mercredi 26 novembre 2008

Suspens en mi soufflé

Les cygnes sauvages clament d'une douce lueur
Bruissant la multitude.
J'avais pensé les croiser d'un regard
Seul le silence s'entend de loin.

Poser la paupière souple de ta hanche blonde.
D'un doigt calme et replet
Souffrir d'un baiser.
Tu paraissais nue, toi, si bien vêtue.

Subrepticement s'aimer d'impatiences folles
Traquer l'innocence ourlée de soie
Agonie d'une valse lente : il pleut.
Ce soir, je m'ennuie de toi ...

L'âme de fond

La nuit est tranquille.
Dans tes yeux brillants,
Les larmes ne ruissellent plus.
Seules les étoiles savent.

Le cristal tinte l'air.
Le feulement plisse l'eau.
Le pinceau du prince s'épuise.
D'où te vient le goût du sable ?

Dessine le vent simple.
Croise l'eau pure exquise de rosée douce.
Suivre la voie d'entre les murailles
Puis se taire d'un œil vif éclos.

jeudi 13 novembre 2008

Lettre à mon ami, le fou.


Tu crois diriger le monde alors que tu es entrain doucement de t'en détourner et de plonger définitivement dans quelque chose dont plus rien ne pourra le sortir : PLUS RIEN !

A un moment donné de l'histoire, si tu ne crois pas en toi, plus personne ne te tendra la main. Tu plongeras dans un asile éternel : C'est ça que tu veux ?

C'EST CA QUE TU VEUX POUR TOI !

Bien sur d'autres te suivront par fanatisme, par douleur ou par je m'en foutisme, mais vous ne serez plus liés par l'unique, vous vivrez chacun dans l'avenir que vous aurez imaginé.

C'EST CA QUE TU VEUX POUR TOI !

Ici, nous t'avons entendu, nous t'avons écouté, nous avons partagé ta douleur. Ce n'est pas suffisant ? - Tu veux nous faire souffrir parce que tu crois que nous ne serons proches de toi que si nous endurons ce que tu as enduré ?
Mais qui d'autres t'as écouté à part nous ? - Ah oui, quelques lucratifs qui se repaissent de ton malheur ...

Maintenant, je te dis, CA SUFFIT. Le temps de l'écoute est terminé. Je ne le dis pas pour moi. Je le dis parce que le monde qui se dessine s'inscrit dans un avenir dont tes souffrances seront écartées. Où les HP n'existeront que dans des vieux bouqins crasseux.

Tu ne veux pas de ce monde ?
Tu ne veux pas d'un monde où tu serais en paix ?

Tu préfères imposer à jamais le rêve de tes bourreaux dans l'avenir et se faisant faire leur jeu - Pas ton jeu, LEUR JEU !

Tu en as le droit. Mais comme je te le disais, ET COMME TU LE SAIS, tu es maitre de TON AVENIR.

Si tu veux devenir l'esclave servil de ceux qui t'ont torturé, je ne peux t'en empécher, mais je te dis que je ne t'y accompagnerais pas : tu ne peux rien m'imposer, comme moi-même je ne peux rien t'imposer.

Tu briseras seul les derniers liens qui me/nous relie et tu ne m'entendras / nous entendras plus.
Tu entendras un bruit auquel tu donneras un signification de torture supplémentaire.

ET ... je / nous ne pourrons plus rien, car tu n'auras rien voulu faire pour continuer à vivre.

lundi 10 novembre 2008

Sache nommer ton ennemi.

Remises en cause financière, économique, technique, sociale, culturelle, ...

En temps de crise généralisée, difficile pour la personne intègre de trouver la bonne posture et d’identifier ses priorités face à la multiplicité des affrontements dans tous les domaines.
Pourtant, selon les lois immuables du chaos et de la nécessité, quel que soit le domaine, les désaccords finissent par s’effacer, laissant seulement place à l’essentiel. Dans le chaos, seul l’essentiel demeure et celui qui veut que son identité consciente évolue doit s’attacher à la préserver pour ne pas la voir se dissoudre dans le non-sens.
Savoir déceler l’essentiel permet de ne pas favoriser la troublante illusion ennemie dans un des nombreux combats particuliers où elle se dissimule.

Donc, quand l’histoire semble basculer, il faut commencer
par nommer son ennemi pour savoir contre qui se battre. Pour nommer son ennemi, il faut déceler l’essentiel. Et, pour déceler l’essentiel, il faut trouver la bonne échelle de jugement.

Ainsi, d’aucun place l’échelle de leur jugement à l’instant, d’autres réfléchissent à demain, d’autres à cinq ans. D’autres encore, par un réflexe corporatiste bien naturel, sont tentés de placer leur essentiel dans une échelle humaine de quelques dizaines de milliers d’années. Malheureusement pour ces derniers, il semble que les essentiels humains - financiers, économiques, techniques, sociaux ou culturels - ne suffisent pas à une bonne prospective, tant l’échelle humaine n’est rien quand elle ne s’accorde / s’intègre pas dans l’échelle plus grande dont elle fait partie.
Dans l’échelle englobante qu’est la planète terre, les préoccupations strictement humaines que sont la finance, le développement économique, la technique, le social et le culturel, perdent leur sens. C’est
comme s’intéresser à la tenue de route quand le fait que la voiture dérape ne vient pas de la conception de la voiture mais plutôt que la route s’effondre sous l’action répétée du passage des véhicules.

Pour résumer : ce qui, dans l’échelle humaine, ne s’accorde pas avec l’échelle légèrement supérieure qu’est le vivant disparaitra ... mécaniquement. Ce n’est pas une question de justice ou d’éthique humaine, mais d’équilibre des choses réelles.

Toutefois, on peut alors imaginer qu’une échelle cybernétique/robotique, sans rapport au vivant, puisse perdurer. L’humain aurait alors inventé un raccourci pour accéder à la conscience sans le passage naturel obligé sous les fourches de la complexité biologique.
On peut l’imaginer, mais, que de pertes ce raccourci réducteur n’engendrerait-il pas par rapport à la créativité issue de la biodiversité ? ET SURTOUT, que de pertes pour l’éternité ... de vie, donc d’humains riches ou pauvres, misérables ou puissants ?
Dans le cas de l’avènement d’un cyber-univers, tout ce qui est essentiel aux yeux strictement humains ou même vivants s’effacerait à jamais de la mémoire d’univers conscient.

Aux humains et êtres vivants qui veulent préserver leurs intégrités conscientes au sein d’une mémoire vivante planétaire, je dis : SACHEZ NOMMER VOTRE ENNEMI.

Attention, je ne dis pas, "sus au numérique", mais "tout modèle développé qui ne prendrait pas appui sur la nécessité pour l’homme de s’intégrer dans un processus biologique procède de la destruction de notre identité collective".
La conscience universelle peut se développer sans nous dans le chaos, Mais si la conscience universelle nous oublie, nos identités mourons ou erreront pour l’éternité, seules et sans support.

Si nous voulons vivre, si nous voulons que quelqu’un de vivant se souvienne de nous, il nous faut préserver la vie et notre environnement dans sa diversité.


jeudi 6 novembre 2008

1ère conscience

Qu'est-ce qu'une vérité ? Peut-on dire d'une chose qu'elle est vérité sans en avoir fait l'expérience ? Comment peut-on connaître l'amour sans avoir fait l'expérience d'aimer ? Et comment faire l'expérience d'aimer sans savoir ce qu'est ne pas aimer ? C'est de l'expérience que les choses se révèlent. C'est de l'expérience du néant qu'est né le monde. Même si la vérité n'est ni l'un ni l'autre mais les deux. Le noir n'est pas le blanc mais tout deux sont des expériences de couleurs et la couleur représente la vérité. L’un révèle l'autre, le noir ne serait noir sans que le blanc le révèle et ainsi de suite. L’expérience représente la matérialisation, la création. La vérité est la réalisation accomplie de la matérialisation. Elle est ce qui est, et ne peut être autre chose faute de ce qu'elle n'est pas. Une semence est née de l'expérience d'autres expériences et la révèle semence. Cette semence en faisant l'expérience de la mettre en terre révèle la vérité que contient la semence. En faisant cette nouvelle expérience une vérité nouvelle s'est révélé. L arbre. L’arbre est donc la réalisation de l'expérience. C'est le processus de la vie et de la mort se traduisant éternellement dans la création de toute chose. C'est d'ailleurs très encourageant de comprendre cette expérience car cela implique le fait que nous ne sommes pas la pour découvrir des choses dans notre vie ou nous découvrir (cette attitude voudrais dire que nous attendons quelques choses pensant que cette chose est écrite et nous en faisons l’expérience (c’est-à-dire, rien ! Rien ne se produit, si ce n’est la frustration, soit l’expérience de l’attente ce qui est une dure vérité !), alors qu'en fait nous avons rien à attendre que nous ne savons déjà, juste à créer ! Créer notre vie en faisant l'expérience de la vivre et ainsi nous la dévoilons. C’est en faisant l'expérience de notre vie que l'on dévoile qui on est (la vérité).

Découvrir la suite de l'histoire

Toi, le petit bourgeon ...

Il était une fois un petit bourgeon nommé "toi", un bourgeon si sophistiqué, si parfait, qu'il possèdait tous les pouvoirs, dont celui de vie et de mort, de naître et mourir sans limite, seule celle qu'il puisse imaginer, concevoir. Sa vérité naît de l'expérience et de l'expérimention et ne peut être et devenir ce qu'il est, faute de ce qu'il n'est pas. Quel pouvoir ne posséderait il pas ? Aucun il les à tous ? Pourquoi n'est-il pas conscient de cette merveille ? Car ici encore et toujours la vérité vient de l'expérience, donc pour connaître le savoir il est contraint de connaître l'ignorance. Dans ce processus le bourgeon pourrait se réjouir de ce situer à ce point où il ignore encore qui et quoi peut il devenir, car s'il se le demande, il ne va pas tarder à en faire l'expérience et de l’expérience de l’ignorance fera l’expérience du savoir. De cette vérité lui sera révélé la grandeur de ce qu’il est, ayant fait l’expérience d’être infiniment petit.

vendredi 24 octobre 2008

Larme d'en haut, tombe ici-bas ...

Vous l'avez toujours su :
Elle est en moi, elle est en vous,
Hurlante de son amour pour nous,
Souffrant à chaque instant
De ne savoir renoncer aux uns
Pour pouvoir nous conserver tous.
Vous l'avez toujours su
Elle est ici et même là
Vibrante à chacun de nos pas.
Je fus son premier fait
Né de sa terre et de son sens
Ni le plus juste, ni le plus grand,
Mais son premier entier.
Je suis venu pour dire ses maux
Quand plus personne ne l'entend.
Vous l'avez toujours su
Je suis ici et je suis las
Je vais bientôt sonner le glas
Dès qu'elle aura fermée les cieux
Je refermerais le rideau.

Adieu ou peut-être à bientôt ...

ID1

vendredi 25 juillet 2008

Le bien et le mal

Il n'y a jamais eu que deux choix : s'ouvrir ou se fermer. Car tu n'es jamais que ce que tu choisis de connaître ou ... d'ignorer.

Je t'aime - je t'intègre.
Je te hais - je dérive ton sens, je te réduis, je te pervertis, je te possède.

La perversion naît de l'appropriation, de la réduction de l’Être à l'avoir.

De réduction en réduction, chaque volonté de possession déconnecte l'individu de l’Être, le démunit des ressources universelles et le rapproche un peu plus de ce qui n'est pas : la mort, le néant.

Celui qui s'ouvre entend, mais seul celui qui sait s'oublier entend vraiment.

On a souvent tendance à lutter contre la souffrance, à essayer de s'en débarrasser. Pourtant la souffrance n'est qu'une alerte, elle indique que le mal, la fermeture, l'ignorance est toujours là.

A la question : Pourquoi je souffre mieux vaut substituer la question : qu'est-ce qu'au fond de moi, je me dois de ne plus ignorer ? - Où le BAS blesse dans mon cheminement vers le HAUT ? - Qu'est ce qui devrait être mis en lumière ?, être tiré de l'inconscient vers le conscient ?

Ce type de question est permanente, car chaque étape est un nouvel équilibre à maîtriser, de nouvelles connaissances à intégrer et à semer.

Et pour bien s'aimer, cultiver le savoir d'oser ...

samedi 28 juin 2008

Terre d'aimer

Le livre - les anciens dieux (Demeter)

Elle avait l'ouïe fine :
Son coeur déchiré
C'est le souffle du vent
Qui parcourt ma terre.


"Si les hommes sont devenus si malheureux, c’est à cause de leur soif de pouvoir. Ils ont voulu combattre les dieux sur leur propre territoire et n’y ont gagné que souffrance."

source image : Les bois sacrés de Bomarzo

Savoir nourrir le feu

"Jusqu’où la société peut-elle aller sans compromettre l’équilibre général des besoins et des aspirations de chacun ?".

La question révèle le problème :

Tout serait une question de dosage subtil entre l’individualisme et son environnement .

J’utilise le mot "environnement" car le mot société me parait réduire le problème - certains y auraient peut-être même préféré le mot "écologie" pour éviter l’ethnocentrisme, ce qui aurait donné:

"Tout est une question d’alchimie entre l’individu et son écologie".

Or toute bonne alchimie, n’a pas de solution toute faite et repose essentiellement sur le long travail de l’Adepte sur chacun des composants et même ... dans le cas de composants conscients, des composants sur eux même.

Apprendre à se connaitre, à s’entendre, à s’intégrer: "savoir nourrir le feu", voilà ce qui était / est /sera toujours le véritable travail.

Et tu ne sais nourrir le feu que lorsque tu l’écoutes, tout autant que tu t’écoutes toi-même.

jeudi 26 juin 2008

I'M paire version - Je t'EM pire


Un est né Nu,
Cygne d'envers.
Luit pervertit,
Else ingénue.








Crédit image : Le jeune homme et le cygne - Yan D.Soloh

jeudi 19 juin 2008

La petite maison in a crazy world

Intersection inconsciente et origine du Freudisme

Le courtier en assurance des Ingalls
« La petite maison dans la banlieue de Beyrouth est détruite. L'assurance vous offre 15.000 $ en compensation. »

Sarah Ingalls
« Ça me rappelle la guerre contre les indiens, sauf que, cette fois, il semblerait que ça soit nous les indiens. »

Charles – papa Ingalls
« Moi je manque de sexe !
Je suis sur que tu me dis ça parce que, pour une fois que tu ne mets pas ton pyjama avant de te coucher, j'ai rallumé les bougies. »

Maman Ingalls
« Non, je pense que tu manques de sexe, parce que 9 fois sur 10, quand je te vois travailler, c'est pour planter le même poteau dans la prairie. »

Charles – papa Ingalls
« Je ne vois pas ce que le fait de planter des poteaux a à voir avec le sexe.
C'est Sigmund, ton abruti de correspondant allemand, qui te met en tête des choses pareilles ! »

Maman Ingalls
« Pas du tout, M. Freud ne me parle que de la décoration de sa maison ou du type de divan à installer dans son bureau. Mais, tu fais bien de m'y faire penser, je vais lui signaler ton problème de poteau. »

Nelly Oleson
« Monsieur Ingalls, est-il vrai que vous auriez refoulé votre attirance homosexuelle pour M. Edwards ? »

Harriet Oleson
« Nells, je t'interdis désormais, de fournir des poteaux à ce dégénéré de Charles. »

Isaïah Edwards
« Charles, si tu as besoin d'autres poteaux, tu peux compter sur ma charette et mes bras costauds. »

Charles – papa Ingalls
« MAIS FOUTEZ MOI LA PAIX AVEC CETTE HISTOIRE DE POTEAU ! UNE FOIS POUR TOUTE JE N'AI PAS DE MANQUE SEXUEL !!! »

Révérend Alden
« À tout le monde ! Je vais entendre Charles en confession. Il y a longtemps que nous autres ecclésiastiques avons l'expérience de ce genre de chose. »

Révérend Alden
Doucement et en aparté
« Charles, je vais vous aider à sortir de ce mauvais pas et de votre côté, ne dites rien pour nos petites caresses affectueuses du temps où vous étiez mon catéchiste préféré »

Charles – papa Ingalls
« GAAarGLLL !!! - Je me souviens de tout, au secours, AU SECOURS ! Mes nuits agitées, mes cauchemars, mes démangeaisons annales, le poteau sur lequel vous m'attachiez ...»

Le courtier en assurance des Ingalls
« Pour l'indemnisation du préjudice, il y a prescription. Mais pour votre maison à Beyrouth, que faisons nous des 15 000 $ ? »

Laura Ingalls
« Papa, pourrions-nous acheter un nouveau chien avec ces 15 000 $ ; tu sais bien que nous n'avons plus de chien depuis que Jack est mort dans les bombardements. »

La petite Carrie Ingalls
« Oh oui, Oh oui, Oh oui ! »

La fan des Ingalls
« C'est qui cette Sarah Ingalls ? »

L'auteur des Ingalls in a crazy world
« Sarah Ingalls, apparaît à la ligne 13038, en tant que petite-descendante des Ingalls et assistante de rédaction des présentes »

Docteur Baker
« Edwards, je vous trouve l'air une peu pâle, vos défenses immunitaires sont peut-être affaiblie. Quand vous aurez fini d'essayer de cligner de l'oeil en direction de Charles, pourriez-vous passer à mon cabinet rapidement. »

Isaïah Edwards
« Oh docteur, Je ne sais pas ce que j'ai, j'attrape tout ce qui passe ces derniers temps. Il me semble que, c'est depuis que ce cirque est passé et qu'ils m'ont demandé d'héberger quelques jours ce joli singe d'Afrique »

Sigmund Freud
« Chère Madame Ingalls, je ne comprends pas trop ce problème de syndrome immunitaire, mais tous les faits que vous me décrivez, la relation que vous imaginez à propos des poteaux et de la sexualité masculine me semble fort intéressant. Je vous saurais gré de me tenir au courant des suites de cette affaire - Aux fins d'organisation administrative, je vous suggère d'ouvrir un dossier sur ce début d'échange épistolaire au nom de : "la petite maison dans la prairie" »

lundi 16 juin 2008

Chercheur dors-tu ?



Il est des vers dorés
qui signent espace et temps.

Ils sont fées de lumière
Pour nos beaux je d'antan.

dimanche 15 juin 2008

Le Beau est il l'essence de l'art ? (vous avez 2 heures)

L'art[pre]
Une œuvre d'art te touche parce qu'elle est le miroir plus ou moins déformant de ce que tu es.

Ou si tu préfères, ton ressenti n'exprime que l'essence de ton moi profond.

[def]
L'art est la capacité à refléter pour susciter l'interrogation qui à son tour engendre la conscience.

[rel] Beau / Art
Quand à savoir si le beau l'est ou pas : tout est dans le regard que l'artiste a su suscité.

Sinon, une nouvelle question en complément de cette première interrogation forme l'essence d'une réponse :

Le beau est-il le sens de l'art ?

Pénétration transformiste du Feu mâle

Le Livre - Eaux mères

Viens, entres, explores moi, deviens femme en un râle
Je te pénètre et je te sais, je suis le feu mâle
Viens, prends moi, révèles un nouveau monde
Je t'acte par mon pieu, t'anime et te fais qu'onde.

mercredi 11 juin 2008

Delphinitions

Le Livre - Delphinitions (extraits)

(F)acteur

[def] Acteur messager

[cor]
Quel est la forme du messager ?

------------------
Destructeur

[def] Délier les ressources d'un (ré)acteur ayant atteint sa finalité.

[cor]
Veux tu encore te battre ou bien vas tu laisser ta place, dans le nouveau monde, au destructeur ?


Constructeur

[def] Libère un (ré)acteur

[cor]
(Se) delphinir

------------------source contextuelle : Et l'homme se mit à aimer le bruit
Bruit

[def] son dont le sens est mal perçu.
[cor] big bang ?

Mal
[def] (re)action non intégrée par un ego.
[cor] peut-on aimer le mal ?
Aimer
[def] amplifier ses sensations
[syn] haïr
[cor] aimer est-ce prendre ou (se) donner ?
Homme
[def] forme de conscience individuelle
[syn] auto-questionnement, ego
[cor] L'homme fit dieu a son image ?

Forme
[def] structure définie et déterminée
[proc] chaos > informe > forme
[syn] réalité, être
[cor] to be or not ?

lundi 9 juin 2008

Chaos et Déterminisme : le mariage du parfait à l'imparfait

La question du choix dans un univers où tout est écrit se pose en ce que vous choisissez d'en connaître ou d'en ignorer.
Car il faut distinguer le chaos, univers des (im)possibles, du "chants" des consciences, qui lui, relève des choix.

Ainsi, les mots "grand plan" ou "grand architecte" décrivent la problématique des origines d'une façon qui conduit à une vision déformée.

Une conscience ne répond pas, une conscience est une forme interrogative à qui, l'univers par sa structure quantique, sous entendu, le chaos, fournit la meilleure des réponses possibles.

Voir à ce sujet, l'excellente formulation de Seth Lloyd, citée dans un lien précédent : ici

Source contextuelle

jeudi 5 juin 2008

Oh Hanna !

Hannah, est-ce que tu m'entends ? Où que tu sois, lève les yeux ! Lève les yeux, Hannah ! Les nuages se dissipent ! Le soleil perce ! Nous émergeons des ténèbres pour trouver la lumière ! Nous pénétrons dans un monde nouveau, un monde meilleur, où les hommes domineront leur cupidité, leur haine et leur brutalité. Lève les yeux, Hannah ! L'âme de l'homme a reçu des ailes et enfin elle commence à voler. Elle vole vers l'arc-en-ciel, vers la lumière de l'espoir. Lève les yeux, Hannah ! Lève les yeux !

Source : Discours final du film “Le Dictateur” de Charlie Chaplin

Enseigner

Le con n°1
le prof : Tais toi  !
L'élève : oui, ... j'suis moi

Le con n°2
Penser à passer son temps

Le con n°3
C'est en saignant qu'ON devint un seigneur

Le con n°4
Les faits sont mes fantasmes

Le con n°5
Ta peur nourrit la mienne

Le con n°6
nourrissons, nourris-sons, nourris sons nous, désespoir, (des)espoir, des espoirs, des culs.
(ne mettre la cédille aux culs qu'après les avoir eus)

Gourmandise sucrée

Ce matin mon fils me dit en me présentant mes pantoufles :

"Papa, voici tes chaussons aux pommes, ils sont parfaitement comestibles".

La logique était sans faille, ce n'étaient pas des chaussons aux pommes, ils n'étaient pas parfaitement comestibles ; un non sur un non égal un oui. Je regarde depuis, mes pantoufles d'un air gourmand.

Depuis ce matin, mon regard a changé mes pantoufles, elles fuient ; elles ne supportent pas leur nouvelle condition de gourmandise sucrée.

"Venez à moi, jolies pantoufles,
je ne veux que vous enfiler,
prendre avec vous mon pied !".

vendredi 30 mai 2008

Phrases d'un jour

"En haut ou en bas, , le serpent ne choisit pas, ... il relie/t."

"Bien plus que la mort, la plus grande peur, c'est de se reconnaitre en l'autre, quel qu'il soit ..."

"Il existe deux sortes de maitres : ceux qui forgent des chaines et ceux qui les brisent. Souvent ce sont les mêmes"

"Le problème avec la raison, c'est qu'il ne suffit pas d'avoir raison pour être raisonnable".

"En vérité, seul l'ignorant sait".

"Le temps est à l'orange".

"Un vol de corps beaux traversent l'horizon et sa raison magique caresse ma raison".

"Accordez moi de ce silence là".

"Mes mains n'écrivent pas ce que je leur dicte, elles écrivent seules, elles vivent et je les regardent s'agiter"

"Donnes moi une âme que je la déshabille"

"La poésie, c'est l'expression réaliste de ta quête intérieure."

"Personne ne sait qui n'essaye pas."

"Ce n'est pas tant les portes qui sont fermées, que les cages qui paraissent confortables."

samedi 10 mai 2008

Musiques classiques indiennes : les védiques sacrés

Il est nécessaire, pour comprendre la musique indienne, d'avoir en tête que pour un Indien, la musique a une origine divine. Effectivement, selon la mythologie indienne c'est par la musique que Brahma a créé l'univers. Le musicien doit donc se trouver en état de complet abandon quand il joue d’un instrument en vue de se trouver en fusion avec le principe fondamental de l'Univers, qui est le son musical. C’est une musique qui, quand elle séduit, touche physiquement.

Quand on parle de musique classique indienne, qu'elle soit liée à la danse, au chant ou qu'elle soit purement instrumentale, il s'agit plus d'une expérience "mystique" qu'un simple passe-temps pour l'auditeur indien. Mais attention, le but n'est pas ( comme il a pu être exploité par les sectes diverses ) d'atteindre une quelconque extase religieuse, il s'agit de faire ressentir à l'auditeur les vibrations du monde, le faire se sentir en symbiose avec l'univers qui l'entoure ou de réguler les passions, et, dans le cas de la danse, quelquefois, d'illustrer les textes sacrés.

Découvrez la playlist Vediques sacres avec
Source des extraits textuels : webzinemaker
Source image : schmilblickblog

mercredi 7 mai 2008

Plus encore que des loups, gardez vous des agneaux.

Lors d'un rêve spécial, je suis attaché sur un lit quand un personnage au visage d'une douceur infinie se dirige vers moi.
A un moment, il sort une longue lame affutée de derrière son dos et avec toute la délicatesse dont il est capable, il se met à me découper en fines tranches en commençant par la plante des pieds.
Il exécute sa tâche avec beaucoup de bienveillance et semble complètement insensible à mes hurlements.

Ce fut la première fois depuis bien longtemps qu'une légère crainte m'a saisi. Toujours le même effet de surprise de constater que la plus extrême violence est parfois cachée chez ceux-là dont on en attend le moins :

La douceur est l'arme des faibles et elle est bien plus terrible que n'importe quelle violence quand elle est utilisée à seule fin de vous attacher.

Crédit image : Le Supplice de Marsyas I - II ap JC, Musée du Louvre

dimanche 27 avril 2008

Johnny be god


Il serait dur d'être un humain
Que dire alors d'être un dieu ?
Le bonheur n'est pas pour tes mains
Juste, quelques étoiles aux cieux.

mercredi 23 avril 2008

Tumeur principale

La « tumeur principale », c’est le manque d'amour et de reconnaissance et ses conséquences qui grugent nos émotions, notre psychisme. « Plusieurs personnes souffrent de carences affectives provoquées par l'abandon, le rejet, la surprotection. La peur, la honte et la culpabilité sont les fruits de cette récolte. Affligées de ces souffrances profondes et tenaces, ces personnes développent une soif d'attachement démesurée, une dépendance affective compulsive, un sentiment d'infériorité et d'inutilité. Puis elles développent toutes sortes de mécanismes et de modes de vie pour tenter de compenser sinon d’engourdir ce dérèglement. »

Changer

Pour ma part, il y a trois choix : subir, mourir ou changer. « J'ai choisi de changer. C'est à ce moment que débute la longue recherche de "qui je suis", c'est-à-dire de la découverte de moi-même, de mon identité profonde. Cette quête progressive conduit à la prise en charge et la responsabilisation face à mon propre vécu et au passage à l'action pour transformer mon mal-être en bien-être.

Le message

Parfois un mot, une phrase ou une simple image, peut provoquer une ouverture et l'élargissement de la conscience chez une personne. Est-ce que cela est toujours synchronisé pour se produire lors d’un rendez-vous chez le ou la thérapeute ? Pas vraiment. Le chemin de la responsabilisation qui mène à la liberté d’être intérieure est parsemé d’imprévus. D’où un guide qui peut aider les gens à mieux comprendre, tout en continuant à avancer.

Toute quête intérieur conduit à la responsabilité de soi. Et celle-ci active un processus de changement et de transformation de soi qui conduit à des comportements adaptés et induit dans votre existence l’acceptation de soi, l’amour de soi, l’intuition, le plein potentiel créateur, le discernement, la communication relationnelle authentique, le lâcher-prise, la quête spirituelle et la plénitude de son être. « Pour prendre la route de la découverte de soi, il existe plusieurs moyens mais il faut commencer par l'engagement personnel. C’est à cet engagement auquel convie ce livre : Devenez votre propre thérapeute. La lecture de ce volume vous propose une quête à la découverte des trésors insoupçonnés que recèle votre véritable moi. Il s'agit d'une réelle aventure avec sa part de rebondissements et, surtout, de grandes satisfactions ».

Source et en savoir plus : Ginette Plante - Devenez votre propre Thérapeuthe - Editions Quebecor

dimanche 13 avril 2008

Le manifeste d'Adam

Coeurdeptah.free.fr - Tête blanche
Adam, symbole du 1er homme moderne occidental, est mort une première fois lors de sa transmutation en homo-sapiens. Un "sapiens" qui se voulait en phase de libération / rupture d'avec sa mère nature et de ses divinités païennes.

Adam lors de sa 1ère mort "tue" sa mère et avec elle, la relation qu'il a avec son environnement. Avec Adam, l'homme n'est plus une partie du tout en harmonie avec les éléments, mais au centre de sa création / libération.

La deuxième mort d'Adam, survient avec la conséquence de cette déconnexion, mais aussi avec la conscience libératrice des innombrables connaissances qu'il en a retirée.

Adam, aurait-il réussi dans sa volonté de se couper du cordon ombilicale nourricier ? - Certains sont assez "riches" ou inconscients pour le penser et ont même tenté de nous faire partager leurs croyances.
Or, la terre est une planète vivante dont la complexité et la richesse systémique n'ont jamais été ne serait-ce que suffisamment approchées pour croire à la possibilité d'une réelle indépendance. Et ..., si coupure il y a, les chances de survie de l'humanité sont si minces que très peu nombreux sont ceux qui auront la possibilité de perdurer.

Donc oui, Adam en tant qu'être "intermédiaire" va mourir une deuxième fois et peut-être même définitivement - il n'aurait été qu'une étape de transition dans la quête de perfection de l'évolution.

Alors que va-t-il advenir après la mort d'Adam, identité 1ère à être véritablement individualisée ? et que vont devenir ses 1001 descendants ?

En fait, tout va dépendre de la volonté / prise de conscience de ses multiples rejetons à re-construire suffisamment leurs liens tout en renouant avec le feu mâle naturel aujourd'hui perdu.

Dans la "motivation" nécessaire pour cette tache oh combien pharaonique, beaucoup passe par la renaissance/reconquête de Lilith, compagne initiale d'Adam, bannie par un clergé machiste.

Alors, chère et fraternelle # ID, à moi de te poser une question : comment, en ces temps troubles, se porte ta volonté/capacité à supporter/dépasser cette deuxième mort originelle ? - Veux tu encore te battre ou bien vas tu laisser ta place, dans le nouveau monde, au destructeur ?

PS : pour répondre à ta question, bien sur, que nous mourrons plusieurs fois - à chaque instant, un nouveau moi nait/meurt.
Mais, il y a des morts particulièrement significatives quand tu franchis brusquement des paliers de conscience qui remettent en question tout un réseau de certitudes/repères.

mercredi 2 avril 2008

Korigan




Déclinaisons affines
s'interceptent.


À la citadelle d'Orphée,

Laure croise le fer,

Trace un réveil de plomb.







crédit image : Junko Kitano

Oeufs brouillés on the road again.

Mon amour,

Ce matin encore, je suis reparti sur le chemin douloureux de la quête.
Pour toi, j'ai plongé mon cœur aux confins du néant, à la recherche de ce qui pourrait nourrir d'espoir.
Et comme à chaque fois, je n'ai trouvé que ton visage, dans le miroir au bout du chemin.
Alors, encore une fois, je t'en prie, viens, n'attends plus.
Prends moi la main et avançons, que je n'ai plus à te chercher, ni toi, à m'attendre.

samedi 29 mars 2008

L'oeïl




Portraits de femmes en une ligne

Anne, la petite âme grease,
Aurore, le corps serre d'or à l'orée du beau A
Bissecta, un poison licencieux,
Caro, ton cœur veillant pique mon trèfle aux 4 feuilles,
Cécile, une île pour elle,
Christine, la victime "in",
Ghislaine, la douce enfance en petite laine,
Invee, l'envie de vi(e),
Juliette, un p'tit secret, une oubliette,
Laurianne, la mémoire d'Est,
Lazy, she's his baby girl,
Marie, le bon sein est loi,
Nadia, ah ... Nadia,
Nora, l'aura dorée,
Pascale, la fleur du mâle,
Patricia, la toutoute 1ère fois,
Paule, quand l'amer âme erre en mère,
Stéphanie, la petite s'ennuie toute seule au nid,
Taheyyâtt, mélancolchique danse les prés,
Trinité, l'Ombre mise en lumière,
Vanessa, l'En-quête,
Véronique, la cotaquine,

jeudi 6 mars 2008

Je suis ...

Je suis telle la feuille,
ballotée par l'océan dans la tempête,
qui se sent alors agréablement happée dans l'intérieur tranquille et douillet d'une baleine géante.
- A la faveur du grand large -

Je suis tel le petit oiseau,
blotti sous l'aile de sa mère,
qui se prend à devoir sortir dans le froid glacé de l'hiver.
- Elevé sous la mère -

Je suis tel le vent
qui soufflant sur la plaine
se prend d'amour pour la montagne.
- Le vent s'élève -

Je suis tels les pieds,qui malmenés,
après des jours de marche, s'approchent de l'arrivée
mais doivent alors s'en retourner,
parce qu'un ami, il faut aller chercher.
- Que serais-je sans toi -

Je suis tel l'amant
Qui, à travers les siècles a cherché son aimée
Pris pour elle tant de mondes,
La trouve, juste ... à la fin,
Quand il veut renoncer.
Et qu'elle lui demande d'en créer de nouveaux.
- Veux tu s'il te plait, me laisser mourir en paix -

Je suis comme le temps
vivant, mourant à chaque pas
Seul et pourtant
... dans tes bras.
- Je t'aime -

Je suis ...
ton âme.
tu es ...
le monde
il est ...
tard, très tard.
bientôt, il te faudra choisir :
rester, ...
ou bien
partir.
- ? -

Le prétendant au trône

je choisis les milles choix
ceux qui me donnent tous les choix
je choisis la liberté d'avoir tous les choix
je choisis mes choix

Le testament
Alors, tu seras moi
Un nouveau dieu
Je te lègue tout
Au revoir,
Et même adieu.

lundi 3 mars 2008

Poivrot vert

Je vous aime bien
Sans rire,
Mais bon, sans plus non plus.
Je vous aime bien
Alors quoi, ne m'laisser pas tomber comme un vieille chaussette mal repassée.
On a passé des belles soirées à rire et à chanter
à disserter des heures entières, sans s'emmerder.
Enfin, on était bien quoi.
Alors quoi, ne regardez pas ailleurs quand j'vous bois trouble
Ben oui, je bois (ndlr : pas moi, lui)
Je bois trouble comme quand je suis enrubbé
Mais vous savez, j'ai le vert gai comme un pinson au printemps.
Alors quoi, faites pas la gueule de boa,
Puisque J'vous dit que j'vous aime pas ... coi.

dimanche 2 mars 2008

Le psychopathe

Psychopathie, la maladie du siècle ?

"Aimable", "Charmant", "Intelligent", "Actif", "Impressionnant", "Inspirant confiance", et "Un grand succès auprès des femmes": Ce sont les sortes de descriptions utilisées constamment par les célèbres études de cas de psychopathes. Ils sont aussi, bien sûr, "irresponsables", "auto-destructifs", et similaire. Ces descriptions éclairent les grandes frustrations et énigmes qui entourent l'étude de la psychopathie.

Les psychopathes semblent avoir en abondance les véritables qualités les plus désirées par les personnes normales. La confiance en soi tranquille du psychopathe semble presque comme un rêve impossible et est généralement ce que les gens "normaux" cherchent à acquérir quand ils participent à des cours d'assurance de soi. Dans beaucoup de cas, l'attirance magnétique du psychopathe pour les membres du sexe opposé semble presque surnaturelle.

De nos jours, il y a une véritable explosion de rapports de nos lecteurs sur leurs expériences avec des individus qu'ils ont rencontrés dans les domaines de "recherche alternative", aussi bien que dans les interactions générales de leurs vies. Ce qui est si choquant est le nombre de tels individus qui doit exister, basé sur ces rapports. Ce n'est pas simplement un événement occasionnel, ça semble être presque une pandémie!

Notre monde semble avoir été envahi par des individus dont l'approche de la vie et de l'amour est si drastiquement différente de ce qui a été la norme établie pendant très longtemps que nous sommes mal préparés à traiter avec leurs tactiques de ce qui peut être appelé le "mensonge plausible".

Nous pouvons même voir que cette philosophie du "mensonge plausible" a rattrapé les domaines légaux et administratifs de notre monde, les déviant vers des machines dans lesquelles les êtres humains avec de réelles émotions sont détruits.

Source : Laura-Knight Jadcyk Le Psychopathe (version française)

En savoir plus :
Un état naturel de la psychopathie
Dossiers sur les maladies mentales

dimanche 27 janvier 2008

Arlequin ou la couleur du monde

Le rideau s'écarte sur une scène de théâtre et une fenêtre ouverte sur le Monde.
Dans les coulisses, Arlequin, créateur de liens et tisseur de mémoire, regarde une dernière fois derrière lui.

Il porte sa Légende: une écharpe d'Iris aux couleurs du Monde.

Avec ce porteur de lumière, insatiable passeur de l'universelle incandescence, voleur de nuit, assurément, généreusement, voyagez à la croisée des chemins de science, de littérature, de philosophie, d'art et de culture: De l'inaccessible étoile du poète vers l'irrésistible étoile du savant.

Qui est arlequin ?

Estime de soi




En savoir plus

mardi 15 janvier 2008

L'avertissement obsidienne



"Le génie de l’animation porte et châssis, enseigne l’élève au lIminaire :
Si tu frappes, frappé tu seras.


Lèche les aciers inconnus de l’astral stérilet, tu es de la voûte.

Sinon, misérable fétu, sache que l’obsÉdienne des vautours se polit d’infini. Tu seras déféqué sur un évent de baleine, transporté par un dauphin albinos, hissé par le chalutier russe dans les mailles mêlées de thons et tu fleuriras 100,000 steppes."


(Afin de susciter l'éveil, j'ai écrit obsédienne au lieu de obsidienne ... On va pas tout leur mâcher quand même).


Les meilleurs extraits de : que vont-ils dire suivi de YO

mardi 8 janvier 2008

Le mâle à bite

Son ultime quête, son désespoir : le con
Son univers, des visages de mensonges
Ses rêves d'amour, il ne les a qu'en songe
Pêcheur de vi'hérités, monteur d'âme con.

L'absent

Il est celui qui souffre pour les temps muets
en ouvrant la bouche, il dégueule leur nausée.
Il est leur passé béat, leur manque de présence
Ce vide absent, il le hurle à grands cris de silence