vendredi 31 décembre 2010

En second lieu



Nous avons la terre,
     en grande tenue berceau,
  pour sillonner l'éther.

Des voiles nuagées d'air,
       de bien beaux draps de mer,
             et des bleus d'océan.

Il s'y sabre d'éclairs
         en zébrures d'argent.

Valsent, petites brises,
           de méchantes tempêtes,
         monstrueux ouragans.

J'y crois sous la coquille,
         accords à cœur brûlant,

... un amour fusionnant.


En premier lieu

jeudi 30 décembre 2010

L'éveil (le livre)


L'éveil, ce n'est pas être inondé de la lumière du tout savoir. 

L'éveil, c'est quand, enfin, tu acceptes de voir le noir et ce qui reste à faire.

mardi 14 décembre 2010

mercredi 8 décembre 2010

six lieux à crue


Au bois délice, çi-lieux s'en vont par banc
Qui
tter le bal, scène vielleuse ;
Cygnes à crue, voiles sans haubans,
Songes de rues, désertes et oublieuses.

Image : Patrick Charrière

vendredi 5 novembre 2010

Le nom de L

À ce vendredi de novembre
Qui s'avança dedans ma chambre
Je lui remis le nom de L
Et ses matins faits d'éternel

Une journée à cœur d'automne
Le vent frisquet qui monotone
Des instants longs comme des années
Quelques parfums de fleurs fanées

Dis lui mon cœur le bel amour
Cette aventure de tous les jours
Toute la vie qui s'abandonne
En ces deux âmes qui s'emprisonnent

Vent dis mon nom, souffles ses oui
Nos corps accords, nos cœurs à cris
Nos faims de loup et nos envies
D'en dévorer toute la vie.

dimanche 31 octobre 2010

Toccata toquée

050150 050150


L m'avait parcouru d'une flamme intérieure
M'avait brûlé le cœur de son soleil rieur.
Coloriant mes yeux d'son air de femme heureuse
L envahit ma vie de faveurs malicieuses.

L'enlaçait de tendresse, L vibrât sous mes cieux
M'enluisit de bonheur de dévorer du cœur.
Caresses sous ses ailes, un avenir sans heure
Les espaces sans lieu aux recoins délicieux.

samedi 30 octobre 2010

Accords perdus

À mon bel ami de bois noir
Celui qui jamais ne m'ennuie
Toi qui sème mes mille nuits
Comme une caresse d'espoir.

Do si sol la

À mon bel ami des soirs noirs
Je dis mon cœur en mélodie
J'offre ces dix larmes à l'oublie
Et salue bas le désespoir.

Do si sol la

Toi mon piano, mon sein rêveur
J't'écris douleur, famille, bonheur
Sur quelques portées de papier
J'te joue le mal en joies liées.

mardi 26 octobre 2010

lundi 25 octobre 2010

Thésée


Les mots ne coulent plus.
De ma bouche cousue
Le fil d'un monde ardent
Dit nous d'eux en dedans.


vendredi 22 octobre 2010

Le bon et le mauvais


Le bon ennemi est toujours assez utile pour éviter qu'un mauvais ami se prenne dans la gueule le volcan qui te dévorait les entrailles ...

jeudi 21 octobre 2010

Savez vous naître ?



FX Studio

A L orée de ma blonde


Le soleil est fée pour les blondes
Pour elles, brûle sans pareil
Cascades en feu les inondent
De rêves nus sans appareil.

- M à Nue L

samedi 16 octobre 2010

Baraka



le Sans Forme (Tables d'émeraude)

Avec le pouvoir qui neutralise la gravité j'ai élevé au dessus de ce passage une énorme pyramide. En son sein j'ai construit une chambre secrète d'où part un passage circulaire qui mène presque au grand sommet.


Là, dans son Apex, j'ai installé un cristal qui envoyait un rayon dans l'espace temps afin d'attirer la force provenant de l'Éther et la concentrer sur le passage de l'Amenti.


J'y ai construit d'autres chambres que j'ai laissé vides mais qui cachent les clefs de l'Amenti.


Périodiquement, lorsque le temps était venu, je retournais dans l'obscure Chambre d'Amenti, profondément dans les entrailles de la terre pour me présenter devant les Seigneurs du pouvoir, face à face avec le Gardien, devant l'entrée du passage qui mène vers l'Amenti.


Rares sont ceux qui affrontent ce passage qui descend vers l'obscure Amenti.


Celui qui veut affronter courageusement les royaumes obscurs doit tout d'abord se purifier par un long jeûne et s'étendre dans le sarcophage. Ensuite je viens le rencontrer dans l'obscurité absolu et je lui révèle les grands mystères.


À partir de ce moment, moi THOTH, Maître de la Sagesse, je l'accompagne pour toujours.J'ai construit la Grande pyramide en m'inspirant de la pyramide naturelle des forces de la terre afin qu'elle brûle éternellement et qu'elle demeure à travers les âges.


Dans sa forme j'ai inscrit mon savoir de la Science Magique afin qu'elle soit toujours disponible lorsque je reviens de l'Amenti.


Ainsi, lorsque je dormirai dans la Chambre de l'Amenti, mon Âme s'incarnera à nouveau parmi les hommes, sous cette forme ou sous une autre.


"Sois attentif et écoute ma sagesse : quand le nom et la forme cessent-ils ? Dans la conscience invisible et infinie, dans cette force radiante et brillante."


"Sache que tu est le MAÎTRE. Le monde des apparences et toutes les illusions qui se présentent devant toi proviennent du dedans. Tu en es le créateur."


"En toi se trouve ta connexion avec le TOUT RAYONNANT DE LUMIÈRE. C'est pourquoi je te mets en garde : ne laisse pas tes pensées s'égarer vers la croyance que la lumière provient de l'extérieur de toi."


"Tu brilles et tu éclaires le monde que tu as toi même créé. Reste au centre Ô Soleil de lumière. Éclaire ta création pour toujours."


"La lumière réfléchie n'est pas la lumière solaire. Ne te laisses pas séduire par la lumière artificielle qu'on veut projeter vers toi pour te donner l'illusion que tu existes."


"Homme, je t'ai donné mon savoir et ma lumière. Maintenant sois attentif et reçois ma sagesse qui provient des dimensions de l'au-delà. Sache que je me suis libéré de toutes les dimensions et de tous les plans de l'existence. Dans chacun d'entre eux je dispose d'un corps, dans chacun d'entre eux je peux changer de forme à ma guise. Mais je sais que le sans-forme précède la forme. "


"Découvre le SANS-FORME et vois qu'il s'agit de la clé de l'au-delà."


"Abstiens toi de succomber à la voie ténébreuse qui te trompe en te laissant croire que la lumière est extérieure à toi."


"Il y a très longtemps je fus projeté hors de mon corps et j'ai voyagé librement dans l'immensité de l'éther pour encercler les angles qui maintiennent l'homme dans sa prison. Oui, ce sont ses croyances, ses petits dogmes, ses rigidités qui sont autant d'angles et de point de vue qui le maintiennent prisonnier alors que moi je circule librement en tournant librement autour des idées et des concepts."


"Ton âme vit ligotée par ses craintes et ses peurs qui la gardent en esclavage. Ouvre tes yeux et vois le grand SOLEIL DE LUMIÈRE. Ne crains rien parce que tout ce qui devant toi est, est à toi. Sois le roi de lumière qui prend possession de son royaume."


"Nous, de la grande Race, nous possédons un savoir qui dépasse de beaucoup celle de l'homme, une sagesse qui provient des races stellaires. De grands maîtres de la sagesse vinrent parmi nous et je suis l'un d'eux."


"Il y a très longtemps, la première fois que je suis venu vers vous, je vous ai trouvé dans des cavernes rocheuses. Grâce à mon pouvoir et à ma sagesse je vous ai élevé pour que vous puissiez briller comme des hommes parmi les hommes. Oui, je vous ai trouvé sans aucune connaissance, juste un peu plus évolué que les animaux. J'ai alors allumé la flamme de la conscience jusqu'à ce qu'elle brille parmi les hommes."


"La peur est une vibration qui provient de ceux qui sont eux-mêmes enchaînés par leurs peurs. Débarrasse toi de tes limites, Ô mon enfant, et marche dans la lumière de cette journée glorieuse. Ne laisse pas tes pensées aller vers l'obscurité et tu seras UN AVEC LA LUMIÈRE."


Hermès Trismégiste - Thoth, l'Atlante.

vendredi 15 octobre 2010

Plagiat


Ces mots dupliquaient son enfance
Toute l'humiliation subie 
Mille et une petites souffrances 
Qu'elle déchargeait en haut débit






source image : TIMOTHY COUMMINGS

dimanche 3 octobre 2010

Ce que je sais - What I know


Tout ce que je sais du monde pourrait-être réduit à une fraction de mon cerveau. Ce que je sais des autres, à une fraction minuscule. Ce que je sais de toi est plus ridicule encore.


Alors, que sais-je vraiment de toi ?

L'amour, une non-violence ?



Qui le croit n'a jamais connu le chagrin d'amour, pire et plus durable que n'importe quel passage à tabac ...





source image : temporary-peace

Gnosis, le Féminin Sacré

samedi 2 octobre 2010

Vilain (Le livre)


Vilain - Un vulgaire indigne de croiser le faire ?
Lui sortir l'âme d'un vers et lui trancher la voie
Sans regret, sans tarder, signifier son renvoi
D'un seul et vrai regard laisser fondre l'enfer.


La voie du milieu - The middle path


Quand tu aurais trouvé le paradis, pourquoi t'y maintenir au seuil ?

When you would find the heaven, why keep you there at the threshold ?

dimanche 19 septembre 2010

L'enfant et le parent pervers narcissique


"Pour en finir avec les tyrans et les pervers dans la famille" d’Yvonne Poncet Bonissol, voici quelques extraits tirés de ce livre qui décrivent particulièrement bien les relations d'un manipulateur pervers narcissique avec son enfant.

Une famille formidable
Toute la difficulté pour l’enfant confronté à un parent pervers narcissique réside dans un paradoxe : sa souffrance est d’autant plus gigantesque que tous les signes extérieurs de son développement, ainsi que ceux relatifs à son milieu familial, non seulement ne laissent transparaître aucune faille, aucune souffrance, mais renverraient même l’image d’une famille quasi parfaite, dans laquelle l’enfant se développe et grandit dans l’harmonie sans jamais poser de problème. Par conséquent, cet enfant n’a aucun moyen direct de crier son malaise, aucune accroche possible dans cette illusion d’harmonie et cette réalité factice, aucune place pour une quelconque révolte : le piège est bien ficelé, l’image renvoyée est lisse, socialement correcte. C’est un peu comme avoir un revolver braqué dans le dos et être obligé de faire bonne figure pour ne pas que celui qui le pointe tire. Ne surtout pas attirer l’attention sur la face cachée de la réalité.

Seul au monde:
" le sentiment dominant, de loin, chez cet enfant, est celui d’un isolement profond et d’une immense solitude ", précise Catherine Salobir, psychologue clinicienne. D’abord parce qu’il n’existe entre son parent pervers narcissique et lui aucune transmission, quelle qu’elle soit. Rien ne lui est dit, rien ne lui est jamais raconté, ou alors, bien " enrobé " et " lissé ". Il prendra conscience, au fil des années, qu’il y a des trous dans son histoire, parce qu’il n’y a jamais eu de véritable récit à ce sujet. Les bribes d’information que l’enfant finira par obtenir ne seront que celles qu’il aura pu glaner de ci de là, au fil des conversations dont il aura été le témoin avec certains proches de la famille, ou de recoupements que lui seul sera parvenu à établir. Le pervers narcissique ne se dévoile pas, il ne livre rien. Ainsi, tant sur le plan de son histoire personnelle que sur celui des connaissances générales, l’enfant comprend très tôt qu’il doit tout découvrir et apprendre par lui-même. Il sait qu’il devra grandir seul, ce qu’il aura beaucoup de mal à pardonner. L’enfant a par conséquent du mal à se situer dans son histoire, à trouver sa place, comme si le lien de la filiation n’existait finalement que sur les registres d’état civil. C’est là encore un paradoxe : son parent est bien vivant, mais en réalité, l’enfant se sent orphelin, à ceci près qu’il n’a aucune chance d’être adopté, ce à quoi il pense d’ailleurs parfois car cela signifierait enfin avoir un parent, c’est-à-dire quelqu’un qui sait que l’essentiel est dans le don et l’échange, quelqu’un qui " sait vivre ". Le pervers narcissique vit avec son enfant, mais séparément ; ils ne partagent rien. Sécheresse absolue. Un gouffre infini les sépare. Le parent ne sait pas ouvrir les portes de son cœur, symboliquement tenir chaud et envelopper. C’est un langage qu’il ignore complètement et dont il ne veut rien entendre, préférant se réfugier dans une intellectualisation quasi systématique des évènements de la vie, qui lui permet habilement, (car il s’agit en général d’un être brillant), de ne pas aborder les sujets sensibles tout en jouissant d’un pouvoir de fascination sur son entourage, qui se laisse, hélas, berner.
De cette mascarade, l’enfant est témoin, mais il a appris à dissimuler sa nausée et son chagrin. Sa plaie est à l’intérieur, comme sa solitude. Que son parent soit donc rassuré, pour l’heure tout semble – désespérément – normal. Le pervers narcissique ne présente son enfant aux autres qu’à travers son propre narcissisme, ce qui le valorise aussi. De fait, l’extérieur ne perçoit cet enfant qu’à travers la description qu’il lui en fait, et le méconnaît. Une fois encore, nous sommes dans le domaine de l’image, de l’apparence. L’enfant expérimente la solitude qu’il y a à ne pas être reconnu et compris, à peaufiner l’image du foyer parfait, comme un accessoire dernier cri qu’il est de bon ton d’afficher. Il arrive néanmoins que certaines personnes proches de l’entourage familial parviennent à saisir quelque chose de cet enfant : capables d’une réelle écoute et de se faire leur propre idée sur lui, sans être influencés par le discours ambiant des parents, ils établissent avec lui une relation sincère et vraie, simplement parce qu’ils le regardent, lui. Cette situation nouvelle procure à l’enfant un profond bien-être, même si, dans le même temps, cela ne fait qu’intensifier sa souffrance de réaliser que ses proches sont incapables de saisir au quotidien ce que d’autres, plus éloignés et plus anonymes, ont su percevoir. Un dernier aspect du sentiment d’isolement est directement lié à l’autre parent, le conjoint sur lequel le pervers narcissique exerce une emprise considérable, pris dans une relation de soumission, avalé par celui qui organise et centre chaque instant de la vie autour de lui, devant abandonner presque totalement son rôle de parent pour se dévouer exclusivement à celui d’époux ou d’épouse. L’enfant est doublement orphelin de ses parents : il réalise l’impensable, il lui faut faire son deuil et surmonter l’anachronisme qu’il y a à vivre avec ceux qui sont déjà morts, qu’il doit déjà " enterrer ".

Qui suis-je ?:
L’affirmation de soi est également très délicate pour l’enfant : n’ayant pas de place réelle, il a beaucoup de mal à se manifester autrement qu’à travers ce qu’il a compris de ce qu’il devait être. Il ne réclame jamais grand-chose, n’est quasiment jamais demandeur. Il sait qu’il doit se glisser dans le costume tristement étroit qu’on a confectionné pour lui, sinon il deviendra un étranger. Il n’y a pas d’espace pour la contestation, qui serait immédiatement étouffée et violemment réprimée. L’enfant perçoit très tôt, dans ce simulacre d’équilibre, l’intolérance de son parent à toute forme de différence, à tout ce qui ne lui ressemble pas. La singularité est taboue. La discrète mais réelle dictature ambiante ne laisse évidemment pas de place à la discussion, à l’échange de points de vue différents, puisque rien ne doit risquer de menacer l’ordre établi et le sentiment de toute puissance que le pervers narcissique défend envers et contre tout. L’enfant sait que c’est ailleurs qu’il pourra vivre libre, qu’il doit pour l’instant se taire s’il ne veut pas être rejeté ou risquer de confronter son parent à son propre néant. Il ne s’oppose pas de front au pervers narcissique, il se réfugie souvent dans le silence, ce qui lui vaut alors d’être défini comme un enfant sage et bien élevé, un enfant modèle qui vient redorer bien malgré lui le blason du narcissisme du parent, qui, incapable de la moindre empathie, à aucun moment ne réalise l’artificiel de cette attitude. Ce silence imposé verrouille chez l’enfant toute verbalisation des sentiments et des affects. La parole avec le pervers narcissique ne s’articule qu’autour de discussions où les émotions ne transparaissent jamais parce qu’elles sont dangereuses pour lui, risqueraient de l’affaiblir, de le rendre vulnérable et de lui faire perdre son pouvoir. Son discours, souvent empreint d’une culture à vertu protectrice, est toujours sérieux ». Sa parole, sa pensée, doit occuper tout l’espace, tant celui des autres que celui de leurs émotions. Ici, on ne s’épanche pas, on raisonne. Ici, on ne vit pas, on est mort.

Une île au milieu des gens:
Le fardeau que supporte l’enfant du pervers narcissique a un impact sur ses relations avec le monde extérieur. Sur le plan relationnel, l’enfant dans sa famille témoigne d’une raideur forte vis-à-vis du contact physique. Les rares étreintes avec le parent ne sont pas chaleureuses, comme si l’enfant se préservait de manière inconsciente, d’une dangereuse contamination. Au quotidien, ce contact physique se réduit au strict minimum, comme s’il fallait mettre le plus de distance entre la vie et la mort. Il faut dire que le parent narcissique n’est pas lui non plus enclin au contact physique. Sur le plan social, il ne sera pas facile à l’enfant de nouer des contacts avec les autres. D’avoir vécu auprès d’un parent intolérant à toute différence, systématiquement dans le jugement et préoccupé par l’apparence lui aura rendu difficile toute spontanéité et toute intégration dans un groupe : du temps lui sera nécessaire.
L’enfant du pervers narcissique, qui a appris à survivre à la tragédie des faux-semblants, a toujours eu en lui la connaissance intuitive et très précoce qu’il échapperait au piège de son parent et qu’il trouverait, dehors, la terre qu’il devait conquérir pour vivre libre (sauf si les manipulations font apparaître le monde extérieur comme dangereux, auquel cas il sera pris dans un filet de contradictions inconscientes plutôt paralysant). Plus âgé, il « sait » qu’il est un rescapé, qu’il est passé à côté de ce qui aurait pu l’enterrer vivant, le rendre taciturne ou pire. C’est pourquoi il a parfois la rage de vivre chevillée à l’âme, la rage d’exister, de dire, de se dire, et surtout de partager, de transmettre. Dans ce duel ultra sophistiqué, le pervers narcissique n’est pas parvenu à mettre la voix de son enfant en échec, ni sa richesse, ni sa chaleur. L’immense solitude dans laquelle il l’aura fait vivre pendant des années aura fait naître un sentiment de force et d’indépendance, même s’il met du temps à se révéler. Il a grandi seul, est devenu fort et avide de liberté, lui qui a connu la prison. Il saura jouir de la vie d’une manière qui déplaira certainement à son parent, confronté à son propre vide et à son affligeante inconsistance. Tel est le destin d’un enfant parvenu à faire de sa souffrance l’œuvre d’art de sa vie.
Cependant, les enfants n’ont pas tous, face au drame d’avoir un parent pervers narcissique, ce potentiel de lutte et de survie. Pour la majorité d’entre eux, certains symptômes empreints de souffrance s’expriment très tôt : agressivité, terreurs nocturnes, troubles alimentaires, psychosomatisations, allergies… Toutes ces manifestations expriment une soif d’être aimé, regardé et entendu. Tyrannique, coléreux, agressif… Non, il n’est pas caractériel. Mais en révolte. Dans la constellation familiale du pervers narcissique, on constate que l’enfant est très tôt désigné comme l’héritier du parent pervers. C’est celui qui, généralement, est le préféré de ce dernier, comme s’il avait reconnu d’emblée celui qui serait digne de lui « succéder ». Alors peu à peu, une toile d’araignée perverse se tisse."

mercredi 15 septembre 2010

L deal l'aime-mot


Il n'y avait rien à dire
Tout était à entendre
Ces démons jeux si tendres
Leur être sans maudire.

f(ol)loVveurs

L. C. par cœur

L m'appris
Ce que "je" ne sais prendre
L me prit
Ceux que je ne sus rendre
L mon prix
Celle de mon je si tendre

Diego

L - Dis ego !
il - Je suis homme
L - Dis égaux !
il  - Nous sommes sommes
L - Dis et GO !
il - l'étroit d'Œ un par T

dimanche 12 septembre 2010

jeudi 9 septembre 2010

Dream Theater - Octavarium

"Continuum" : Un contrôleur musical continu en trois dimensions (gauche / droite, avant / arrière,et la pression) présentant un espace au sein duquel plusieurs doigts peuvent insérer leurs propres sensibilités Lien : Musanim taper

dimanche 5 septembre 2010

Liberté magique


L'univers est particulièrement généreux.
Sa magie, il l'accorde à tous ceux qui en font la demande et ont la patience d'attendre. 
Il l'accorde d'autant plus volontiers qu'ils ne la demandent pour eux. 

Ainsi,

si savoir demander pour soi est la mise en œuvre de sa liberté propre, 

savoir susciter la demande chez l'autre, c'est nous amener ensemble, à travers la rencontre, vers cette généreuse et universelle liberté.

Nef

Ceslovas Cesnakevicius

Candidature pour succès sion


Alors cher peuple, ce méchant souverain vous aurez maltraité ?

Voyez, comme je suis sage débonnaire !

Voyez comme j'aime l'amour à faire à chacune d'entre elles-vous, quand lui ne s'occupait que de froids mannequins.

Elysée moi, élisez moi 

Élisez moi et je continuerez à vous administrer ce traitement que vous connaissez tant,
Je ne changerai rien : ce traitement, vous avez tant d'habitude à le prendre ...

Je vous l'administrerai et MOI, vous me croirez quand je vous direz qu'il est bon.

Que dis-je vous vous m'en croirez, 
Vous m'en redemanderez encore ...

dimanche 29 août 2010

On est ce que l'on mange



Suites : partie 2/4 - partie 3/4 - partie 4/4


Plaidoyer pour le cru et les "super aliments" (spiruline, la fève de cacao, la stévia, ... )

mercredi 25 août 2010

Quatre fois Toi fond d'eux douze



Et quelquefois l'amour explose et se répand


En d'autre foi la vie tu n'oses et tout reprend

Et qui (est) libre ?

Les extrémistes de tous bords, religieux compris, oublient qu'il y a deux sortes d'équilibre. L'équilibre stable de l'ignorant mouton ou de la certitude fanatique ET l'équilibre instable, du doute et du questionnement, qui fit surgir la vie du chaos. 

La vie est précaire, tenter d'y instaurer, par force, la stabilité permanente conduit à la seule stabilité définitive : la mort de ceux-là même qui voulaient l'éviter.

L'homme qui plantait des arbres (J. Giono)

1/2 partie 2/2 partie

(à m'en) Prendre ... à ton pied

Pour ce moment,
Je ne m'occuperais que,
De ton pied,
Ton petit peton
Gauche.

Le découvrir lentement,
M'y attarder,
Le caresser très gentiment,
Dessus,
Sur le côté,
... dessous.

M'y attarder,
Puis
Le laisser très
Brusquement.

N'y revenir
Qu'après qu'il m'ait
presque oublié ...
Le titiller
De temps en temps
Sans y penser.
Le torturer
de quelques frôlements.
Du bout des doigts
Du bout des lèvres ...
M'en saisir aussi
Pleinement.

Et puis d'un coup
Comme ça
Comme pour lui dire
"Maintenant,
Je veux te quitter"
L'écarter.

Et remonter
Vers ton mollet.


source image : Sobek mon ulm

vendredi 6 août 2010

Mon oncle d'Amérique



Que de souvenirs ... et pourtant lorsque j'entends - "Qd 2 individus ont en commun le même projet et qu'ils entre en compétition pour la réalisation de ce projet... la recherche de la dominance est la base fondamentale de ts les comportements humains ... et il sait que pour garder l'objet / l'être, ... il devra dominer" - je me dis que bcp de chose ont évolué et moi avec, ou alors que la notion de domination ne doit pas s'appliquer à l'autre mais plutôt à la situation.

Très intéressant développement sur l'inhibition ... et évidemment tout à fait en accord avec la conclusion.

Je dirais aussi, que la grande évolution par rapport à cette époque, c'est que je/nous dispose/ons maintenant, non seulement du magnifique constat dressé par ce film, mais aussi des outils permettant à chacun de dépasser les rapports de domination traduits en conflit humains pour nous diriger vers des rapport de domination traduits en maitrise de situation des êtres sur leur propre vie et devenir des AS : Être Autonome et Solidaire ... ;-)

jeudi 5 août 2010

Pas à pas



À chaque fois que j'avance le pied je commence par me casser la figure, alors j'envoie l'autre pied pour me rattraper et ainsi de suite jusqu'à ce que je me rende compte que je suis arrivé au bout du chemin grâce à mes multiples erreurs ...

AH, je rie ...

mardi 3 août 2010

elLe aime ment










- Je de vies héritées 
   ... enjeu de vérité 


- Oui m'être 


;-)

samedi 31 juillet 2010

Être - Premiers pas

Faire hurler le silence,
de l'être à sa n'essence

Poser dessus son ventre,
sa petite existence

Le mettre sur l'essaim,
mots dire sa vie aux laids

Et en lâchant demain,
souffler à ses délais

... s'o(u)ffrir son premier nom

Le requin qui aimait être caressé - (Shark which like tender)

dimanche 25 juillet 2010

Le petit Tao illustré - le but


Il existe deux sortes de but ou points d'équilibre :
  • l'existence dans l'instabilité par l'éphémère et ses désirs 
  • l'existence dans la stabilité entre les lignes du Tao


Correspondance : passion

jeudi 22 juillet 2010

Soul collector - Introduce (Collectionneur d'âme - présentation)

"La magie est dans chaque âme, il suffit provoquer de l'émotion pour qu'elle se réveille" Faire naître la magie, telle est la vraie raison d'être d'une provocation.
Encore faut-il savoir en user avec science ET conscience ...

Je ne suis pas un collectionneur à proprement parler.

En fait je suis un collectionneur ... d'âmes et ma passion de collectionneur se tourne vers les âmes particulières que sont les collectionneurs d'êtres vivants.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais j'estime que ces amateurs ont besoin d'être collectionnés au moins autant que l'objet de leur flamme. Donc, si vous êtes ce genre d'amateurs propres à collectionner les êtres vivants, cette présentation vous est adressé et sachez le, vous les collectionnez et moi ... je vous collectionne !

N'ayez aucun souci, je vous respecte autant que vous respectez l'objet de votre flamme et je prends particulièrement garde à ce que vous ne fassiez aucune différence entre votre état "d'être collectionné" et celui que vous auriez si vous aviez du évoluer dans votre milieu naturel.

Jusqu'à ce jour, je me suis contenté de vous observer, sans même veiller aux différents aspects environnementaux. Il faut dire à ma décharge que vous êtes à ce point adaptatifs que vous veillez par vous-même à adapter votre environnement à vos besoins propres. Cette faculté qui ferait fantasmer de nombreux collectionneurs est une réalité et j'en étais jusqu'alors, fort satisfait.

Enfin, disons que ma satisfaction était comblée jusqu'à ce que j'ai l'impression très désagréable que mon fantasme de collectionneur paresseux prenait l'eau.

Je dois vous dire, en préalable, que ma passion est assez coûteuse et que je dois partager les frais d'hébergements - uniques frais vous concernant, mais oh combien onéreux - avec d'autres collectionneurs d'âmes. Ainsi le planétarium où vous évoluez ne vous est pas totalement alloué, loin de là. Je m'en excuse, mais ma passion à les limites de mes moyens, qui s'ils sont importants n'en sont pas moins limités.

Enfin, les choses étant ce qu'elles sont et puisque tout semblait aller pour le mieux, je ne voyais pas de raison de faire différemment. Pourtant là, maintenant, j'ai un problème, un gros problème. Je vous explique :

Depuis que leurs responsables s'en désintéressent, certains de vos colocataires se sont mis en têtes de dégrader votre environnement à un point tel qu'ils menacent votre pérennité et avec vous celle de votre passion.

Je ne sais que faire et je n'ai pas comme vous un lieu d'échange où demander de l'aide à d'autres passionnés puisqu'à ma connaissance, je suis le seul. Je me suis arraché les cheveux pour trouver une solution, sans autres résultats que mon crâne, aujourd'hui à moitié dégarni.  J'ai même essayé d'alerter discrètement vos responsables habituels, ...

J'étais réellement désespéré et là j'ai eu comme une révélation, pourquoi ne pas essayer de communiquer avec ces êtres étranges que j'admirais tant et leur demander leur avis sur la question.

Voilà, vous savez tout et j'espère que vous allez m'aider à résoudre ce problème qui est aussi le votre. Si vous saviez comme j'aimerais tant ne pas vous perdre ...

Votre bien dévoué 

lundi 12 juillet 2010

Virtuosagilitesque

Chrysalide

Entre le moment où les chenilles sont bouches dévorantes et celui du papillon lutinant demoiselles fleurs est une étape importante, nommée chrysalide.

La chrysalide est une simple enveloppe superficiellement rigide où toutes les cellules de la chenille forment un mélange fusionnant et magique, un bouillon de culture vivant et chaotique d'où surgira l'univers bouleversant aux couleurs magnifiquement ordonnées des papillons.

source image : Michel Belloin (Bio-Creation )

mardi 6 juillet 2010

Archi m'aide



Donnez moi une blessure et je soulèverais l'artiste.

dimanche 4 juillet 2010

Non de dieu


Qui dit agir en vertu d'une représentation exclusive d'un pouvoir absolu et définitif, qu'il cache derrière le nom de "Dieu", se réclame en réalité de l'intolérance la plus extrême ...

Waiting - Ignat Ignatof



mercredi 30 juin 2010

Vois tes maux, ils s'enfuient

Un tout petit moment pour te dire mes hommages

Je n'ai eu de tes yeux qu'un souvenir sans fruit

Pour souffler sur ta vie, une oraison sans bruit

Une prière au temps, un temple sans image.

lundi 28 juin 2010

Ces hères est-ce ?

Quand je t'ai rencontré, tu étais encore un jeune CRS moulé dans son uniforme serré. D'une beauté à faire peur avec ton casque et puis ton bouclier. Tu m'as chargé très fort, dès notre première rencontre.
Et c'est là, dans ce choc salutaire que j'ai vraiment senti ta détresse ...

Ce masque sans visage, cette policitude-grise bleutée, cet oubli de soi dans la charge, c'était ta manière à toi de crier ta terreur.
Ces marques sur mon corps, cet acharnement sans faille à terrasser, ces grands coups de talon dans la taille, tout cela, c'étaient de grandes phrases pour m'encourager.

Couché sur le gravier, que tu m'avais fait embrasser pour être sûr que je ne puisse perdre aucun détail sur la façon de prendre ton pied, j'ai pris pitié. Oui, je le reconnais, j'ai pris pitié de ta douleur à t'exécuter dans cette tâche terrible et assommante qui est celle de dresser l'humain fragile et détestable que j'étais.

J'ai remué, je me suis débattu pour t'aider. Je t'ai même un peu craché dessus. Ce n'était qu'un peu d'eau dans tes yeux, mais cela t'a permis de continuer à frapper sans me voir, à l'aveugle. Grâce à cela, tu ne t'es même pas rendu compte que plus que dans mon sang, tu essayais de me noyer dans le désespoir de n'être que führer ...

Comme lui, tu voulais me sauver, arracher ma lumière à l'immonde. Détacher par lambeaux ce corps qui me retenait d'un monde où tu pensais me voir prisonnier. "Va t'en" me hurlais tu, "rentres dans ton pays, ici le paradis a un goût d'enfer". Oui, tu voulais me sauver et je ne comprenais pas. J'étais idiot, toi tu savais.

Tu étais l'instrument dans les mains du maitre invisible, du forgeron des âmes. Tes cris n'étaient pas les tiens, tu étais son esclave asservi, le jouet qu'il manipulait du haut de sa géniale folie. Il me forgeait et dans le même temps offrait ma souffrance à ton éducation.

Aujourd'hui, j'ai compris, je te regarde sans haine, sans rancune et même sans pitié. Je te regarde tel que j'étais il y a longtemps, quand je n'étais pas encore né.

Crédit photo : Daria Palotti - Muse : Moni Grego

dimanche 27 juin 2010

Au petit ange blond, ce bel et tendre ami

L'aube amène son teint et de son air si sage
Caresse ton visage au souvenir d'enfant
Un mouvement qui sourit et comme il se défend
D'un coup d'aile tu l'emmènes au fil de ton passage

vendredi 25 juin 2010

Re:quest for protect

Tu me dis que tu as besoin d'être défendu ?

Le besoin de protection de son intégrité physique est un besoin partagé par tous les êtres et je l'entends parfaitement.

Est-ce une raison pour sous-traiter sa défense à n'importe qui et à n'importe quel prix ?

Je veux dire, est-ce que la protection de sa propre vie vaut vraiment d'abandonner les principes sur lesquels nous la fondons ?

Je ne dis pas que tu le fais, mais que de nos jours et dans de nombreux pays aux monde, en Israël, en France, aux Etats Unis, etc, cette façon que nous avons de nous décharger complètement de ce qui relève de notre responsabilité individuelle pour la remettre entre les mains de "puissants" est mutilant et que cette mutilation progressive nous conduit à la dévalorisation puis à l'abandon de notre identité profonde.

Tu me demandes une solution. Bien.

Imaginons que tu ne te considères plus comme issu d'une communauté, d'un pays, d'une religion, d'une culture, que toutes ces considérations purement idéologiques disparaissent. Que voyons nous ?

Un territoire où des factions armées agissent parce qu'elles ne se reconnaissent pas l'une l'autre en tant qu'êtres dignes de vie et qui, au delà de leur propre manque de respect, étendent leur conflit aux civils qui ne partagent pas ce genre de considérations.

Tu vas me dire "c'est de la faute de X ou Y ..."

Est-ce que parce que ton adversaire s'en prend à des innocents, les violent, les torturent, les tuent, que tu dois toi-même accepter que tes défenseurs adoptent le même comportement ?

Si ton gouvernement se livre à de telles exactions et  que tu continues à le considérer comme ton gouvernement et ce même au prétexte de ta sécurité et de celle de ta famille

Si tu l'acceptes, alors tu deviens son semblable ...

Tu as parfaitement le droit de faire ce choix.

Mais saches que la mort est au rendez-vous que tu le soutiennes ou non. C'est juste que dans un cas précis, tu auras procédé à ta propre élimination.

Criminal elegance

mardi 22 juin 2010

Sexilarité de l'immonde - Sade is[n't] me



S'extraire de s'axer

À ces exquis abcès

De nourrir sans succès

Ex-hilares sans accès.


Source image : oomikami

mardi 15 juin 2010

Aurea Catena

Repérages



L'homme devient libre au moment où il prend conscience de sa prison.


Les repères que chacun choisit constituent à la fois le cadre contraignant du chemin et les appuis indispensables pour s'y aventurer.
Sans point d'ancrage, l'être s'absente pour laisser place à l'informe, à la folie ou au chaos. Un oui sans frontière, un oui sans non, un moi sans sons toi ...


photo : Ana Bikic, encyclopédie larousse

dimanche 13 juin 2010

Eireann : Celtic comes from Africa

No limit : il ou L ?



il
Quand plus personne n'arrive à suivre, il reste encore à te surpasser. 


L
N'être plus en compétition qu'avec
soi-même, c'est peut-être la seule compétition vraiment honorable ...


Berceuse hypnotique & ensorcelante

Snake

Leurs façons de se mouvoir nous troublent. À la fois changeants et pénétrants les mouvements du serpent défient le raisonnement simple et rigoureux et génèrent ce que certains attribuent à la peur de l'inconnu.

Mais, est-ce seulement la peur de l'inconnu ?

Avons-nous seulement peur de l'inconnu ou plutôt de ce que nous y mettons ? De ce que le mouvement du serpent nous inspire en façons d'être dérangeantes ?

Et bien évidement, l'évidence du malaise peut paraitre tellement gênante que le nom de serpent ne suffit plus, que l'on y trouve une autre cause : Satan !

Satan serait l'origine du mal, de tout ce qui dérange.

Mais peut-être que Satan n'existe pas. Peut-être que Satan est juste un symbole de l'inconnu qui fait peur. Peut-être qu'il n'existe que des façons d'être dérangeantes que nous nommons Satan.

Ainsi, il me semble juste que le serpent symbolise ce dont nous avons le plus peur, parce que le serpent perturbe notre façon de pensée classique et qu'il est bon que cette perturbation se fasse par le serpent aux mouvements si dérangeants.

Tu me nourris


Ne sois pas mon ami. Sois source de nourriture et partageons ce que nous sommes.

samedi 12 juin 2010

Accord'éon



L'éon est une très longue période de temps, de durée arbitraire ...

source : kimmopohjonen