Ils
avaient été appelés "les blancs". Ils n'étaient pourtant pas vraiment
blancs, mais plutôt délavés, sans couleur. Revêtus d'une simple teinte neutre
et morne qui permettait de les imprégner et, tout aussi simplement, de
les déprogrammer de toutes traces des précédentes couches de conditionnement.
Ce n'était pas une question de génétique ou d'hérédité. Non, c'était une question de reflet d'eux-même et de l'art qui en découlait, celui de se débarrasser de tout ce dont la vie les avait éloignés en les privant de couleur.
A l'image de ce qu'ils pouvaient voir dans le miroir, les blancs avaient transformé leur intérieur à l'image de leur reflet ; ils n'étaient plus qu'un simple apprêt propre à supporter toute teinte.
Les premiers à l'avoir compris avaient écrits des
mythes. Des mythes qu'ils avaient un jour regroupés au sein du "livre",
LEUR premier livre, biblos, la bible.Ce n'était pas une question de génétique ou d'hérédité. Non, c'était une question de reflet d'eux-même et de l'art qui en découlait, celui de se débarrasser de tout ce dont la vie les avait éloignés en les privant de couleur.
A l'image de ce qu'ils pouvaient voir dans le miroir, les blancs avaient transformé leur intérieur à l'image de leur reflet ; ils n'étaient plus qu'un simple apprêt propre à supporter toute teinte.
Un livre qui se contentait de raconter leur histoire, une histoire liée au besoin de sens que leurs yeux ne trouvaient plus au sein de ceux que leur offrait l'arc en ciel de la vie ...
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