jeudi 26 mai 2011

ImPosture


Il ne s'agit plus de juger des coupables, mais de dresser le mur de la condamnation.

mercredi 18 mai 2011

S'il vous plait,


Efface moi les moutons ..., le berger est devenu frapadingue ... 


Quand une frange majoritaire de la population se laisse entraîner volontairement - par des gouvernants devenus fous qu'elle continue à supporter par son vote pour préserver son confort - dans un sens qui entraîne à dégrader les ressources communes et à faire souffrir des innocents (animaux, enfant, exclus, etc)

... Je souhaite que cette population paye le prix fort de ce qu'elle estime être sa liberté et que j'assimile à une dictature de la majorité, sa folie et sa négligence.

L'oiseau de feu (Firebird) - Stravinsky




Le loup et l'agneau - De nocturne à coulisses




Dick - C'est bête la pleine lune n'est que demain... Je mettrai ce morceau et d'autres en la regardant !

Lou - Mince, Demain ! j'ai oublié mon costume ! Heureusement que tu m'y fais penser !

Dick - Un costume spécial pleine lune ?

Lou - Oui, celui avec de grands poils.

Dick - Blancs, j'espère !

Lou - Ah non, désolé, rien que des poils bruns. Ce n'est pas très original. La tradition que veux tu ...

Dick - Quelle origine cette tradition ?

Lou - Familiale, on court dans la nuit en hurlant !

Dick - Vous n'égorgez pas des animaux quand même ?

Lou - Sais pas. on boit un truc et le matin je ne me souviens de rien.

Dick - ça doit être du GHB !

Lou - Ah non le GHB n'existait pas à l'époque. Tu n'as pas de tradition familiale, toi ?

Dick - Très peu en fait...

Lou - On a des adeptes de temps en temps.

Dick - Y'a un bizutage pour vous rejoindre ?

Lou - Non, c'est complètement au hasard ;  des gens nous rejoignent sans qu'on sache pourquoi au lendemain de nos virées.

Dick - Et ça se situe dans quelles contrées ce rite étrange ?

Lou - ça dépend. On est prévenu la veille.

Dick - Il faut donc que je scrute demain quand je m'installerai dans mon jardin !

Lou - Tu sais, il ne faut pas croire, c'est vraiment galère parfois. Je me souviens d'un jour où ils nous ont largués d'un avion en plein vol. La trouille de ma vie !

Dick - Avec le costume poilu et le parachute ? ça ne devait pas être pratique !

Lou - Non, sans parachute. Mais je n'ai pas assisté à l'arrivée. J'ai zappé avant d'atterrir, le choc, peut-être. D'ailleurs je me rappelle que, cette nuit là, justement, ils ne nous avaient rien donné à boire ...

Dick - Le cerveau est parfois très prévenant dans des situations de danger extrême et imminent !

Lou - Mais bon je te rassure. on a gueulé et ils ne recommenceront plus. Tout ça pour économiser sur la boisson. C'est vraiment d'une radinerie !

Dick - Pas facile tous les jours l'organisation d'évènementiel !

Lou - Oui, enfin. Moi je ne suis qu'acteur, l'intendance ...

Dick - On n'accorde pas assez d'importance aux petites mains, qui en sous-sol font que la magie opère...

Lou - Je le reconnais. En tout cas on est bien nourri. Je veux dire qu'après, j'ai un bide énorme. Rassasié pour la semaine avec une pêche d'enfer.

Dick - ah ça quand y'a toujours rab de petits fours, c'est bien !

Lou - tu crois ? ça m'embête de pas me rappeler du goût. Ah oui, niveau sexe idem. On doit baiser comme des malades, parce que je reviens vidé. C'est bizarre non ? - En pleine forme et vidé !

Dick - Dis don' j'vais te jalouser ! Ça a l'air cool ton club !

Lou - ah oui mais bon,  c'est juste à la pleine lune

Dick - Quasi une fois par mois quoi !

Lou - Je filerais tes référence au chef d'équipe

Dick - Sympa de me parrainer !

Lou - Je te promets rien. Je suis un sous fifre dans le truc. Je crois que j'ai une voix qui porte loin. ça a du leur plaire !

Dick - On est jamais à l'abri d'un coup de chance ! je pourrai faire bouche-trou !

Lou - Attends dis pas de conneries. Tout le monde n'a pas un rôle sympa. Moi j'ai le costume à poils longs et je hurle. D'autres ils ne font qu'une nuit, j'ai cru comprendre et on les revoit plus ...

Dick - Je comprends, au début doit y avoir des mises à l'épreuve....

Lou - Je sais pas. Me souviens de rien. J'peux juste te proposer. Je n'ai aucun pouvoir sur l'affectation

Dick - J'comprends. D'un autre côté, j'ai pas d'costume de loup. Alors, glisse leur c'te joli peau de mouton. Qui sait, ça peut peut-être m'aider ...

dimanche 15 mai 2011

Vous êtes coupables


Sachez-le, vous êtes coupables, coupables de l’incapacité où vous êtes à ne savoir vivre d’un rien, coupables de vous insatisfaire d’un petit moi au moins, coupables de ne pouvoir vivre du reste pour en extraire le peu. 

Vous êtes coupables d’être faibles, coupables d’être ignorants, coupables de laissez prendre ce qui est à tous, coupables de ne découvrir que trop tard que l’air, l’eau, la terre n’offrent plus, ils ont été vendus.

Oui, sachez-le, vous n’êtes pas malades et si vous l’êtes, c’est que vous êtes coupables. Et l’on vous fera payer jusqu’au dernier denier de vous être laissés prendre, de n’avoir pas su vous entendre et d’avoir troqué les sans-voix contre des murs de conforts.

La fable, ne vous plait ? - “pour remonter le moral d’un malade, rire de son affection et nier ses souffrances” - disait Flaubert, un bel et bon bourgeois né propre et philosophe. Alors je raille, raillez, raillons, toutes ces mal-à-dix, ces petits bobos qui vous paraissent lourds et croyez moi : Vous n’êtes pas aveugles, sourds ou muets ou même handicapés. Non, tous vos sens sont là pour en témoigner et vous donner ce que vous avez à savoir. Non, vous n’êtes pas malades et comme vous n’êtes pas malades, vous êtes coupables, juste coupables. 

Vous êtes coupables et vous serez jugés, châtiés, expropriés. Mais ne craignez rien. Certes on vous prendra tout, … mais vous le verrez peu. Vous n’en souffrirez pas. On vous soignera. On vous préparera. Votre oubli sera doux, si vous savez tout accepter et surtout ce que l’on inflige à d’autres pour votre bien-être à vous. Plus vous saurez fermer les yeux, obéir et plier, plus vous saurez donner l’abandon au marché, plus vous serez récompensés par l’oubli de ce que vous êtes. Car tout au fond, vous êtes l’autre et l’autre qu’au loin vous laissez forcer à faire taire, c’est vous. 

Et quand enfin, vous serez simples, devenus bienheureux, nous vous ouvrirons le bon royaume des pieux, celui des grands cons forts et de ses vaines tables, la béate espérance d’un mol de douceur. 

Je vous le dis. Soyez en persuadés. Vous n’êtes pas malades, vous êtes coupables et comme vous êtes coupables, vous serez pardonnés, tout vous sera abandonné et c’est là, juste à ce moment là, que vous pourrez pleurer.

samedi 14 mai 2011

B o N

Le diable a toujours deux faces. Celle que tu lui oublies trop souvent, c'est la blanche.



Lorsque tu t'accepteras assez pour montrer tes faiblesses sans crainte d'être exploité et jugé, mais juste pour être entendu et compris, le diable n'aura pour toi plus de visage ... 

lundi 2 mai 2011

The woman from black

Le baiser de mort lente


ll fallait nous saigner aux corps des insolentes

Tirer à nos poignées les griffes indolentes
 

Mon âme as tu brisée ces poitrines brûlantes ?
 

Mon cœur as tu prisé le baiser de mort lente ?