dimanche 23 décembre 2007

La grande quète (improvisation à plusieurs mains)

Plok
"Je n'aime pas assez les autres pour en être différent.
J'aime assez la différence pour ne pas être les autres.
J'aime mon cerveau, mais je ne connais pas celui des autres.
Les autres ne connaissent pas mon cerveau, mais
... il a sa popularité.

Je suis un cerveau, le cerveau des autres.
Les autres sont mon cerveau aussi ?"

RESTOCHUAN

- "Monsieur le juge, mon client aime jouer, le jeu n'est-il pas la plus belle des jouvences ?"

- "Maître, votre client a découpé un cercle sur le crane d'un agent de police, lui a enlevé le cerveau et a chié dans sa tête !"

- "Mon client est taquin, comment diable voulez-vous lutter contre l'ennui dans ce monde moderne ?"

plok
La plaidoirie commence : roulements de tambours.
TATA TADA TATA TADA

Il y a de la sueur sur le front des vieilles sadiques venues voir la vie d'un autre se faire briser, comme on allait à la guillotine. Du spectacle en un mot.

L'avocat entre dans un costume original : sa robe est délavée et son col a déteint.

Le public crie : "IL NE SAIT PAS TRIER SON LINGE ! IL NE SAIT PAS TRIER SON LINGE"

Lui salue et va s'asseoir, à côté du client, dont les journaux ont dit qu'il avait une tête de chien.

Tête de chien, le tueur de flic, évite un pavé que lui a lancé une des vieilles sadiques, et envoie un long crachat jaune, de ceux qui ont les dents pourries, dans le milk-shake d'un mioche.

Il crie : "MIOCHE LA PUTE ! VIENS VOIR UN PEU TA GUEULE !"
(il n'aime pas les enfants)

La plaidoirie commence, car les joueurs de tambours se fatiguent, depuis tout à l'heure qu'ils jouent TATA TADA TATA TADA TATA

"LA PAROLE EST A LA DEFENSE !"

L'avocat délavé, donne une grande claque dans le dos de son client, le cul terreux permanent, se lève : "Mon client est innocent, les flics n'ont pas de cerveau".
Le cul terreux se lève à son tour et crie que, lui au moins, a mis quelque chose derrière les yeux des...
Un nouveau pavé finit sa phrase.
Quelqu'un, dans le public devenu silencieux de fascination : "Encore un jouet en moins, faudra repasser à l'hyper, papa"

A vous !

sELFmADmAM

La mère de deux chiens (subtil jeu de mot) se glissa dans la salle.

C'était une belle femelle racée, à la robe dorée. Elle promena son regard vif sur l'assemblée, s'avança, posa son être 'on' sur le sol et repartit sans faire plus de bruit.

Le silence se fit !

On n'entendit plus que les mouches voler dans l'atmosphère moite et puante du tribunal des vices.

L'accusé lâcha, dans un jet de sanglots, "c'est beau".

A vous !

Juliet

On sent avec acuité !

sELFmADmAM

"on sent avec acuité" - Fit alors remarquer le président, à son assesseur, tout en se frottant vigoureusement le nez.

"Faites entrer le premier témoin, il sera plus prêt et nous pourrons observer sa réaction à loisir".

plok

Le témoin entre, au grand étonnement des personnes assises.
C'est que le monsieur n'a plus toute sa tête, et qu'il fait un fameux spectacle : sa tête s'arrête à sa lèvre supérieure. Le plus étonnant était qu'aucune plaie n'apparaissait.

La foule crie : "où est la cervelle ? Qu'est-ce qu'on va manger ? "

Et le juge de répondre : "vos gueules mes enfants !"

c'est que le condamné a bien un cerveau, qui pend dans son dos au bout d'une tubulure plastique.

"AAAAAAAAAAAAAH,
la voilàààààààààà" crie le public.
S'ensuit un brouhaha couvrant les voix des avocats, des juges, un brouhaha peu commode donc.

Le juge n'a pas même énoncé les chefs d'accusation, car une voix couvrait la sienne :
"MORT AU SANS COUVRE-CHEF !"

plok

L'heure de la collation arrive au tribunal vicieux : le public a partagé sa quinzaine de cervelles de détenus au cours de la matinée, celles de jack-front-de-poney, de fred-la-main-cachée (sa main disparaissait dans une partie de son corps qu'il ne serait pas délicat, ni utile, ni intéressant de nommer : l'omoplate) Henry les yeux d'Hadès (que l'on s'était empressé de surnommer Henri Dès) Djo le douanier derviche (des passeurs l'avaient soupçonné d'ingérer quelque substances illicites et amené dans un commissariat ; si les analyses avaient montré qu'il n'était ni fou ni drogué, on avait découvert alors qu'il était musulman, et ça darling c'est très moyennement toléré) et onze autres un peu moins intéressants, poètes et philosophes pour la plupart.
L'heure de la collation, je disais, arrive au tribunal. Un gamin croque la main de son père, et les vieilles sadiques sus-nommées hurlent comme des bonnes femmes -car les vieilles perdent leur sexe, et ne sont plus des bonnes femmes-.
Papa,qui n'a pas été mis en bonnes dispositions par le goût étranger du cerveau de musulman, gifle le gamin à le désorbiter.
C'est le cas d'ailleurs : un des globes oculaires du gamin, qui n'a jamais baisé et n'est plus prêt de le faire maintenant que son œil tombe et pend comme le sexe de son père, qui ne baise plus depuis qu'il a 16 ans, car c'est trop de travail. Les vieilles se mettent alors nues, et dansent sur les tables, ce qui a pour effet d'élever un rire frénétique dans toute la salle. En effet, des seins de vieille sont peu aérodynamiques, et sont un spectacle particulièrement comique.
Le juge alors, balance des steaks dans le public, ouvre les robinets de sang, qui sont aux plafonds, et suffisamment nombreux pour contenter chacun.
Après quoi, il se rassoit calmement, et fait entrer les chiens dans la salle, avec un rictus tout à fait dans la tendance Dior 2123

A vous !

plok

Je continue, je m'amuse trop

"- Objection ! Objection !"
Une petite, ayant la sublime gueule enfarinée des junkys débutants, se lève avec fureur (furax).

Le juge tente d'abord le coup du pavé, car les vieilles sadiques l'ont éduqué, finalement comme l'auraient fait autant de mamans.
Et la gamine, à moitié défoncée encore, car elle n'était pas d'une constitution très résistante à son âge, n'esquive pas.

S'ensuit la traditionnelle danse des vieilles, mais le sang de l'enfant réveille les jurés, les témoins : Un homme se saisit de l'une des vieilles et la viole sauvagement avec un maillet de juge. La vieille se débouche comme un lavabo, s'ouvre bien grand, accueille l'objet étranger en hurlant.
D'autres hommes se saisissent d'autres vieilles, et l'opération s'étend rapidement à la totalité des séniles. Elles se relèvent alors, reprennent leur danse. Certaines, qui n'avaient pas vu assez d'hommes à l'époque où elles étaient humaines (avant que les rides ne les dévorent) ont encore un petit bout de manche qui dépasse. Mais on ne leur en tient pas rancœur ; l'intention est là.
On va piétiner la gamine, qui gigotait encore, on la coupe en morceaux et on la donne aux chiens, qui lâchent les victimes qu'ils étaient en train de déchiqueter pour l'occasion : la tendresse de la viande et les résidus d'héro.

Le juge, d'un air paternel et heureux, ouvre alors la porte de la deuxième salle.

sELFmADmAM

Le deuxième salle est celle des condamnés de première catégorie.

On y trouve pèle-mêle, des abrutis de naissance, des crétins parvenus, des prises-de-têtes, des sent-la-bite et même quelques putes de luxes rétrogradées, amenées là en réalité pour satisfaire quelques petits besoins urgents de la noblesse de robe.

Toute cette engeance tient lieu de jurisprudence-étalon et évite d'encombrer des geôles surchargées.

Notre juge promène son regard un peu blasé, sans trop s'attendre à découvrir la petite gourmandise espérée, quand il remarque avec surprise les traits à peine tirés de son ancien professeur de lettre.

Sous le corps fatigué, on devinait à peine la blonde opulente qui avait fait fantasmé des générations d'élèves. Ces gueux étaient alors pendus aux mots de l'enseignante, comme des animaux qu'elle aurait su dresser.

Pendant que les souvenirs affluaient, un rictus effroyable commença à dessiner sur les lèvres si longtemps frustrées du magistrat.

D'un geste leste et brusque le juge souleva la digne femme, puis la traîna dans la salle d'audience :

"Allez madame, je vous laisse une chance, dispensez votre cours. Vite, ils attendent ..."

A vous ...

}:-)

plok

Le juge était un mauvais coup : la maîtresse y prit peu de plaisir et en redemanda quatre fois, ce qui eut pour conséquence de l'éreinter passablement et de l'irriter largement. Il n'aimait pas faire plaisir aux femmes, qui n'étaient pas des êtres structurés selon son idée. Il affirmait en effet que les écoulements sanguins qui les accablaient régulièrement les empêchaient d'avoir une pensée claire et que les plaisirs n'étaient pas bonnes choses pour elles.
Aussi, avait-il pour habitude de les enfermer dans des cellules noires et humides et de les visiter régulièrement, pour les baiser le plus mal possible.
Il se sentait faible : la belle l'appelait "mon étalon" et les jurés le regardaient avec une lubricité qu'il ne leur connaissait pas.
Pour les calmer, et se réconforter, il décida - à salle plus grande, moyens plus grands - "de leur" d'après ses propres mots, "mettre des bombes dans la gueule".
Le juge était rougeaud comme une salope timide, et les bombes tombant du plafond ne le calmèrent pas tant qu'il l'aurait souhaité.

A vous !

plok

hé, les autres, vous avez le droit de participer hein !

plok

"hé, les autres, vous avez le droit de participer hein !
hé, les autres, vous avez le droit de participer hein !
hé, les autres, vous avez le droit de participer hein !"
scandaient quelques bonshommes avec fureur.

Survint alors un peintre. personne ne fit attention à lui. Sa présence était pourtant très importante. Tout le monde le traita de con, de gorille, lui gratta la tête pour en faire tomber des pellicules de peinture, lui demanda s'il s'était torché le cul avec un arc-en-ciel et d'autres choses encore que votre désintérêt comme ma pudeur m'empêchent de nommer, tout le monde donc le malmena dans un premier temps, mais lui, malgré les coups, les crachats, les plaisanteries, se marrait tout le temps.
On conclut qu'il était fou, sans savoir que sa présence était très importante.

TAO
voilou j'ai rien changé, seulement facilité la lecture, je suis pas très inspirée pour écrire la suite, désolée, ça n'est pas mon énergie du moment, mais j'essaierai demain, a+

Bissecta
Tu es la face lumineuse, ma sœur^^ Love

plok

"Prenons un sujet, que nous appellerons être humain et qui évoluera dans un milieu donné A. Dans un premier temps il ne se contentera pas de l'isolement de ce milieu donné, et y cherchera quelque richesse. Le but est d'amener le sujet à détester A avec tant de forces qu'il se trouverait libéré de toute influence morale, et tendrait au contraire, à découvrir chacun de ses vices"

C'était la phrase écrite en lettres d'or au plafond de la deuxième salle, qui faisaient le tour de la voûte gigantesque qui courait au plafond. Les acteurs du théâtre étaient prêts, le sacrifice des faibles l'avaient démontré.

sELFmADmAM

Dans un coin sombre Dantes se lamentait sans cesse.

Soumis au jugement des dieux, pour avoir imprudemment révélé leurs dessins, il avait été condamné à assister, l'éternité durant, le cœur à nu, à toutes les mises en scènes les plus scabreuses.

Des sorts divers et variés avaient, de même, été attribués, à celles et ceux qui avaient voulu s'accorder par un biais une parcelle d'immortalité.

- Il y avait Homère écoutant, sans mots dire, les discours d'Hector, Hélène et puis Paris.

- Il y avait Rabelais, gavé tour à tour par Gargantua et son Pantagruel

- Il y avait Herzog et Gossini tentant de satisfaire l'appétit d'Obélix.


Mais par delà le spectacle de ses condamnés à vie, le vrai plaisir des dieux étaient de leur laisser l'espoir secret d'être un jour libéré ...

L'inscription au plafond avaient donc été rédigée à l'attention de ces malheureux qui s'obsédaient à en découvrir le véritable objet.

Des scribes besogneux avaient rédigés leurs vaines tentatives à l'hypothétique attention des futurs entrants, mais leurs ouvrages s'amoncelaient tellement, que leur quantité ne faisait qu'accroitre le désarroi des nouveaux arrivants.

Il y avait aussi, bien sur les vautours habituels qui se vantaient de vous mettre sur la piste du "Grand Secret", ceux là étaient les pires ou les plus touchants selon qu'on soit benêt ou bien sage-savant.

Au cours des siècles, on les avaient appelés, sorciers, conteurs, bardes et même poètes, tout récemment ...

Ils savaient aussi bien ravager les cœurs que faire renaitre l'espoir chancelant et pour l'une ou l'autre de ces facultés, ils étaient écoutés.

L'un d'eux, un jour, eut une idée.

Fut-ce un hasard, un tour malicieux ou une vengeance du destin sur ceux qui pensaient dominer ces ébats, Nul ne le sut jamais.

En tout cas, cela démarra comme cela :

A vous ! }:-)

plok

Les rhéteurs pathétiques étaient isolés, enfermés, cernés par leurs personnages qui prenaient soudain un visage féroce. Leur seule alternative était donc l'observation. Ils voyaient, entre deux mauvais traitements de l'un de leurs personnages (Gargantua en particulier, se montrait rude et sadique à souhait) les agissements des acteurs de leur grand théâtre. Ils venaient à savourer les dérivations des mères battant leur fille, la sublime rumeur des viols, l'odeur sucrée des confitures de pomme que l'on faisait.
Aussi, pensaient-ils -en bons innocents- que leur quête touchait à son but, on avait vu Goscinny taper Rabelais à coups de talons et Homère s'enfoncer deux pommes, qui auraient pu aller en confiture, dans les orbites.

Et le matin, tous criaient de rage et de jalousie : "GEORGE SAND EST UNE PUTE !"

plok

Dans la salle, un gamin entra, que personne n'avait jamais vu, qui était immaculé et dans un habit propre. On voulut aussitôt le manger, mais personne n'osait l'approcher, tant sa propreté semblait suspecte.
On songea à l'élever au rang de divinité, de lui faire des sacrifices en éclopant les femmes une fois qu'elles auraient enfanté, épluchant les enfants qu'elles auraient enfanté et en les rôtissant. Mais le gamin cherchait juste le magasin de jouet du coin. Il allait être servi, le mioche : il repartirait en cubes, en dés, en pâte à modeler. Tous les combats s'arrêtèrent, un vieillard sortit de sous un banc où il était caché depuis une semaine, mangeant des chevilles qui passaient devant lui et buvant ce qui tombait du banc (c'était un banc percé et on y versait donc de l'eau minérale naturelle et gazeuse tous les jours)
Grosporclecosto arrêta son épée au dessus du front d'une jouvencelle (cet épisode fut assez mal vu par homère) et tous se dirigèrent vers le gamin, qui se marrait inexplicablement.

plok

A vous, à vous, à vous !

sELFmADmAM

"J'avoue, j'avoue, j'avoue" - s'écria le gamin

"C'est le scarabée que j'ai fourré dans ma poche , tantôt.

Après l'avoir percée, le coquin s'est engouffré dans l'orifice, y a trouvé ma quéquette (*) et s'est mis à me courir sur le haricot.

Tenez le voilà, c'est la clef que l'on m'a confiée."

(*) quéquette, pour petite quête
A vous ...

sELFmADmAM

C'est alors qu'un chant sublime s'éleva, on ne sait d'où.

Une nuée de notes cristallines pénétra dans les chairs aussi facilement que des gouttes de pluie se noient dans la rivière.

Un à un les êtres présents mutaient, transmutaient, fusionnaient avec le décor, qui lui même changeait. Le tout se transformait à la manière d'une chrysalide monstrueuse.

Dans ce processus fabuleux, seul l'enfant au scarabée semblait protégé et conservait pour l'instant son intégrité immaculée.

Cela ne dura pas.

L'enfant fut saisi d'un tremblement et son corps s'allongea au point qu'il ne subsista de lui qu'une tête noire oblongue suivi d'un appendice démesuré.

Peu à peu d'autres créatures semblables l'entourèrent et lentement commencèrent à faire mouvement, s'élevant comme aspirés par le béant.

plok

continue le osca^^ je suis pas en forme ce matin.

lazy_girl
je n'avais jamais lu Plok, belle surprise.




RESTOCHUAN














sELFmADmAM

Shéhérazade endormie : " J'ai comme un trou, là !"

Le psychnotiseur : "Continuez, continuez, il faut passer le col, nous nous rapprochons enfin de votre embryogénèse"

Shéhérazade
"Oui, oui, OUI, ouiOUIIIIIIIIII ..."

Je me rend compte à cette instant que le chant inconnue et sublime correspondait au bruit d'une mère qui jouit. Curieux comme, l'arrivée dans la vrai vie transforme notre vision de pur esprit !

Donc, moi - autrefois enfant hilarant tout de blanc vêtu - et mes petits camarades, tous transformés en spermatozoïdes zigotants, arrivons enfin aux abords d'un sphéroïde qui nous est décrit comme le vaisseau conçu pour accueillir le dernier survivant de l'ancien monde perdu.

A l'entrée, une inscription "Il ne doit en rester qu'un !" dont nous comprenons, quasi instantanément la portée philosophique quand à la proximité de notre existence d'avec le destin.

C'est la curée, tout ceux que je considérais comme des amis se transforment en machines de guerre, froides et insensibles.

Des dizaines de milliers de queues longues et fines fouettent l'espace - des têtes tombent par dizaines, centaines, milliers.

Je reste là un instant immobile, un moment pétrifié par l'horreur de la situation puis à mon tour rejoint la terrible mêlée.

Au loin, de terribles coups de pilon surgissent martelant des cieux d'un rouge sombre.

Le sol est traversé de soubresauts convulsifs et à nouveau des nuées innombrables envahissent les lieux.

Nous entrons alors en communication avec ce qui nous parait être un étrange occupant intérieur.

La fusion est immédiate et pendant que je suis absorbé dans une fusion corps à coeur je comprends dans un même instant ma mort et ma destinée.

Le psychnotiseur : "l'embryogénèse est réalisée - vous allez lentement reprendre possession du corpushabilis ..."


sELFmADmAM

Les paupières de la belle clignotèrent tel le bruissement léger du papillon. Shéhérazade s'extirpa doucement de son sommeil-peau.
Chacun de ses mouvements semblaient suspendus au fil d'un temps flottant.
Son œil glissa vers le visage de son amant qui se retirait.

Pendant que l'officiant les regardait conquis, sa voix laissa tomber dans un murmure :
"Nous aurons un fils,
... il sera le plus grand"

La grande quête - fin du premier prélude.

mardi 18 décembre 2007

La caresse

C'était au milieu de l'été. Le temps s'étalait langoureusement dans les ruelles tortueuses de la vieille cité.
Allongée, elle se laissait aller à l'onde bienfaisante qui la parcourait lentement.
Chaque parcelle de peau, chaque muscle, chaque tension, s'estompaient peu à peu de son être. Et cela continuait, continuait, continuait ...
Quand elle se sentit semblable à un nuage léger, il s'arrêta pour la regarder et doucement, la caressa des yeux quelques instants, un tout petit peu plus longtemps qu'il était nécessaire, mais juste ce qu'il faut pour susciter l'attente.
Cela recommença, mêmes rythmes, mêmes lieux, mêmes attardements. La sensation se fit plus chaude, elle sentait ses lèvres, la peau de son torse qui cette fois reprenait le chemin précédent.
En elle, la chaleur monta encore d'un cran. Elle voulut le serrer, l'enlacer ... il se déroba, mordilla la pointe de ses seins et alors seulement, du bout des doigts, entreprit le contour du pubis.

dimanche 2 décembre 2007

Quelle pourrait être la première question ?

Si comme le dit Seth Lloyd, l'univers fonctionne à la manière d'un ordinateur quantique, quelle pourrait être la première question ?

Douglas Adams, dans le guide du voyageur intergalactique, nous fournissait la réponse du Poète,

Seth Lloyd fournit lui une réponse scientifique hypothétique :
L'auto-construction naturelle de notre univers selon Seth Lloyd

Pour en savoir, plus, j'ai posé la question à l'oracle de wikipédia.

Sa réponse est en cours, vous en saurez plus ici