J'ai essayé de passer par la cheminée : tu l'avais condamnée. Pour entrer chez toi, j'ai du appelé le serrurier.
Sur le bureau, j'ai trouvé ta carte de crédit : je l'ai utilisée pour payer ce brave homme qui avait bien voulu m'ouvrir ta porte en ton absence.
Comme j'ai aussi trouvé sur place l'adresse de tous tes clients, j'ai utilisé ton téléphone pour les appeler de ta part et je leur ai proposé de me confier leur argent pour un beau projet au soleil. Voyant que j'appelais de chez toi, je n'ai eu aucune difficulté à leur faire m'accorder la confiance dont tu disposais auprès d'eux après des années de labeur patient et acharné. Pour toi, beaucoup ont voulu s'endetter et j'ai donc pu obtenir plus que ce qui était nécessaire.
Avant de partir dans les iles, j'avais besoin de matériel pour y construire : il y avait celui que tu avais laissé. J'ai emmené ta femme, tes enfants et aussi tes amis dans ce nouveau paradis à la porte duquel, j'ai fait gravé ton nom.
En rangeant tes papiers, j'ai vu qu'il te restait encore quelques économies sur des comptes non utilisés. Une lettre de la société des eaux te relançait, j'ai pris sur moi de les payer pour 10 ans et j'en ai profité pour t'ouvrir un compte à débit modéré chez Henry, le cafetier d'à côté.
Voilà, je crois que je t'ai dépouillé de tout ce qui aurait pu te causer des soucis. Désormais, tu n'auras plus à t'occuper que de toi.
Le Père Noël
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire