On a tous des limites et à la fois un grand pouvoir.
il faut être conscient des unes sans sous estimer l'autre.
-L-
samedi 22 décembre 2012
mercredi 14 novembre 2012
Le rêve est là
Le passé démontrait que
le présent n'était pas le seul probable possible.
L'avenir montra que
tout probable est un possible à inventer.
lundi 15 octobre 2012
Feu de joie pour mourir simple aimant
Doucement le feu s'éteint ;
L'âtre s'envole d'un songe bedonnant.
Le simple dit quelques mots en riant :
"Qu'elle est belle, cette fin de jour à minuit".
dimanche 30 septembre 2012
mardi 11 septembre 2012
dimanche 9 septembre 2012
samedi 8 septembre 2012
L'arbre à souci
Il y a quelques temps, j'avais retenu les services d'un menuisier pour m'aider à restaurer ma vieille grange.
Après avoir terminé une dure journée au cours de laquelle une crevaison
lui avait fait perdre une heure de travail, sa scie électrique avait
rendu l'âme, et, pour finir, au moment de rentrer chez lui, son vieux
pick-up refusait de démarrer. Je le reconduisis chez lui et il demeura
froid et silencieux tout au long du trajet.
Arrivé chez lui, il m'invita à rencontrer sa famille. Comme nous
marchions le long de l'allée qui conduisait à la maison, il s'arrêta
brièvement à un petit arbre, touchant le bout des branches de celui-ci
de ses mains.
Lorsqu'il ouvrit la porte pour entrer chez lui,
une étonnante transformation se produisit. Son visage devint rayonnant,
il caressa ses deux enfants et embrassa sa femme.
Lorsqu'il me
raccompagna à ma voiture, en passant près de l'arbre, la curiosité
s'empara de moi et je lui demandai pourquoi il avait touché le bout des
branches de cet arbre un peu plus tôt.
« C'est mon arbre à soucis, » me répondit-il.
« Je sais que je ne peux éviter les problèmes, les soucis et les
embûches qui traversent mes journées, mais il y a une chose dont je suis
certain, ceux-ci n'ont aucune place dans la maison avec ma femme et mes
enfants.
Alors, je les accroche à mon arbre à soucis tous les soirs lorsque je rentre à la maison.
Et puis, je les reprends le matin ».
« Ce qu'il y a de plus drôle », il sourit, « c'est que lorsque je sors
de la maison le matin pour les reprendre, il y en a beaucoup moins que
la veille lorsque je les avais accrochés.
Lorsqu'il ouvrit la porte pour entrer chez lui, une étonnante transformation se produisit. Son visage devint rayonnant, il caressa ses deux enfants et embrassa sa femme.
Lorsqu'il me raccompagna à ma voiture, en passant près de l'arbre, la curiosité s'empara de moi et je lui demandai pourquoi il avait touché le bout des branches de cet arbre un peu plus tôt.
« C'est mon arbre à soucis, » me répondit-il.
« Je sais que je ne peux éviter les problèmes, les soucis et les embûches qui traversent mes journées, mais il y a une chose dont je suis certain, ceux-ci n'ont aucune place dans la maison avec ma femme et mes enfants.
Alors, je les accroche à mon arbre à soucis tous les soirs lorsque je rentre à la maison.
Et puis, je les reprends le matin ».
« Ce qu'il y a de plus drôle », il sourit, « c'est que lorsque je sors de la maison le matin pour les reprendre, il y en a beaucoup moins que la veille lorsque je les avais accrochés.
Aimer, c'est (se) rendre libre
La liberté est une échelle de réalité à deux extrémités ;
D'un côté la folie,
de l'autre l'esclavage,
à chacun de trouver son barreau ...
D'un côté la folie,
de l'autre l'esclavage,
à chacun de trouver son barreau ...
vendredi 7 septembre 2012
De l'ange et de sa soeur
le saut et le sot?
voilà, j'ai fait le silence. je me prépare
à ?
à rebondir !
gaffe le plafond
Chton ïon chton ïon
pong ong ong ong ong ong ^ ^
double saut câpré
petite vrille arrière,
ciseau
saut per' arrière
entrechats
Mince oui !!!
... triple salto.
Salto toi même ! Nanmého !
Vous n'auriez pas un peu de poivre ... pour épicer ?
ça manque de piquant ! ^^
Pour épicer, j'ai les toilettes
Nous n'avons pas les mêmes odeurs ! ^^
Enfin bon, je fais avec ;
Épiçons donc ... ^^
Papier?
Le publique va être servi à l'arrivée !
Oups, pardon, ... j'oubliais.
Quoi?
Je suis en maillot de bain !
et j'ai laissé mon portefeuille au vestiaire
Et ta cervelle? au vestiaire aussi?
Bon bon, je me réélève au plongeoir
Rembobine le film ^^
re ...
Excuse moi de t'avoir interrompu en vol !
Bon bon, ça va ...
donc.. rewind
jusqu'au vestiaire, ...
[Arrêt sur image] Où qu'j'ai mis ce portefeuille ?
Le voilà !
Je le glisse dans le maillot ; ça me fait un énorme bosse !
^^
Ce n'est pas très distingué ton affaire ! ^^
...
Je remonte
Et le peigne?
Quoi le peigne ?
Le peigne n'est plus.
Qu'il se brosse ! ^^
Chton ïon
Chton ïon
Zip !
Tu as fumé quoi?
^^
Voilà, tu m'as fais raté ma saut ! ^^
J'ai dérapé
Ton seau? épices partout?
Ma carrière est foutue ! ^^
Elle me laisse de marbre ^^
La tête dans le seau de pisse
^^
rhoooooooo
Tu parles d'une fin !
J'avais un fin en Napo ! t'es osé
Le sot de peace est non violent malgré tout
La femme réduit l'homme viot lent à un être on volant,
un moins que rien, ... snif !
voilà, j'ai fait le silence. je me prépare
à ?
à rebondir !
gaffe le plafond
Chton ïon chton ïon
pong ong ong ong ong ong ^ ^
double saut câpré
petite vrille arrière,
ciseau
saut per' arrière
entrechats
Mince oui !!!
... triple salto.
Salto toi même ! Nanmého !
Vous n'auriez pas un peu de poivre ... pour épicer ?
ça manque de piquant ! ^^
Pour épicer, j'ai les toilettes
Nous n'avons pas les mêmes odeurs ! ^^
Enfin bon, je fais avec ;
Épiçons donc ... ^^
Papier?
Le publique va être servi à l'arrivée !
Oups, pardon, ... j'oubliais.
Quoi?
Je suis en maillot de bain !
et j'ai laissé mon portefeuille au vestiaire
Et ta cervelle? au vestiaire aussi?
Bon bon, je me réélève au plongeoir
Rembobine le film ^^
re ...
Excuse moi de t'avoir interrompu en vol !
Bon bon, ça va ...
donc.. rewind
jusqu'au vestiaire, ...
[Arrêt sur image] Où qu'j'ai mis ce portefeuille ?
Le voilà !
Je le glisse dans le maillot ; ça me fait un énorme bosse !
^^
Ce n'est pas très distingué ton affaire ! ^^
...
Je remonte
Et le peigne?
Quoi le peigne ?
Le peigne n'est plus.
Qu'il se brosse ! ^^
Chton ïon
Chton ïon
Zip !
Tu as fumé quoi?
^^
Voilà, tu m'as fais raté ma saut ! ^^
J'ai dérapé
Ton seau? épices partout?
Ma carrière est foutue ! ^^
Elle me laisse de marbre ^^
La tête dans le seau de pisse
^^
rhoooooooo
Tu parles d'une fin !
J'avais un fin en Napo ! t'es osé
Le sot de peace est non violent malgré tout
La femme réduit l'homme viot lent à un être on volant,
un moins que rien, ... snif !
mardi 4 septembre 2012
L'être ange fait écot et paye sa part à l'obligation mot née terre
L'avion fait la sourde oreille
La nuit trépasse d'un son mat
Des pas s'emportent d'une bouche d'oseille
Réveil ...
La nuit trépasse d'un son mat
Des pas s'emportent d'une bouche d'oseille
Réveil ...
samedi 1 septembre 2012
Vent d'ange
vendredi 31 août 2012
La dernière course
«Je suis arrivé à l'adresse et j’ai klaxonné. Après avoir attendu
quelques minutes, je klaxonne à nouveau. Comme il s’agissait de ma
dernière course de la journée, je pensais partir, mais finalement je me
suis stationné et puis je me suis dirigé vers la porte et j’ai toqué.
« Juste une minute », a répondu une voix de personne âgée. Je pouvais entendre quelque chose qui traînait sur le plancher.
Après une longue pause, la porte s'ouvrit. Une petite femme de 90 ans se tenait devant moi. Elle portait une robe imprimée et un chapeau à voilette, ressemblant à un personnage de film des années 1940.
À côté d'elle il y avait une petite valise en nylon. L'appartement semblait comme si personne n'avait vécu dedans depuis des années. Tout le mobilier était recouvert de draps.
Il n’y avait pas d'horloge sur les murs, pas de bibelot ni aucun ustensile sur les comptoirs. Dans un coin il y avait une boîte en carton remplie de photos et de verrerie.
« Pourriez-vous porter mon bagage jusqu'à la voiture? » dit-elle. J'ai porté la valise jusqu’à mon véhicule, puis suis retourné aider la femme.
Elle prit mon bras et nous avons marché lentement vers le bord du trottoir.
Elle n'arrêtait pas de me remercier pour ma gentillesse. « Ce n'est rien », je lui ai dit « J'essaie simplement de traiter mes passagers de la façon dont je voudrais que ma mère soit traitée. »
« Oh, tu es un bon garçon », dit-elle. Quand nous sommes arrivés dans la voiture, elle m'a donné une adresse, puis demanda: « Pouvez-vous passer par le centre-ville? »
« Ce n'est pas le plus court chemin », répondis-je.
« Oh, cela ne me dérange pas », dit-elle. « Je ne suis pas pressé. Je me rends au centre de soins palliatifs. »
J'ai regardé dans le rétroviseur. Ses yeux scintillaient. « Je n'ai pas de famille » reprit-elle d'une voix douce. « Le docteur dit que je n'en ai plus pour très longtemps. » J'ai discrètement arrêté le compteur.
« Quelle route voudriez-vous que je prenne? » Demandai-je.
Pendant les deux heures qui ont suivi, nous avons roulé à travers la ville. Elle m'a montré le bâtiment où elle avait travaillé comme opérateur d'ascenseur.
Nous avons traversé le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient jeunes mariés. Elle m’a fait arrêter devant d'un entrepôt de meubles qui était à l’époque une salle de bal où elle était allée danser lorsqu’elle était jeune fille.
Parfois, elle me demandait de ralentir en face d'un bâtiment particulier ou dans un coin et s'asseyait le regard perdu dans l'obscurité, sans rien dire.
Lorsque le soleil commença à rejoindre l'horizon, elle dit soudain: « Je suis fatiguée j’aimerai que nous y allions maintenant ».
Nous avons roulé en silence à l'adresse qu'elle m'avait donnée. C'était un petit édifice, comme une petite maison de convalescence, avec un portique pour rentrer dans une allée.
Deux infirmiers sont sortis et se sont dirigés vers le taxi. Ils étaient très attentionnés et surveillaient tous les mouvements de la vieille dame. Visiblement ils attendaient son arrivée.
J'ai ouvert le coffre et porté la petite valise jusqu’à la porte. La femme était déjà assise dans un fauteuil roulant.
« Combien vous dois-je? » M’a-t-elle demandé, en ouvrant son sac.
« Rien » lui dis-je
« Vous devez gagner votre vie », répondit-elle.
« Il y aura d'autres passagers, » ai-je répondu.
Presque sans y penser, je me suis penché et lui ai donné une accolade. Elle me serra fort.
« Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille dame », dit-elle. « Je vous remercie. »
Je lui serrai la main, et me retournai. Derrière moi, une porte a claqué, c’était le bruit d'une vie qui se termine.
Je n’ai pris aucun passager le reste de ma course. J'ai conduit sans but perdu dans mes pensées.
Je n’ai pratiquement pas parlé le reste de la soirée. Que se serait-il passé si cette femme avait eu à faire à un chauffeur en colère, ou à quelqu’un d’impatient et pressé ? Et si j’avais refusé de prendre la course, ou avais klaxonné plusieurs fois, puis parti sans attendre ?
Après réflexion, je ne pense pas avoir fait quelque chose de plus important dans ma vie.
Nous sommes conditionnés à penser que nos vies tournent autour de grands moments. Mais les grands moments sont souvent des jolis petits instants auxquels nous ne prêtons pas assez attention.»
Anonyme
« Juste une minute », a répondu une voix de personne âgée. Je pouvais entendre quelque chose qui traînait sur le plancher.
Après une longue pause, la porte s'ouvrit. Une petite femme de 90 ans se tenait devant moi. Elle portait une robe imprimée et un chapeau à voilette, ressemblant à un personnage de film des années 1940.
À côté d'elle il y avait une petite valise en nylon. L'appartement semblait comme si personne n'avait vécu dedans depuis des années. Tout le mobilier était recouvert de draps.
Il n’y avait pas d'horloge sur les murs, pas de bibelot ni aucun ustensile sur les comptoirs. Dans un coin il y avait une boîte en carton remplie de photos et de verrerie.
« Pourriez-vous porter mon bagage jusqu'à la voiture? » dit-elle. J'ai porté la valise jusqu’à mon véhicule, puis suis retourné aider la femme.
Elle prit mon bras et nous avons marché lentement vers le bord du trottoir.
Elle n'arrêtait pas de me remercier pour ma gentillesse. « Ce n'est rien », je lui ai dit « J'essaie simplement de traiter mes passagers de la façon dont je voudrais que ma mère soit traitée. »
« Oh, tu es un bon garçon », dit-elle. Quand nous sommes arrivés dans la voiture, elle m'a donné une adresse, puis demanda: « Pouvez-vous passer par le centre-ville? »
« Ce n'est pas le plus court chemin », répondis-je.
« Oh, cela ne me dérange pas », dit-elle. « Je ne suis pas pressé. Je me rends au centre de soins palliatifs. »
J'ai regardé dans le rétroviseur. Ses yeux scintillaient. « Je n'ai pas de famille » reprit-elle d'une voix douce. « Le docteur dit que je n'en ai plus pour très longtemps. » J'ai discrètement arrêté le compteur.
« Quelle route voudriez-vous que je prenne? » Demandai-je.
Pendant les deux heures qui ont suivi, nous avons roulé à travers la ville. Elle m'a montré le bâtiment où elle avait travaillé comme opérateur d'ascenseur.
Nous avons traversé le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient jeunes mariés. Elle m’a fait arrêter devant d'un entrepôt de meubles qui était à l’époque une salle de bal où elle était allée danser lorsqu’elle était jeune fille.
Parfois, elle me demandait de ralentir en face d'un bâtiment particulier ou dans un coin et s'asseyait le regard perdu dans l'obscurité, sans rien dire.
Lorsque le soleil commença à rejoindre l'horizon, elle dit soudain: « Je suis fatiguée j’aimerai que nous y allions maintenant ».
Nous avons roulé en silence à l'adresse qu'elle m'avait donnée. C'était un petit édifice, comme une petite maison de convalescence, avec un portique pour rentrer dans une allée.
Deux infirmiers sont sortis et se sont dirigés vers le taxi. Ils étaient très attentionnés et surveillaient tous les mouvements de la vieille dame. Visiblement ils attendaient son arrivée.
J'ai ouvert le coffre et porté la petite valise jusqu’à la porte. La femme était déjà assise dans un fauteuil roulant.
« Combien vous dois-je? » M’a-t-elle demandé, en ouvrant son sac.
« Rien » lui dis-je
« Vous devez gagner votre vie », répondit-elle.
« Il y aura d'autres passagers, » ai-je répondu.
Presque sans y penser, je me suis penché et lui ai donné une accolade. Elle me serra fort.
« Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille dame », dit-elle. « Je vous remercie. »
Je lui serrai la main, et me retournai. Derrière moi, une porte a claqué, c’était le bruit d'une vie qui se termine.
Je n’ai pris aucun passager le reste de ma course. J'ai conduit sans but perdu dans mes pensées.
Je n’ai pratiquement pas parlé le reste de la soirée. Que se serait-il passé si cette femme avait eu à faire à un chauffeur en colère, ou à quelqu’un d’impatient et pressé ? Et si j’avais refusé de prendre la course, ou avais klaxonné plusieurs fois, puis parti sans attendre ?
Après réflexion, je ne pense pas avoir fait quelque chose de plus important dans ma vie.
Nous sommes conditionnés à penser que nos vies tournent autour de grands moments. Mais les grands moments sont souvent des jolis petits instants auxquels nous ne prêtons pas assez attention.»
Anonyme
jeudi 30 août 2012
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