mercredi 27 avril 2011

En premier lieu



Nous avons l'oiseau,
     ce passager de l'air,
  cette vie en pinceau.

Puis s'invitent les fleurs,
       le parfum,
             la douceur.

Suivent en bourdonnant
   leurs amants par nuées.

S'y glisse le ruisseau,
  l'éclat de rire de l'eau.

Barbotent quelques pierres,
      galets,
               mousses,
                            bruyères.

J'y savoure le matin,
         la goutte de rosée,
      le vif d'un carmin,
         les cris d'un petit nid ;

au fond, l'odeur du foin ...


En second lieu

samedi 23 avril 2011

Opération hacker ou vert ?

Si le manque de compassion dont il est fait preuve pour la vie en général et pour soi-même en particulier relève pour toi d'une banalité qui non seulement ne te révolte pas, mais pour laquelle tu ressens plutôt de l'indifférence, voir de la mièvrerie.

Saches que la sensibilité à la vie, la liaison avec notre nature biologique profonde est quelque chose qui n'est pas inné, mais qui s'acquiert, se travaille, un peu comme la sensibilité à la musique ou à la peinture.

Les mystiques parlent de ce processus comme l'ouverture du coeur, qui n'empêche non seulement pas, mais amplifie considérablement la compréhension intellectuelle, que tu m'accordes en ce moment.

vendredi 22 avril 2011

m=Lv


La force des grands mythes est de nous faire croire en la justice divine. En réalité, l'équité relève de l'humain et la loi du seul équilibre ...