapprendre cela à tous les échelons de la collectivité.

Il faut le faire dans les domaines essentiels : nourriture, logement, santé, sécurité ET surtout ET conjointement inciter à dépasser l'autonomie nouvellement acquise en développant et en mettant à disposition de chacun des outils d'échanges humains.

Et bien sur apprendre tout cela dans une éthique écoconceptuelle.

Tout ceci est le rôle de l’éducation d’un système qui n’a en fait qu’une réelle mission: évoluer en éduquant ses composants.

(*) AS : être Autonome et Solidaire.


mercredi 4 mars 2009

Pensée du jour


Bien plus que la mort, la plus grande peur, c'est de se reconnaître en l'autre, quel qu'il soit ...

Je me présente, Catherine, 42 ans, from USA

Transmission d'un témoignage vécu par "Catherine" - copier-coller du mail recu par l'un des membre de notre forum - Sujet du message: [Crise] Catherine sur les USA en chute libre :

Bonjour, Tout d'abord, je me présente : Catherine, 42 ans, Ecou...t (49)

Cela fait longtemps que je lis vos forums. Je ne me suis jamais inscrite parce que ... ben ... intéressée mais sans compétences particulières pour prétendre apporter une quelconque contribution !

Aujourd'hui, je voudrais juste témoigner... pas un avis, pas une contribution "d'experte", juste un vécu, une réalité !


En 1989, jeune mariés, mon mari et moi décidons de "tenter notre chance" aux USA.

D'abord comme beaucoup, nous faisons des petits boulots (Restaurants, commerces, enseignement...), installés dans le middle west, d'abord dans l'Iowa puis l'Indiana pour petit à petit "construire notre rève américain" et nous intaller dans l'Ohio. Nous trouvons alors un boulot "sérieux" en 1994 dans une des "real-estate" les plus importants du coin (Sibcy-Cline pour ne pas la citer), lui à terme, en tant que "Account Executive" - Insurance Services - (comprenez en gros "agent d'assurance" sur les maisons vendues ) et moi en tant que "Realtor"(comprenez en gros "agent immobilier").

TRES bien installés, "rève américain" "acquis", argent facile et sans compter ... nous obtenons la nationalité américaine en 1998.

2 enfants naissent alors (aujourd'hui âgés de 9 et 6 ans), de nationalité américaine et HEUREUSEMENT aussi française (mais uniquement parce que mon mari a insisté, à l'époque, pour ne fassions le nécessaire pour celà .Trés honnétement, si cela n'avait tenu qu'à moi, ils n'auraient été "que" américains parce que je ne pensais VRAIMENT pas rentrer en France, un jour). Mes enfants ne parlent d'ailleurs pas le français et ne connaissent pas la culture française .... uniquement limités au virtuel et superficiel US Tout ça pour dire que contraints et forcés par la crise (et là bas le mot "crise" paraît faible), nous sommes rentrés en France il y a 2 mois ... et Y RESTERONS !

Pourquoi ?

Je suis sidérée comment en Europe l'information, bien que plus exacte et plus complète qu'aux USA (qui cherche désespérément à cacher la vérité à la population) reste néanmoins trés en dessous de la vérité.


Actuellement, la vérité, est que les USA sont dans un état de délabrement le plus total. A l'exception de la classe la plus aisée (et de plus en plus aisée), soit peut être 10 ou 15 % de la population, le reste est en débacle sociale et économique.

Des millions de personnes sont ou vont être sans ressources ni abri.

Certaines villes sont désertées à 75 % et pas des moindres. A Cleveland, par exemple, il doit rester 1/3 de la population, la ville paraît être une ville fantôme sans plus aucune activité "officielle". Phoenix en Arizona est pratiquement à vendre en quasi "totalité" comme bon nombre d'autres localités en Californie, au Nevada.... Chaque jour des "convois" de voitures particulière rejoignent les campagnes sur des routes et des autoroutes qui ne sont plus entretenues depuis plusieurs années ... suite : freaks-factory

jeudi 26 février 2009

Nous sommes responsables de nos émotions

L’émotion signifie le mouvement. L’émotion est un mouvement d’énergie qui va vers un but spécifique. Ce mouvement peut être stimulant et constructif ou au contraire menaçant et destructeur. Dans tous les cas c’est une énergie, et même une énergie positive qui nous pousse à nous comprendre.

Nous ne choisissons pas ce que nous éprouvons mais nous pouvons apprendre à mieux vivre avec nos émotions. Il est important de connaître le message qu’elles veulent nous délivrer, de quoi sont-elles le porte parole ? Quelle que soit sa nature, une émotion vise toujours un bénéfice. Une personne peut utiliser la colère pour être écoutée, une autre va utiliser la peur pour se protéger.

L’émotion est le porte-parole d’un besoin satisfait ou non. Elle nous renseigne sur nous-même en nous invitant à identifier nos besoins. Elle fonctionne comme un signal d’alarme clignotant sur un tableau de bord qui nous indique qu’une fonction est ou n’est pas bien remplie, et bien là, l’émotion nous informe qu’un besoin est ou n’est pas satisfait.

Une colère par exemple, peut souvent être un effet du manque d’estime de soi ou d’affirmation de soi.

Si nous étions intérieurement plus conscients de ce que nous vivons vraiment, nous trouverions avec plus d’aisance l’occasion de nous exprimer pleinement ! Seulement nous n’avons pas appris à nous écouter, et nous n’avons pas appris à décrire précisément ce que nous ressentons ni quels sont nos besoins. Nous utilisons un langage qui nous déresponsabilise de ce que nous vivons, nous ne prenons aucunement la responsabilité de ce que nous ressentons.

Et oui, nous trouvons un bouc émissaire, nous nous déchargeons de notre mal-être sur l’autre qui sert de paratonnerre à nos frustrations.

Ex : je suis en colère parce que tu as fait ceci / je suis triste parce que tu m’as dit cela / je ne vais pas bien à cause de telle chose !...

Alors qu’il est inutile de blâmer les autres pour vos émotions, vos ressentis, vos humeurs ; personne ne peut vous mettre en colère car vous êtes celui qui crée chaque gramme de votre indignation. C’est votre perception, vos pensées qui engendrent votre réaction émotionnelle. Combien de fois nous sentons nous impuissants et révoltés de l’impuissance que nous éprouvons par rapport à une colère !

Parfois nos pensées et nos réactions du moment prennent la coloration de réactions passées, même s’il nous semble que notre réaction présente est uniquement provoquée par les circonstances actuelles. En effet, l’esprit émotionnel réagit au présent « comme s’il était le passé ». L’ennui est que nous risquons de ne pas nous apercevoir que ce qui a été vrai à une époque ne l’est plus aujourd’hui.

Ex : celui qui parce qu’il a pris des raclées dans son enfance, a appris à réagir par une peur extrême aux regards furieux, conservera dans une certaine mesure cette réaction à l’âge adulte, alors que ces regards ne comportent pas la même menace.

source : Ithaque

samedi 14 février 2009

Esprit des temps

Légende oubliée

A la porte oubliée,
Du paradis perdu,
Trolls et feux follets,
Farfadets bien dodus,
Déclament la légende,
Tissent les rêves nus.






Sur la table gourmande,
Des hêtres de Vénus,
De fastueux festins,
Ficellent nos destins.

samedi 7 février 2009

Sujet au mal d'amour ?

L'amour n'est pas fait pour les personnes fragiles qui s'endorment une fois réunies.

Certes la perte de l'être aimé peut causer un grand choc à l'organisme mais cet horrible sentiment de déchirement révèle toute une série de sensations auxquelles doit s'ouvrir chacun de nous et plus particulièrement celui ou celle qui est sur le chemin de l'amour.

Celui qui marche sur le chemin de l'amour doit traverser tous les sentiments du cœur, les ombres du chagrin du désespoir sont aussi des composantes nécessaires.

Sur la voie de l'amour le cœur sera tôt ou tard brisé et mis à nu pour que les énergies qui y demeurent puissent se déployer et évoluer dans une dimension nouvelle.

La douleur immense du cœur devient alors la porte suivante que nous devons franchir pour poursuivre notre "voyage".

Bien sur les premiers amours sont toujours particuliers et sur le moment vécu comme s'ils ne pouvaient jamais être remplacés.

Vous gémissez "il m'a quitté", "elle m'a quitté". cessez de vous plaindre ,l'amour peut prendre des millions de formes différentes!

Vos cœurs traversent une période de chagrin et ces propos sont de peu de réconfort mais pour celle qui est sur le chemin de l'amour toute perte est une invitation à considérer une nouvelle forme d'amour et lui disant qu'il est temps d’apparaître.

Quand vous êtes dans cette rude épreuve vous devez expérimenter la douleur et ressentir cette perte incommensurable l'horrible certitude que ce que vous souhaitez le plus dans la vie vient juste de vous être enlevé à jamais.Cette phase est comparable au moment ou il faut laisser le levain reposé dans l'obscurité sans intervenir pour que la pâte lève d'elle même et ne croyez pas qu'il y ait quoi que ce soit de honteux à subir un tel supplice ce serait vous rendre un mauvais service.

Le pain qui n'a pas levé reste plat et sans saveur!
Sachez que celui qui n'a jamais eu le cœur brisé n'est sans doute pas encore entré sur le chemin de l'amour !

Courage.

mardi 3 février 2009

A ceux qui aiment

Une créature était là, à ma droite, plus petite que moi, pourtant plus grande qu'une constellation, sa forme était celle d'une hydre, mélange d'un poulpe, une pieuvre, un calamar, un genre de vilain petit frère,un petit garnement. Je comprenais qu'il s'agissait de toutes les formes de vies noires, détournées et contaminées par ce mélange formé. Que cette partie était l'univers aussi, qu'il ne s'agissait pas de la juger, mais de la transmuter. Que la transmutation ne pouvait venir que de l'énergie elle même, que toutes les parties que nous faisions avaient choisies d'évoluer et de la faire évoluer elle aussi, contre sa volonté, petite partie cancéreuse de l'univers malgré elle. Que la terre était un joyau précieux qui pouvait faire évoluer les choses, et qu'il été avait décidé par grand nombre d'entre nous d'y descendre afin de créer cette fameuse énergie qui transcenderait tout cela, qui permettrait d'évoluer à ce petit frère un peu récalcitrant.

Cliquer pour le Texte complet de Myriam (Alès)

mercredi 7 janvier 2009

un 2 3, janvier


0. Bien prendre date,
1. Choisir un thème,
2. Placer son Jeu,
3. Offrir le présent :
Une lumière dans les cieux.
4. Faire le mâle heureux
5. Sans se détacher d'ailes,
6. Sans voler des deux mains
7. D'îles aux travers d'elles.
8. Dire, tu as le temps,
Naitre, vivre sans sel
Elever les corps sages
Rêver de vie O
Habiter son être ange
Forger l'Ane aux deux or,
Maitre de l'en dedans.

10.01

(ndla : Passé au présent intérieur)