Un tout petit moment pour te dire mes hommages
Je n'ai eu de tes yeux qu'un souvenir sans fruit
Pour souffler sur ta vie, une oraison sans bruit
Une prière au temps, un temple sans image.
mercredi 30 juin 2010
lundi 28 juin 2010
Ces hères est-ce ?
Quand je t'ai rencontré, tu étais encore un jeune CRS moulé dans son uniforme serré. D'une beauté à faire peur avec ton casque et puis ton bouclier. Tu m'as chargé très fort, dès notre première rencontre.
Et c'est là, dans ce choc salutaire que j'ai vraiment senti ta détresse ...
Ce masque sans visage, cette policitude-grise bleutée, cet oubli de soi dans la charge, c'était ta manière à toi de crier ta terreur.
Ces marques sur mon corps, cet acharnement sans faille à terrasser, ces grands coups de talon dans la taille, tout cela, c'étaient de grandes phrases pour m'encourager.
Couché sur le gravier, que tu m'avais fait embrasser pour être sûr que je ne puisse perdre aucun détail sur la façon de prendre ton pied, j'ai pris pitié. Oui, je le reconnais, j'ai pris pitié de ta douleur à t'exécuter dans cette tâche terrible et assommante qui est celle de dresser l'humain fragile et détestable que j'étais.
J'ai remué, je me suis débattu pour t'aider. Je t'ai même un peu craché dessus. Ce n'était qu'un peu d'eau dans tes yeux, mais cela t'a permis de continuer à frapper sans me voir, à l'aveugle. Grâce à cela, tu ne t'es même pas rendu compte que plus que dans mon sang, tu essayais de me noyer dans le désespoir de n'être que führer ...
Comme lui, tu voulais me sauver, arracher ma lumière à l'immonde. Détacher par lambeaux ce corps qui me retenait d'un monde où tu pensais me voir prisonnier. "Va t'en" me hurlais tu, "rentres dans ton pays, ici le paradis a un goût d'enfer". Oui, tu voulais me sauver et je ne comprenais pas. J'étais idiot, toi tu savais.
Tu étais l'instrument dans les mains du maitre invisible, du forgeron des âmes. Tes cris n'étaient pas les tiens, tu étais son esclave asservi, le jouet qu'il manipulait du haut de sa géniale folie. Il me forgeait et dans le même temps offrait ma souffrance à ton éducation.
Aujourd'hui, j'ai compris, je te regarde sans haine, sans rancune et même sans pitié. Je te regarde tel que j'étais il y a longtemps, quand je n'étais pas encore né.
Crédit photo : Daria Palotti - Muse : Moni Grego
Et c'est là, dans ce choc salutaire que j'ai vraiment senti ta détresse ...
Ce masque sans visage, cette policitude-grise bleutée, cet oubli de soi dans la charge, c'était ta manière à toi de crier ta terreur.
Ces marques sur mon corps, cet acharnement sans faille à terrasser, ces grands coups de talon dans la taille, tout cela, c'étaient de grandes phrases pour m'encourager.
Couché sur le gravier, que tu m'avais fait embrasser pour être sûr que je ne puisse perdre aucun détail sur la façon de prendre ton pied, j'ai pris pitié. Oui, je le reconnais, j'ai pris pitié de ta douleur à t'exécuter dans cette tâche terrible et assommante qui est celle de dresser l'humain fragile et détestable que j'étais.
J'ai remué, je me suis débattu pour t'aider. Je t'ai même un peu craché dessus. Ce n'était qu'un peu d'eau dans tes yeux, mais cela t'a permis de continuer à frapper sans me voir, à l'aveugle. Grâce à cela, tu ne t'es même pas rendu compte que plus que dans mon sang, tu essayais de me noyer dans le désespoir de n'être que führer ...
Comme lui, tu voulais me sauver, arracher ma lumière à l'immonde. Détacher par lambeaux ce corps qui me retenait d'un monde où tu pensais me voir prisonnier. "Va t'en" me hurlais tu, "rentres dans ton pays, ici le paradis a un goût d'enfer". Oui, tu voulais me sauver et je ne comprenais pas. J'étais idiot, toi tu savais.
Tu étais l'instrument dans les mains du maitre invisible, du forgeron des âmes. Tes cris n'étaient pas les tiens, tu étais son esclave asservi, le jouet qu'il manipulait du haut de sa géniale folie. Il me forgeait et dans le même temps offrait ma souffrance à ton éducation.
Aujourd'hui, j'ai compris, je te regarde sans haine, sans rancune et même sans pitié. Je te regarde tel que j'étais il y a longtemps, quand je n'étais pas encore né.
Crédit photo : Daria Palotti - Muse : Moni Grego
dimanche 27 juin 2010
Au petit ange blond, ce bel et tendre ami
L'aube amène son teint et de son air si sage
Caresse ton visage au souvenir d'enfant
Un mouvement qui sourit et comme il se défend
D'un coup d'aile tu l'emmènes au fil de ton passage
Caresse ton visage au souvenir d'enfant
Un mouvement qui sourit et comme il se défend
D'un coup d'aile tu l'emmènes au fil de ton passage
vendredi 25 juin 2010
Re:quest for protect
Le besoin de protection de son intégrité physique est un besoin partagé par tous les êtres et je l'entends parfaitement.
Est-ce une raison pour sous-traiter sa défense à n'importe qui et à n'importe quel prix ?
Je veux dire, est-ce que la protection de sa propre vie vaut vraiment d'abandonner les principes sur lesquels nous la fondons ?
Je ne dis pas que tu le fais, mais que de nos jours et dans de nombreux pays aux monde, en Israël, en France, aux Etats Unis, etc, cette façon que nous avons de nous décharger complètement de ce qui relève de notre responsabilité individuelle pour la remettre entre les mains de "puissants" est mutilant et que cette mutilation progressive nous conduit à la dévalorisation puis à l'abandon de notre identité profonde.
Tu me demandes une solution. Bien.
Imaginons que tu ne te considères plus comme issu d'une communauté, d'un pays, d'une religion, d'une culture, que toutes ces considérations purement idéologiques disparaissent. Que voyons nous ?
Un territoire où des factions armées agissent parce qu'elles ne se reconnaissent pas l'une l'autre en tant qu'êtres dignes de vie et qui, au delà de leur propre manque de respect, étendent leur conflit aux civils qui ne partagent pas ce genre de considérations.
Tu vas me dire "c'est de la faute de X ou Y ..."
Est-ce que parce que ton adversaire s'en prend à des innocents, les violent, les torturent, les tuent, que tu dois toi-même accepter que tes défenseurs adoptent le même comportement ?
Si ton gouvernement se livre à de telles exactions et que tu continues à le considérer comme ton gouvernement et ce même au prétexte de ta sécurité et de celle de ta famille
Si tu l'acceptes, alors tu deviens son semblable ...
Tu as parfaitement le droit de faire ce choix.
Mais saches que la mort est au rendez-vous que tu le soutiennes ou non. C'est juste que dans un cas précis, tu auras procédé à ta propre élimination.
mardi 22 juin 2010
Sexilarité de l'immonde - Sade is[n't] me
S'extraire de s'axer
À ces exquis abcès
De nourrir sans succès
Ex-hilares sans accès.
Source image : oomikami
mardi 15 juin 2010
Repérages
L'homme devient libre au moment où il prend conscience de sa prison.
Les repères que chacun choisit constituent à la fois le cadre contraignant du chemin et les appuis indispensables pour s'y aventurer.
Sans point d'ancrage, l'être s'absente pour laisser place à l'informe, à la folie ou au chaos. Un oui sans frontière, un oui sans non, un moi sans sons toi ...
photo : Ana Bikic, encyclopédie larousse
dimanche 13 juin 2010
No limit : il ou L ?
il
Quand plus personne n'arrive à suivre, il reste encore à te surpasser.
L
N'être plus en compétition qu'avec
soi-même, c'est peut-être la seule compétition vraiment honorable ...
soi-même, c'est peut-être la seule compétition vraiment honorable ...
Snake
Leurs façons de se mouvoir nous troublent. À la fois changeants et pénétrants les mouvements du serpent défient le raisonnement simple et rigoureux et génèrent ce que certains attribuent à la peur de l'inconnu.
Mais, est-ce seulement la peur de l'inconnu ?
Avons-nous seulement peur de l'inconnu ou plutôt de ce que nous y mettons ? De ce que le mouvement du serpent nous inspire en façons d'être dérangeantes ?
Et bien évidement, l'évidence du malaise peut paraitre tellement gênante que le nom de serpent ne suffit plus, que l'on y trouve une autre cause : Satan !
Satan serait l'origine du mal, de tout ce qui dérange.
Mais peut-être que Satan n'existe pas. Peut-être que Satan est juste un symbole de l'inconnu qui fait peur. Peut-être qu'il n'existe que des façons d'être dérangeantes que nous nommons Satan.
Ainsi, il me semble juste que le serpent symbolise ce dont nous avons le plus peur, parce que le serpent perturbe notre façon de pensée classique et qu'il est bon que cette perturbation se fasse par le serpent aux mouvements si dérangeants.
Mais, est-ce seulement la peur de l'inconnu ?
Avons-nous seulement peur de l'inconnu ou plutôt de ce que nous y mettons ? De ce que le mouvement du serpent nous inspire en façons d'être dérangeantes ?
Et bien évidement, l'évidence du malaise peut paraitre tellement gênante que le nom de serpent ne suffit plus, que l'on y trouve une autre cause : Satan !
Satan serait l'origine du mal, de tout ce qui dérange.
Mais peut-être que Satan n'existe pas. Peut-être que Satan est juste un symbole de l'inconnu qui fait peur. Peut-être qu'il n'existe que des façons d'être dérangeantes que nous nommons Satan.
Ainsi, il me semble juste que le serpent symbolise ce dont nous avons le plus peur, parce que le serpent perturbe notre façon de pensée classique et qu'il est bon que cette perturbation se fasse par le serpent aux mouvements si dérangeants.
samedi 12 juin 2010
jeudi 10 juin 2010
Le jeu de l'ange, enjeu de l'en je
Ce jeu est le fruit d'un travail sur la mise au point d'un virus d'amour particulièrement contagieux ...
Il consiste à trouver son ange, à le lui dire puis à le révéler à sa qualité d'ange "enjeu" en lui expliquant les règles de ce jeu.
Chacun peut donner nommer 3 sorte d'anges
- l'ange rouge, ange de l'amour, ouvre les portes d'un autre
- l'ange noir, ange de la mort, ouvre les portes d'une peur en soi
- l'ange blanc, ange de lumière, ouvre les portes d'une connaissance
Ces 3 anges sont en réalité des qualités d'anges qui peuvent être attribués à des anges différents mais pour une seule porte à la fois
Exemple :
- tu es mon ange d'amour, grâce à toi j'ai rencontré / découvert M...
- tu es mon ange de la mort, tu m'as permis d'affronter ma peur de ...
Chaque ange, lui, peut être choisi plusieurs fois dans différentes catégorie, par différentes personnes.
Les trois qualités d'ange sont liées au présent, elles sont donc provisoires et évolutives. L'ange rouge
Quand deux personnes s'attribuent mutuellement un qualité d'ange, elles reconnaissent s'offrir mutuellement une présence particulière, un échange vraie de l'une à l'autre.
Dans le cas exceptionnelle où deux personnes s'attribuent mutuellement les trois qualités d'ange, elles ne forment plus qu'une, elles sont complètement présentes par la présence de l'autre.
à suivre (to be continued) ...
Il consiste à trouver son ange, à le lui dire puis à le révéler à sa qualité d'ange "enjeu" en lui expliquant les règles de ce jeu.
Chacun peut donner nommer 3 sorte d'anges
- l'ange rouge, ange de l'amour, ouvre les portes d'un autre
- l'ange noir, ange de la mort, ouvre les portes d'une peur en soi
- l'ange blanc, ange de lumière, ouvre les portes d'une connaissance
Ces 3 anges sont en réalité des qualités d'anges qui peuvent être attribués à des anges différents mais pour une seule porte à la fois
Exemple :
- tu es mon ange d'amour, grâce à toi j'ai rencontré / découvert M...
- tu es mon ange de la mort, tu m'as permis d'affronter ma peur de ...
Chaque ange, lui, peut être choisi plusieurs fois dans différentes catégorie, par différentes personnes.
Les trois qualités d'ange sont liées au présent, elles sont donc provisoires et évolutives. L'ange rouge
Quand deux personnes s'attribuent mutuellement un qualité d'ange, elles reconnaissent s'offrir mutuellement une présence particulière, un échange vraie de l'une à l'autre.
Dans le cas exceptionnelle où deux personnes s'attribuent mutuellement les trois qualités d'ange, elles ne forment plus qu'une, elles sont complètement présentes par la présence de l'autre.
mercredi 9 juin 2010
Être avec science
LE PASSÉ N'EST PAS LE PRÉSENT.
Nous croyons à ce que nous offre la mémoire et cette croyance engendre des émotions "souvenirs"
Si nous sommes conscient que le passé n'est pas le présent, même sans nous souvenir de l'origine du lien ayant engendré l'émotion, il est possible de cesser d'être ému ou plutôt que de cesser de l'être, d'être ému au présent, càd vraiment ému.
LE PRESENT DOIT SE VIVRE EN CONSCIENCE
Vivre une émotion au présent, c'est la vivre en conscience.
Vivre une émotion en conscience c'est être conscient de vivre une émotion, c'est non pas se détacher de l'émotion, mais au contraire s'y rattacher de manière consciente.
Vivre en "con-science" càd "avec science", c'est justement savoir se poser / se partager / s'interroger au présent.
Ce principe est "partiellement" illustré par cette vidéo d'Eckart Tollé - "ẽtre présent dans sa relation à l'autre" qui s'applique à l'autre en tant que personne, mais bien sur aussi aux Éléments (eaux, terre air, feu) en tant qu'autres "émouvants".
Nous croyons à ce que nous offre la mémoire et cette croyance engendre des émotions "souvenirs"
Si nous sommes conscient que le passé n'est pas le présent, même sans nous souvenir de l'origine du lien ayant engendré l'émotion, il est possible de cesser d'être ému ou plutôt que de cesser de l'être, d'être ému au présent, càd vraiment ému.
LE PRESENT DOIT SE VIVRE EN CONSCIENCE
Vivre une émotion au présent, c'est la vivre en conscience.
Vivre une émotion en conscience c'est être conscient de vivre une émotion, c'est non pas se détacher de l'émotion, mais au contraire s'y rattacher de manière consciente.
Vivre en "con-science" càd "avec science", c'est justement savoir se poser / se partager / s'interroger au présent.
Ce principe est "partiellement" illustré par cette vidéo d'Eckart Tollé - "ẽtre présent dans sa relation à l'autre" qui s'applique à l'autre en tant que personne, mais bien sur aussi aux Éléments (eaux, terre air, feu) en tant qu'autres "émouvants".
dimanche 6 juin 2010
Des singuliers volent en pluriel
Ange étrangère de mon démon
L'heure nie l'enfer et l'aime en songe
Anges étranges hères de mondes & monts
Leurs nids l'enfer et les mensonges
Je joue, qui donne ?
Soit, développez...
Au (re)commencement était l'O et le S était eau
"S.O IS", et l'éveilleur fut !
Rendez-vous !
O.U.I : O Union I (ensemble des possibles)
n.O : qui s'intègre dans l'O (intersection)
1ère rencontre : un temps, le temps - 1er rythme - liant originel,
temps : conjuguer c'est ... être
etc...
L'unico e la sua proprietà - (L'être est le seul avoir)
S.I
MàL, M@IL, eM@IL
M L, M L, M L, M L, M L, M L, M L, M L, M L, M L, M L, M L,
Non est le néant. Oui est une ouverture ...
"Non est le néant. Oui est une ouverture ..."
Ceci est un contre, un non
"Le néant est par définition ... inexistant."
Ceci en est un autre.
Les deux propositions forment un oui, une ouverture ;-)
Non ne signifie rien, oui, c'est s'impliquer, se poser des questions, s'ouvrir, aller vers l'avant.
Non ce n'est rien, alors pourquoi le dire ?
Rien, c'est rien, le néant, la mort, l'inexistence, l'absence de réalité.
Non, non ce n'est pas rien, non, c'est une porte fermée et une porte fermée, c'est tous sauf rien - essayer de l'oublier, vous verrez bien - ;-)
Non, c'est ce petit espace entre toi et moi, ce laps de temps entre maintenant et tout à l'heure ;-)
J'appuie sur do (oui), je n'appuie plus (non), J'appuie sur do (oui), je n'appuie plus (non)
Tu appuies sur ré (oui), tu n'appuie plus (non), Tu appuies sur ré (oui), Tu appuies sur ré (oui),
moi : oui, non, oui, non
toi : oui, non, oui, oui
moi: do, silence, do, silence
toi : ré, silence, ré, ré
Oui, c'est l'ouverture - Imaginons, une musique ouverte et sans non : doOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO réÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
Non, c'est stopper tout pour peut-être oublier et surtout ne pas discuter, se taire, s'enfermer ...
Une porte fermée est une souffrance ... Il faut l'accepter et dire oui.
En fait, non, c'est un oui qui tairait son nom ...
Mon Non est personne
Mon oui est milun, mes nuits mille noms
Je joue, qui donne ?
Comment joue t'on ?
The rules are unknown and must be found
Au (re)commencement était l'O et le S était eau
"S.O IS", et l'éveilleur fut !
Rendez-vous !
O.U.I : O Union I (ensemble des possibles)
n.O : qui s'intègre dans l'O (intersection)
1ère rencontre : un temps, le temps - 1er rythme - liant originel,
temps : conjuguer c'est ... être
etc...
L'unico e la sua proprietà - (L'être est le seul avoir)
S.I
MàL, M@IL, eM@IL
M L, M L, M L, M L, M L, M L, M L, M L, M L, M L, M L, M L,
Non est le néant. Oui est une ouverture ...
"Non est le néant. Oui est une ouverture ..."
Ceci est un contre, un non
"Le néant est par définition ... inexistant."
Ceci en est un autre.
Les deux propositions forment un oui, une ouverture ;-)
Non ne signifie rien, oui, c'est s'impliquer, se poser des questions, s'ouvrir, aller vers l'avant.
Non ce n'est rien, alors pourquoi le dire ?
Rien, c'est rien, le néant, la mort, l'inexistence, l'absence de réalité.
Non, non ce n'est pas rien, non, c'est une porte fermée et une porte fermée, c'est tous sauf rien - essayer de l'oublier, vous verrez bien - ;-)
Non, c'est ce petit espace entre toi et moi, ce laps de temps entre maintenant et tout à l'heure ;-)
J'appuie sur do (oui), je n'appuie plus (non), J'appuie sur do (oui), je n'appuie plus (non)
Tu appuies sur ré (oui), tu n'appuie plus (non), Tu appuies sur ré (oui), Tu appuies sur ré (oui),
moi : oui, non, oui, non
toi : oui, non, oui, oui
moi: do, silence, do, silence
toi : ré, silence, ré, ré
Oui, c'est l'ouverture - Imaginons, une musique ouverte et sans non : doOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO réÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
Non, c'est stopper tout pour peut-être oublier et surtout ne pas discuter, se taire, s'enfermer ...
Une porte fermée est une souffrance ... Il faut l'accepter et dire oui.
En fait, non, c'est un oui qui tairait son nom ...
Mon Non est personne
Mon oui est milun, mes nuits mille noms
Je joue, qui donne ?
Comment joue t'on ?
The rules are unknown and must be found
samedi 5 juin 2010
mardi 1 juin 2010
BP Submarine
In the golf where we's borned
Came those men who dug the sea
And they took all of our lives
Out the land of submarines
So we dug into the earth
'Till we found a sky for dream
And we died far from their slaves
In our Black POINT submarine
We all die in a Black POINT submarine,
Black P submarine, Black P submarine(X2)
And our friends got all closed lips
Many more of them left this floor
And their bands came to beach
We all die in a Black POINT submarine,
Black P submarine, Black P submarine(X2)
As we die a dead of bet
Everyone of you has all you get
Earth of blood and crack for dream
In our Black POINT submarine.
We all die in a Black POINT submarine,
Black P submarine, Black P submarine (X4)
Came those men who dug the sea
And they took all of our lives
Out the land of submarines
So we dug into the earth
'Till we found a sky for dream
And we died far from their slaves
In our Black POINT submarine
We all die in a Black POINT submarine,
Black P submarine, Black P submarine(X2)
And our friends got all closed lips
Many more of them left this floor
And their bands came to beach
We all die in a Black POINT submarine,
Black P submarine, Black P submarine(X2)
As we die a dead of bet
Everyone of you has all you get
Earth of blood and crack for dream
In our Black POINT submarine.
We all die in a Black POINT submarine,
Black P submarine, Black P submarine (X4)
Vasil Qesari : EROS & THANATOS (Eρως & Θάνατος)
EROS
(Eρως)
Sigmund Freud nomme "éros" la pulsion de vie qui, selon lui, habite chaque être humain. Il l'oppose à la pulsion de mort, ou pulsion de destruction ou "thanatos". Ces deux pulsions fondamentales ne peuvent être pensées séparément, elles œuvrent toujours ensemble, en une sorte d'amalgame, et sont indissociables.
Dans la mythologie grecque, Éros (en grec ancien Eρως / Erôs) est le dieu de l’Amour. Dans la 'Théogonie' d’Hésiode, Éros constitue, avec Chaos, Nyx, Gaïa et Érèbe une des cinq divinités primordiales1. Il est beau, immortel, 'dompte l'intelligence et la sagesse. Dans la théogonie des 'Rhapsodies', qui est la théologie orphique, Éros est à l'origine de la création. Il nait de l'œuf cosmique issu de l'union de l'Éther et du Chaos. À la fois mâle et femelle, il a de nombreuses têtes d'animaux. Il engendre Nyx (la Nuit) et le monstre Échidna. Il est nommé Phanès, mais aussi Protogonos, Èrikèpaios et Métis. Dans ‘Les Oiseaux’ d’Aristophane, Éros naît aussi de l'œuf, issu de la Nuit aux ailes noires. Il a deux ailes d'or et engendre, avec Chaos ailé et ténébreux, la race des Hommes, avant même celle des Immortels.
***
D’après Platon : l'Éros ne réside pas seulement dans l'âme mais aussi dans la beauté, "dans les corps de tous les animaux, dans les productions de la terre, en un mot, dans tous les êtres". Aristophane parle de la puissance de l'Éros et du mythe de l'androgyne (il y a trois sexes originels : le masculin, produit par le soleil, le féminin par la terre et l'androgyne, celui qui est composé des deux autres, par la lune). Éros est la force qui pousse les moitiés les unes vers les autres après leurs séparations par les Dieux. Pour Socrate, Éros est amour de quelque chose : c'est l'amour de la beauté. Comme tous les démons, c'est un intermédiaire entre les hommes et les Dieux, entre la condition de mortel et celle d’immortel. Il apporte"au ciel les prières et les sacrifices des hommes" et rapporte "aux hommes les ordres des dieux et la rémunération des sacrifices qu’ils leur ont offerts".
***
Platon distingue deux types d'éros : l'éros vulgaire, fils de l’Aphrodite vulgaire, qui pousse "les hommes à la légèreté et au libertinage", et l'éros céleste, né de l’Aphrodite céleste, qui est la voie permettant le passage du sensible au suprasensible, du monde inférieur au monde supérieur, du monde matériel au monde des idées.. Ce passage s'effectue toujours dans le même sens : du bas vers le haut, puisque le monde des idées ne peuvent agir sur celui des sens. L'Éros platonicien n'est ni purement divin ni uniquement humain, il est quelque chose d'intermédiaire, un grand démon, permettant d'éveiller dans l'âme, comme la braise sous la cendre, l'attrait de l'âme vers le monde supérieur. Ou autrement dit la beauté de ce monde a pour rôle d'éveiller l'éros dans l'âme pour qu'elle parvienne à la beauté suprasensible et céleste.
THANATOS - Θάνατος
En psychanalyse, Sigmund Freud nomme "thanatos" la pulsion de mort qui, selon lui, habite chaque être humain. Il l'oppose à la pulsion de vie, "éros". Aristophane parle de la puissance de l'Éros et du mythe de l'androgyne (il y a trois sexes originels : le masculin, produit par le soleil, le féminin par la terre et l'androgyne, celui qui est composé des deux autres, par la lune). Éros est la force qui pousse les moitiés les unes vers les autres après leurs séparations par les Dieux.
Dans la mythologie grecque, Thanatos (en grec ancien Θάνατος / Thánatos) est la personnification de la Mort. Selon Hésiode, il est le fils de Nyx (la Nuit), qui l'avait conçu avec Érèbe (les Ténèbres). Thanatos est également le frère jumeau d'Hypnos la personnification du Sommeil. Ennemi implacable du genre humain, il a fixé son séjour dans le Tartare, selon Hésiode, devant la porte des Enfers, selon d'autres poètes. C'est en ces lieux qu'Héraclès l'enchaîna avec des liens de diamant, lorsqu'il vint délivrer Alceste. Thànatos était rarement nommé en Grèce, car la superstition craignait de réveiller une idée fâcheuse, en rappelant à l'esprit l'image de la destruction. Les Éléens et les Lacédémoniens l'honoraient d'un culte particulier,mais on ne sait rien concernant le culte qu'ils lui rendaient.
***
Les Romains lui élevèrent aussi des autels. Thanatos avait un cœur de fer, des entrailles d'airain et une âme de bronze. Les Grecs le représentaient sous la figure d'un enfant noir avec des pieds tordus, et caressé par la Nuit, sa mère. Quelquefois ses pieds, sans être difformes, sont seulement croisés, symbole de la gêne quand les corps se trouvent dans la tombe.Cette divinité apparaît aussi sur les sculptures anciennes avec un visage défait et amaigri, les yeux fermés, couverte d'un voile, et tenant, comme le Temps, une faux à la main. Cet attribut semble signifier que la vie est moissonnée comme le blé.
source : Vasil Qesari
(Eρως)
Sigmund Freud nomme "éros" la pulsion de vie qui, selon lui, habite chaque être humain. Il l'oppose à la pulsion de mort, ou pulsion de destruction ou "thanatos". Ces deux pulsions fondamentales ne peuvent être pensées séparément, elles œuvrent toujours ensemble, en une sorte d'amalgame, et sont indissociables.
Dans la mythologie grecque, Éros (en grec ancien Eρως / Erôs) est le dieu de l’Amour. Dans la 'Théogonie' d’Hésiode, Éros constitue, avec Chaos, Nyx, Gaïa et Érèbe une des cinq divinités primordiales1. Il est beau, immortel, 'dompte l'intelligence et la sagesse. Dans la théogonie des 'Rhapsodies', qui est la théologie orphique, Éros est à l'origine de la création. Il nait de l'œuf cosmique issu de l'union de l'Éther et du Chaos. À la fois mâle et femelle, il a de nombreuses têtes d'animaux. Il engendre Nyx (la Nuit) et le monstre Échidna. Il est nommé Phanès, mais aussi Protogonos, Èrikèpaios et Métis. Dans ‘Les Oiseaux’ d’Aristophane, Éros naît aussi de l'œuf, issu de la Nuit aux ailes noires. Il a deux ailes d'or et engendre, avec Chaos ailé et ténébreux, la race des Hommes, avant même celle des Immortels.
***
D’après Platon : l'Éros ne réside pas seulement dans l'âme mais aussi dans la beauté, "dans les corps de tous les animaux, dans les productions de la terre, en un mot, dans tous les êtres". Aristophane parle de la puissance de l'Éros et du mythe de l'androgyne (il y a trois sexes originels : le masculin, produit par le soleil, le féminin par la terre et l'androgyne, celui qui est composé des deux autres, par la lune). Éros est la force qui pousse les moitiés les unes vers les autres après leurs séparations par les Dieux. Pour Socrate, Éros est amour de quelque chose : c'est l'amour de la beauté. Comme tous les démons, c'est un intermédiaire entre les hommes et les Dieux, entre la condition de mortel et celle d’immortel. Il apporte"au ciel les prières et les sacrifices des hommes" et rapporte "aux hommes les ordres des dieux et la rémunération des sacrifices qu’ils leur ont offerts".
***
Platon distingue deux types d'éros : l'éros vulgaire, fils de l’Aphrodite vulgaire, qui pousse "les hommes à la légèreté et au libertinage", et l'éros céleste, né de l’Aphrodite céleste, qui est la voie permettant le passage du sensible au suprasensible, du monde inférieur au monde supérieur, du monde matériel au monde des idées.. Ce passage s'effectue toujours dans le même sens : du bas vers le haut, puisque le monde des idées ne peuvent agir sur celui des sens. L'Éros platonicien n'est ni purement divin ni uniquement humain, il est quelque chose d'intermédiaire, un grand démon, permettant d'éveiller dans l'âme, comme la braise sous la cendre, l'attrait de l'âme vers le monde supérieur. Ou autrement dit la beauté de ce monde a pour rôle d'éveiller l'éros dans l'âme pour qu'elle parvienne à la beauté suprasensible et céleste.
'La mise en tombeau d'Atala' de Anne-Louis Girodet
THANATOS - Θάνατος
En psychanalyse, Sigmund Freud nomme "thanatos" la pulsion de mort qui, selon lui, habite chaque être humain. Il l'oppose à la pulsion de vie, "éros". Aristophane parle de la puissance de l'Éros et du mythe de l'androgyne (il y a trois sexes originels : le masculin, produit par le soleil, le féminin par la terre et l'androgyne, celui qui est composé des deux autres, par la lune). Éros est la force qui pousse les moitiés les unes vers les autres après leurs séparations par les Dieux.
Dans la mythologie grecque, Thanatos (en grec ancien Θάνατος / Thánatos) est la personnification de la Mort. Selon Hésiode, il est le fils de Nyx (la Nuit), qui l'avait conçu avec Érèbe (les Ténèbres). Thanatos est également le frère jumeau d'Hypnos la personnification du Sommeil. Ennemi implacable du genre humain, il a fixé son séjour dans le Tartare, selon Hésiode, devant la porte des Enfers, selon d'autres poètes. C'est en ces lieux qu'Héraclès l'enchaîna avec des liens de diamant, lorsqu'il vint délivrer Alceste. Thànatos était rarement nommé en Grèce, car la superstition craignait de réveiller une idée fâcheuse, en rappelant à l'esprit l'image de la destruction. Les Éléens et les Lacédémoniens l'honoraient d'un culte particulier,mais on ne sait rien concernant le culte qu'ils lui rendaient.
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Les Romains lui élevèrent aussi des autels. Thanatos avait un cœur de fer, des entrailles d'airain et une âme de bronze. Les Grecs le représentaient sous la figure d'un enfant noir avec des pieds tordus, et caressé par la Nuit, sa mère. Quelquefois ses pieds, sans être difformes, sont seulement croisés, symbole de la gêne quand les corps se trouvent dans la tombe.Cette divinité apparaît aussi sur les sculptures anciennes avec un visage défait et amaigri, les yeux fermés, couverte d'un voile, et tenant, comme le Temps, une faux à la main. Cet attribut semble signifier que la vie est moissonnée comme le blé.
source : Vasil Qesari
Serpenter de Si
D'un non-pas-si-facile
En balance elle oscille
L'An défie les deux filles
À ces oui si fragiles
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